Les SCPI

Axiles a dit:
Bien sur aligné. Mais l'appât du gain a bon dos, la responsabilité des investisseurs est tout aussi présente.
N'oublions pas néanmoins que l'immense majorité de MM. et MME Michu voulaient tout simplement du "sans risque" et c'est leur banquier ou CGP qui leur a fourgué des SCPI parce que :
"Désolé, on ne peut plus mettre 100% en fonds euro, mais ne vous inquiétez pas, la pierre-papier c'est tout aussi solide !"
 
Communiqué Sofidy sur les baisses (ou non) de ses SCPI

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Phil17000 a dit:
N'oublions pas néanmoins que l'immense majorité de MM. et MME Michu voulaient tout simplement du "sans risque" et c'est leur banquier ou CGP qui leur a fourgué des SCPI parce que :
"Désolé, on ne peut plus mettre 100% en fonds euro, mais ne vous inquiétez pas, la pierre-papier c'est tout aussi solide !"

Quand on ne fait pas le moindre début de vérification de ce dans quoi on investit, à un moment il faut ne s'en prendre qu'à soi même. Babysitter n'a jamais marché pour faire que les français s'intéressent à leurs placements, ou alors on ne vit pas dans la même France ;)
 
Quand j'ai investi dans les SCPI en AV, c'était en prenant en compte un paramètre important: pas d'arbitrage sortant avant les 3 ans (voire jamais), et ce, à mes risques et périls.
Je suis loin d'être un expert, mais il était évident pour moi que ce n'était pas liquide comme UC (sauf revente pour causes personnelles dans un contexte favorable à l'immobilier).

Sans rien y connaitre au tout début, ca ne m'a pas pris plus d'une minute de réflexion pour deviner que la promesse de la liquidité n'était jamais réelle.
En cas de crise dans le secteur ou juste pour la SCPI spécifique, il a toujours été encore plus qu'évident qu'on n'en sortira pas indemne, si on arrive à en sortir.

Le souscripteur doit prendre ses responsabilités et savoir où il met les pieds au lieu de compter accabler l'assureur avec un slogan qui tient en une ligne, mais qui "s'explique" de manière alambiquée sur plusieurs pages de CGV.

Sans vouloir accuser des profils en particulier, c'est ce genre d'investisseurs qui peut précipiter une SCPI comme Primovie dans la spirale du délitement, alors qu'elle a le potentiel pour tenir.
Mais on y peut rien, le monde est fait de tout, l'économie aussi. Avoir une partie des investisseurs qui ont un comportement erratique, fait partie des risques d'investissement aussi.
 
ZeNeoPhyte a dit:
Quand j'ai investi dans les SCPI en AV, c'était en prenant en compte un paramètre important: pas d'arbitrage sortant avant les 3 ans (voire jamais), et ce, à mes risques et périls.
Je suis loin d'être un expert, mais il était évident pour moi que ce n'était pas liquide comme UC (sauf revente pour causes personnelles dans un contexte favorable à l'immobilier).

Sans rien y connaitre au tout début, ca ne m'a pas pris plus d'une minute de réflexion pour deviner que la promesse de la liquidité n'était jamais réelle.
En cas de crise dans le secteur ou juste pour la SCPI spécifique, il a toujours été encore plus qu'évident qu'on n'en sortira pas indemne, si on arrive à en sortir.

Le souscripteur doit prendre ses responsabilités et savoir où il met les pieds au lieu de compter accabler l'assureur avec un slogan qui tient en une ligne, mais qui "s'explique" de manière alambiquée sur plusieurs pages de CGV.

Sans vouloir accuser des profils en particulier, c'est ce genre d'investisseurs qui peut précipiter une SCPI comme Primovie dans la spirale du délitement, alors qu'elle a le potentiel pour tenir.
Mais on y peut rien, le monde est fait de tout, l'économie aussi. Avoir une partie des investisseurs qui ont un comportement erratique, fait partie des risques d'investissement aussi.
Je souscrit à 100% à votre analyse sur ce qu'est intrinsèquement ces véhicules d'investissement et leur visée avec les "biais cognitifs " de certains "profils" d'investisseurs qui mécaniquement sont et font les variables d'ajustement en positif ou négatif des conduites à tenir face àun stressponctuel..il faut distinguer la psychologie du souscripteur en fonction de son mode de fonctionnement cérébral : émotionnel/rationnel..et de surcroît les différentes stratégies qui s'inscrivent dans le temps court/moyen/long ainsi que l'esprit de contingence qui reflète l'esprit de mimétisme de la psychologie des foules (sociale)..malheureusement l'émotion l'emporte souvent sur la raison..pour s'en faire une idée, disons le, il n'y à qu'à observer les joueurs patenté de casino : dualité entre récompense (gains)/punition (pertes)..enfin bref...rien de vraiment nouveau, ces mécanismes sont transposable à tous niveaux dans la société civile et société civil de placement immobilier pour faire le parallèle..désolé pour la digression 😂😂 bonne journée à tous et toutes.
 
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Ces SCPI sont à surveiller de près.

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Julien954 a dit:
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Ces SCPI sont à surveiller de près.

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Il y à de la houle, ça vas tanguer mille sabord..!!
 
Julien954 a dit:
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Ces SCPI sont à surveiller de près.

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Ca y est, on en vient à la réalité de la "liquidité" en assurance-vie en période de crise.

Ce qui est franchement alarmant, c'est que ça montre que 1/3 des SCPI (en valo, 30 mds sur 90) ne sont plus liquides. 1/3 du marché. Affolant quand on y pense. Et c'est sans compter Capimmo, déjà bloquée à l'arbitrage et qui pèse 7,5Mds à elle toute seule [lien réservé abonné]. On est donc plutôt à 40% des SCPI qui ne sont plus liquides...

Pour les 30 mds qui n'apparaissent pas plus haut, la ligne total semble coupée dans l'image au-dessus mais je la remets pour les saint thomas qui n'ont pas envie de faire la somme eux-même ;)

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Il n’y a pas de problématique de liquidité en assurance vie; c’est l’assureur qui gère la liquidité; ça ne change rien si le sousjacent est gelé; le problème c’est la valorisation ; quand vous avez un produit qui n’est plus en mesure de donner une valeur selon les contrats l’assureur va devoir trouver une solution potentiellement défavorable.
 
Triaslau a dit:
c’est la valorisation ; quand vous avez un produit qui n’est plus en mesure de donner une valeur
Tiens ça me rappelle quelque chose :unsure:. Produit présenté comme sûr dont la valorisation devient problématique et parallèlement devient moins liquide (cas de l'AV encore différent).
 
Immorente: Peut être bientôt une occasion d'entrer à bon prix sur une bonne scpi...
 
Triaslau a dit:
Il n’y a pas de problématique de liquidité en assurance vie; c’est l’assureur qui gère la liquidité; ça ne change rien si le sousjacent est gelé; le problème c’est la valorisation ; quand vous avez un produit qui n’est plus en mesure de donner une valeur selon les contrats l’assureur va devoir trouver une solution potentiellement défavorable.
Si l'assureur interdit les arbitrages (comme l'a décidé Oradéa Vie), ça veut bien dire qu'il ne gère plus la liquidité, non ?
 
Avec ce blocage, l'assureur fait le pari qu'il y a + de retraits sur ces SCPIs (et SCIs) que de nouvelles souscriptions. C'est sûrement vrai en ce moment, au moins pour celles qui ont baissées leur prix. Par contre à moyen terme ça me semble dangereux. Une fois débloqué, il risque d'avoir un tsunami de retraits et il va être encore + difficile de convaincre de nouveaux investisseurs d'acheter.

Il va en falloir du budget marketing&commercial après pour vendre ces produits là…
 
Triaslau a dit:
Il n’y a pas de problématique de liquidité en assurance vie; c’est l’assureur qui gère la liquidité; ça ne change rien si le sousjacent est gelé; le problème c’est la valorisation ; quand vous avez un produit qui n’est plus en mesure de donner une valeur selon les contrats l’assureur va devoir trouver une solution potentiellement défavorable.

Justement, il dit texto qu'il n'honorera pas cette liquidité [lien réservé abonné] puisque la SDG ne lui offre pas. Je partage l'inquiétude de mes camarades, ça règle temporairement le problème pour l'assureur, mais ça va masquer la réalité de la profondeur du problème. Des parts que des investisseurs veulent vendre mais qui n'apparaîtront plus dans le carnet d'ordres.

L'amélioration sera probablement en partie de façade (arbitrages qui seront faits une fois la possibilité d'arbitrage restaurée), probablement durable (je parie qu'une bonne partie des petits porteurs en AV vont juste oublier le sujet si on ne leur laisse pas faire l'arbitrage là). C'est probablement le moins pire dans le contexte.
 
Axiles a dit:
Justement, il dit texto qu'il n'honorera pas cette liquidité [lien réservé abonné] puisque la SDG ne lui offre pas. Je partage l'inquiétude de mes camarades, ça règle temporairement le problème pour l'assureur, mais ça va masquer la réalité de la profondeur du problème. Des parts que des investisseurs veulent vendre mais qui n'apparaîtront plus dans le carnet d'ordres.

L'amélioration sera probablement en partie de façade (arbitrages qui seront faits une fois la possibilité d'arbitrage restaurée), probablement durable (je parie qu'une bonne partie des petits porteurs en AV vont juste oublier le sujet si on ne leur laisse pas faire l'arbitrage là). C'est probablement le moins pire dans le contexte.
non l'assureur ne dit pas çà - l'article parle d'arbitrage et ne vient pas de l'assureur.

Par ailleurs il est indiqué que les rachats sont toujours autorisés [et donc la liquidité assurée]. C'est la loi, l'assureur ne risque pas de dire l'inverse.

Ce n'est pas dans la presse que vous allez trouver des informations correctes; ils ne cherchent qu'à faire le buzz
 
Axiles a dit:
Justement, il dit texto qu'il n'honorera pas cette liquidité [lien réservé abonné] puisque la SDG ne lui offre pas. Je partage l'inquiétude de mes camarades, ça règle temporairement le problème pour l'assureur, mais ça va masquer la réalité de la profondeur du problème. Des parts que des investisseurs veulent vendre mais qui n'apparaîtront plus dans le carnet d'ordres.

L'amélioration sera probablement en partie de façade (arbitrages qui seront faits une fois la possibilité d'arbitrage restaurée), probablement durable (je parie qu'une bonne partie des petits porteurs en AV vont juste oublier le sujet si on ne leur laisse pas faire l'arbitrage là). C'est probablement le moins pire dans le contexte.
Dans les assurances vie la quasi totalité ou totalité des SCPI doivent être à capital variable et achetées / vendues sans carnet d'ordre.

Clairement ces contrats d'assurance vie perdent leur liquidité et des investisseurs qui voudraient juste arbitrer pour éviter une éventuelle future baisse des parts sont désormais pieds et mains liés.

Qq a compris comment ils justifient le traitement différencié selon acquisition avant ou après 2018 ?
 
Axiles a dit:
Ca y est, on en vient à la réalité de la "liquidité" en assurance-vie en période de crise.

Ce qui est franchement alarmant, c'est que ça montre que 1/3 des SCPI (en valo, 30 mds sur 90) ne sont plus liquides. 1/3 du marché. Affolant quand on y pense. Et c'est sans compter Capimmo, déjà bloquée à l'arbitrage et qui pèse 7,5Mds à elle toute seule [lien réservé abonné]. On est donc plutôt à 40% des SCPI qui ne sont plus liquides...

Pour les 30 mds qui n'apparaissent pas plus haut, la ligne total semble coupée dans l'image au-dessus mais je la remets pour les saint thomas qui n'ont pas envie de faire la somme eux-même ;)

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Cap'Hébergimmo, c'est 0,082Md€
 
Msimmo a dit:
Qq a compris comment ils justifient le traitement différencié selon acquisition avant ou après 2018 ?
les contrats ont du changer à cette date; ils font mention d'une disposition contractuelle qui permet de temporiser les arbitrages; il faudrait la voir pour comprendre comment elle est formulée et ce qu'elle dit vraiment; mais bon çà demanderait du travail journalistique et du sérieux
 
Triaslau a dit:
non l'assureur ne dit pas çà - l'article parle d'arbitrage et ne vient pas de l'assureur.

Par ailleurs il est indiqué que les rachats sont toujours autorisés [et donc la liquidité assurée]. C'est la loi, l'assureur ne risque pas de dire l'inverse.
Même si ça concerne uniquement les arbitrages, c'est quand même une grosse limitation dans la liquidité. Si vous voulez absolument vendre une de ces SCPI, vous devez faire un rachat partiel et paierez donc au minimum aux prélèvements et éventuellement des impôts sur le revenu.

Sur mon contrat Mesplacements Liberté, j'ai pu arbitrer récemment Primovie qui représentait plus de la moitié du contrat. Si j'avais dû faire un rachat, j'aurais payé des impôts.

Triaslau a dit:
Ce n'est pas dans la presse que vous allez trouver des informations correctes; ils ne cherchent qu'à faire le buzz
Je ne vois pas pourquoi vous critiquez cet article, il est juste informatif et il n'y aucune erreur.
 
Axiles a dit:
Ca y est, on en vient à la réalité de la "liquidité" en assurance-vie en période de crise.

Ce qui est franchement alarmant, c'est que ça montre que 1/3 des SCPI (en valo, 30 mds sur 90) ne sont plus liquides. 1/3 du marché. Affolant quand on y pense. Et c'est sans compter Capimmo, déjà bloquée à l'arbitrage et qui pèse 7,5Mds à elle toute seule [lien réservé abonné]. On est donc plutôt à 40% des SCPI qui ne sont plus liquides...
Capimmo est une SCI, pas une SCPI. Si vous voulez faire des additions, il faut prendre toutes les SCI.
Et qui Capimmo et d'autres contiennent aussi des SCPI, donc on ne peut pas faire une simple addition, vous compteriez certaines SCPI en double (le blocage des SCPI étant en partie lié aux ventes par les SCI)

D'ailleurs, dire que 1/3 du marché est bloqué n'a aucun sens. C'est plutôt le ration "nombre de SCPI bloquées/nombre se SCPI" qui serait plus pertinent.
 
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