Tu raisonnes comme si le débit était permanent, or je te confirme que les CIAP sont souvent prises lors d'une pointe de débit de quelques jours, souvent en raison d'une autorisation de découvert mal ajustée d'ailleurs (on y remédie si on bosse bien).
Débit occasionnel ou débit permanent ?
=> On s'en moque.
Premier cas = débit premanent de 100€
=> La banque se refinance à =/= 1% prorata temporis
=> Elle facture le client à 18% prorata temporis
Second cas = débit occasionnel de 100€
=> La banque se refinance à =/= 1% prorata temporis
=> Elle facture le client à 18% prorata temporis
Encore une fois, le débit en compte et les frais de forçages sont deux choses à dissocier.
Le débit en compte est rémunéré par des agios conséquents eu égard au coût du refinancement.
Les commissions de forçages, interventions, CIAP ou autres appellations sont censées rémunérer une prestation qui serait une étude de risques client par client concerné.
Or, pour les banques qui - par souci d'optimiser leur productivité; donc à juste titre - ont automatisé leurs procédures, il n'y a pas de réelle justification économique puisqu'il n'y a quasiment pas d'étude de risque.
Les autres, qui pourtant ont automatisé toutes sortes d'autres procédures, argumentent sur une pseudo étude de risques pour facturer un max leurs clients
1) - Pourquoi n'automatisent t-elle pas ?
2) - En réalité, ainsi que déjà expliqué, seuls quelques dossiers sont réellement regardés (les nouveaux débiteurs). Pour les autres le chargé de portefeuille connait bien ses clients. Il sait très bien par exemple que le salaire va arriver dans quelques jours, donc il paie et "bingo" 10€ ou plus de commission de forçage en plus des 18% d'intérêts débiteurs.
Dans ton raisonnement explique moi donc à quoi sert l'autorisation de découvert, à quoi cela sert il donc d'y fixer une limite si quand elle est dépassée rien ne se passe ?
D'abord, si elle dépassée et, de surcroît, si c'est régulier c'est qu'elle n'est pas au bon niveau (hasard ou truc pour percevoir des commissions ? That is the question).
Ensuite (c'est une redite) le débit va générer 18% d'intérêt débiteurs
Puis, le paradoxe c'est que la commission de forçage va venir encore augmenter le dépassement de découvert, donc les intérêts débiteurs donc, potentielllement, les commissions de forçage.....
Enfin, s'il y avait une vraie étude de risque, on pourrait admettre qu'il y ait rémunération. Mais comme souvent ce n'est pas le cas (connaissance des clients).....
Je dirais même qu'une vraie étude de risque irait plus loin que le seule décision de payer ou de rejeter.
De deux choses l'une
=> ou bien c'est un client sans risque auquel cas son plafond de découvert est ajusté à ses besoins
=> ou bien, au contraire, c'est un client à risques et on supprime l'autorisation de découvert. (Là ce serait dissuasif; en tout cas beaucoup plus que ton argument "Mac Do")
Mais non, on préfère laisser les choses en l'état....."çà paie".