Ma banque (CIF) m'a proposé un passage à taux fixe 5,70 % voiçi le courrier que je viens de leur envoyer afin de descendre le taux au maximum. Certains critères de réclamation pourront peu etre vous aider.
Madame, Monsieur,
Nous avons souscrit en septembre 2006 un prêt « double cap » numéro 928910 auprès de votre agence. Ce prêt proposait un taux assurance comprise de 4,42 % pour une durée de 25 ans soit des mensualités de 485,46 euros. Un an après le taux est de 6,15 % pour une durée de 28 ans et 5 mois soit des mensualités de 589,66 euros. Le capital emprunté en 2006 s’élevait à 90 246,00 euros aujourd’hui après un an de paiement nous sommes en amortissement négatif pour un capital de 92 167,08 euros.
Vous n’êtes pas sans savoir les conséquences de ces prêts à taux révisables dit CAP = CAPE touchant des milliers de personnes tombées dans le piège et l’engrenage, saisis de leurs biens ou dans les meilleurs des cas obligées de vendre à perte.
Selon la loi Scrivener des mentions doivent obligatoirement apparaîtrent dans ce contrat :
- La nature du contrat ? Fixe, capé, non capé, variable, double indexation...
- Le TEG incluant tous les frais ? Sachant que l’on retrouve dans le contrat la phrase suivante : La partie fixe à ajouter aux taux de base ci-dessus défini ressort à 1,55 points, que comprend le taux à 4,42 % ?
- Les conditions requises pour un transfert éventuel du prêt à une tierce personne en cas de vente ?
- De plus, le tableau d’amortissement a été établi sur 25 ans alors qu’il était évident qu’il serait faux dès la première année ?
- Enfin, l’échéancier de remboursement adressé chaque trimestre mentionne les mensualités sur douze mois alors qu’il est évident que le taux change tous les 3 mois (P-EURIB3M ??????)
Le manque d’informations obligatoires sur notre contrat initial ont été relevées par l’AFUB qui nous a recommandé d’établir ce courrier. Sachez que nous nous verrons dans l’obligation de les informer si nous ne recevions une réponse dans un délai raisonnable. Nous sommes également en contact avec le CIRA et nous avons demandé confirmation de ce manque d’informations et de conseils auprès de la DGCCRF.
Après en avoir alerté notre conseillère Madame XXXXX cette dernière n’a pu répondre à nos questions et nous propose une conversion en taux fixe à 5,70 % sur 25 ans pour des mensualités de 592,78 euros. Nous repartons donc sur un taux de + 1,28 % pour un capital élevé de plus de 1921,08 euros. De plus d’après la loi n°99-532 du 25 juin 1999 article 155 prévoir qu’en cas de renégociation de prêt, les modifications au contrat de prêt initial sont apportées sous la seule forme d’un avenant. Cet avenant comprend d’une part, un échéancier des amortissements détaillant pour chaque échéance, le capital restant dû en cas de remboursement anticipé et, d’autre part, le taux effectif global ainsi que le coût du crédit calculé sur la base seul des échéances et des frais à venir.
Il est évident que ces clauses ne sont pas respectés et que le taux n’est pas convenable compte tenu du taux appliqué en ce moment soit 4,70 % sans évoquer celui de 2006...
Nous restons donc en attente des différentes réponses à nos questions et d’une proposition honnête. Notre volonté étant de rechercher un accord dans les meilleurs termes.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.