Les frais d'intervention dans le TEG des agios ? (Polémique du jour)

Axiang a dit:
Est-ce qu' à ton époque,:

j'adore cette expression....
mes jeunes collègues me le disent aussi quelquefois ....
ca renforce l'idée dinosaurienne de ma pratique professionnelle.....:shades:
 
Axiang a dit:
Oui mais il y a une différence entre le vouloir et le pouvoir. :clin-oeil:

Est-ce qu' à ton époque, toutes les écritures en Ecartée (forçage) étaient automatisées ?
"Mon époque" comme tu dis, ne remonte pas à Mathusalem car, dans cette hypothèse, je serais certainement beaucoup moins au fait des "choses de la banque".

Quant à cette automatisation elle doit cependant bien remonter à environ 10 ans.
Je le répète, elle repose sur une analyse simple :

=> sur 100 opérations en suspens un très petit nombre est effectivement rejeté.

NB) - Je vous avais demandé vos statistiques mais personne n'a répondu ???


=> Les banques "pointe bic" sont donc censées analyser 100 dossiers de clients pour, en définitive, ne rejeter que 1,2 ou 3 opérations ???
Quelle productivité !!!

=> Inversement les banques automatisées passent, à priori, toutes les opérations et fournissent à leurs chargés de portefeuilles des moyens informatiques pour déceler rapidement les clients vraiment risqués.
Au lieu d'analyser 100 dossiers pour procéder à 3 rejets, elles vont peut-être en analyser seulement 10 pour arriver à ces mêmes 3 rejets

Axiang a dit:
L'employé de banque, il veut bien que ce soit automatisé comme ça pas de CIAP prélevé moins de travail mais sa direction "la Banque" ne veut pas. :triste:

C'est là que le bâts blesse car, automatisation ou non les CIAP sont cependant prélevées.
 
Axiang a dit:
Intéressant ce débat.

Dommage que je n'ai pas le temps de suivre le fil du sujet et de détailler mon point de vue.

Ca, il est vrai que cela manque ! le point de vue d'une personne en activité.

Moi, Pollux 1er, j'attends l'argumentaire avec impatience. :langue:

D'un coté la vieille génération Aristide et de l'autre coté la nouvelle génération Kenko. :clin-oeil:

Au milieu, un polluxien.

Je crois entendre Kenko82. Peut être la même génération élevée aux CIAP et autres frais abusifs.

Attention, les polluxiens se reproduisent vite, pire que des souris.

Personnellement, je prèfère la sagesse de la vieille génération à l'arrogance de la nouvelle.

Bien cordialement

POLLUX1963 le Roi des polluxiens:shades:
 
pollux1963 a dit:
Ca, il est vrai que cela manque ! le point de vue d'une personne en activité.

Moi, Pollux 1er, j'attends l'argumentaire avec impatience. :langue:

Je crois entendre Kenko82. Peut être la même génération élevée aux CIAP et autres frais abusifs.


L'arrogance de la nouvelle génération, elle se débrouille avec le merdier laissé par la vieille génération qui eux ont vécu l'age d'or avec insouciance sans compter les dettes qu'elle nous a laissé. :colere:

Le modèle ne correspond plus dans le contexte économique actuel auquel nous vivons.

C'est plus facile à dire que de le faire ...

pollux1963 a dit:
Attention, les polluxiens se reproduisent vite, pire que des souris.

Personnellement, je prèfère la sagesse de la vieille génération à l'arrogance de la nouvelle.

Bien cordialement

POLLUX1963 le Roi des polluxiens:shades:

Euh oui, les petites souris mais il faut bien les nourrir mais que fait-on quand les ressources se tarissent ?

Et que ces petites souris se rebellent !
 
Dernière modification:
Aristide a dit:
NB) - Je vous avais demandé vos statistiques mais personne n'a répondu ???[/B][/COLOR]

=> Les banques "pointe bic" sont donc censées analyser 100 dossiers de clients pour, en définitive, ne rejeter que 1,2 ou 3 opérations ???
Quelle productivité !!!

Quel intérêt d'avoir des statistiques ? Pour les comparer à quoi ? Pour dimensionner la charge de travail d'un conseiller de clientèle ? Quantifier la prestation de service ?

Attention à ne pas interpréter mes propos comme une généralité :

Les cas où ce n'est pas automatisé, c'est parce que le client est mis sous surveillance : FICP, FCC carte (fraude, utilisation abusive), Interdit judiciaire, fiché FCC chèque, Interdit autre banque (5 ans) et en dépassement de
l'autorisation de découvert.

Exemple 1 :
autorisation de découvert à 500€
solde à -100€
retrait à -50€
position après retrait : -150€ < à facilité de caisse, pas d' écartée-suspens.
==> pas de CIAP, automatisation du paiement.

Exemple 2 :
autorisation de découvert à 500€
solde à -100€
retrait DAB à -50€
prélèvement à -300€
virement à -200€
Position après opérations :
-650€ > -500€ dépassement de la facilité de caisse donc opération de 200€ en Ecartée suspens sur le compte à étudier soit payer soit rejeter.

Si payer (forcer) donc 1 CIAP est généré par l'opération de virement de -200€ qui dépasse l'autorisation de découvert.
Si rejeter donc 1 frais de rejet sur opération pour défaut de provisionnement de compte.

Les CIAP sont aussi plafonnées au même titre que les rejets.


Pour les opérations cartes :
C'est automatisé car nous sommes obligé de payer les opérations de cartes. Pas de rejet possible.
Comment demande t'on au client de restituer la somme qu'il a retiré au DAB, le client a déjà dépensé cette somme et ne veut pas la restituer ?
En général, on lui baisse le plafonds de retrait et de paiement, par mesure de sécurité ou si nous constatons l'utilisation frauduleuse ou abusive. Il y a tout un travail de surveillance et d'alerte si il n' y a pas de retour au solde.

Pour les virements émis : ce sont les rejets qui sont automatisés,
Si pas d'intervention pour valider les virements, ils sont rejetés automatiquement après le cut-off.

Pour les prélèvements : ils ne sont pas automatisés, c'est encore à la mimine.

Pour les retraits d'espèce au guichet, le contrôle est effectué par le guichetier.

Pour les chèques émis pour défaut de provision : interdit chèque et fiché BDF.
 
Axiang a dit:
Les CIAP sont aussi plafonnées au même titre que les rejets.

Plafonnées :colere: faux archi faux, il n'y a pas de texte ou alors donnes moi la référence.

Pour les opérations cartes :
C'est automatisé car nous sommes obligé de payer les opérations de cartes. Pas de rejet possible.
Comment demande t'on au client de restituer la somme qu'il a retiré au DAB, le client a déjà dépensé cette somme et ne veut pas la restituer ?

Alors pourquoi facturer des CIAP sous le pretexte " d'analyser et de décider de payer ou de ne pas payer" Vous êtes obligé de payer, il y a donc facturation abusive qui ne correspond pas en plus au libellé du service.

En général, on lui baisse le plafonds de retrait et de paiement, par mesure de sécurité ou si nous constatons l'utilisation frauduleuse ou abusive. Il y a tout un travail de surveillance et d'alerte si il n' y a pas de retour au solde.

Vous pouvez aussi fournir une carte à demande d'autorisation !!!! Et cela vous le faites souvent ? N'est ce pas une bonne solution ?:embaras:

Quand au 39 opérations citées plus haut, même si c'étaient des retraits, le chargé de clientèle a réfléchi 39 fois ou a t-il réfléchi une fois globalement ?

Vous voyez, c'est ce genre d'abus qui ne passent plus. Il faudrait que vos dirigeants réfléchissent un peu plus sur leurs méthodes, car eux dans leurs beaux bureaux ne prennent pas beaucoup de risques. C'est vous les fantasins sur le terrain qui doivent régler les problèmes.

Un jour sur les CIAP, un directeur d'agence m'a dit que cela l'arrangerait que ce soit suprimé car dans certaines situations cela le mettait mal à l'aise.

J'ai lu aussi que dans certains réseaux bancaires, les directeurs d'agence sont évalués entre autres sur le nombre et le montant de remise demandées.
Doit on comprendre qu'un bon directeur ne demande jamais de remise ?

Bien cordialement
 
Axiang a dit:
Quel intérêt d'avoir des statistiques ?

Tous simplement pour chiffrer réellement le "epsilone" de rejets effectifs par rapport au nombre d'opérations concernées.

Dit autrement est-ce rationnel d'analyser 100 dossiers de clients pour rejeter seulement "epsilone" opérations ? (banques "pointe bic")

N'est-il pas plus productif (donc tant l'intérêt de la banque que des clients car, en définitive, ce sont toujours eux qui paient) de mettre en place les procédures qui permettraient d'analyser seulement 10 dossiers pour rejeter effectivement les même "epsilone" opérations ? (banques automatisées)
 
Qu'est ce que j'ai écrit !

Attention à ne pas interpréter mes propos comme une généralité !!! :colere:

@Pollux : Quand je parle de plafonner les CIAP (comme les rejets), ce n'est pas du réglementaire, pas de directive ou de texte actuellement mais un choix politique ou commercial de certaines banques, une solution de contournement pour éviter les frais abusifs et le mécontentement de certains consommateurs.

La majorité des cartes sont à demande d'autorisation, pas à demande d'autorisation sur le solde du compte des clients mais sur le plafonds d'autorisation de la carte. Cf. les contrats carte.

Un bon directeur est celui qui sait gérer sa relation client.
 
Bonsoir Axiang et merci de participer à cette discussion.

Je pense que l'on devrait généraliser les cartes de type visa electron, cela éviterait beaucoup de soucis, mais ce n'est pas la tendance car moins rentable pour les banques

Ensuite, lorsque l'on m'a donné ma carte bancaire Visa Inter, elle m'a été fournis sans discuter des plafonds. C'est seulement que lorsque j'ai eu des soucis que j'ai demandé de diminuer les plafonds et avec ma conseillère actuelle, nous avons trouvé "les bons montants".

Alors effectivement, je suis en droit de me poser la question sur le devoir de conseil de mon conseiller. Il avait l'obligation de surveiller mon compte car la banque me facturait des commissions de suivi (pour les comptes débiteurs de plus de 60 jours par trimestre), il se rendait bien compte qu'il y avait un problème.

Mon neveu, conseiller au CA, m'a lui même dit qu'il y avait faute car il lui arrive souvent de diminuer les plafonds ou de proposer une carte type electron. Je rappelle que la carte est la proprièté de la banque. Mais mon ancien conseiller a favorisé la perception de CIAP. Je lui ai demandé plusieur fois de lever le pied, mais non on laisse s'enfoncer le client. Maintenant ça va mais je ne laisse pas tomber et j'obtiendrais le remboursement d'une grande partie des frais. Maintenant, je commence à mieux comprendre le système et je vois bien que l'on m'a pris pour une vache à lait car des solutions existaient.

Bien cordialement
 
Une thérapie pour traiter les symptômes de l'achat impulsif aurait aussi pu résoudre le problème et sans frais en plus, c'est remboursé par la sécu et la mutuelle.
 
Encore un donneur de leçon qui n'a jamais eu de problèmes.

Et revenons sur le fond, les pratiques des banques que l'on peut qualifier de vols.

En plus c'est pas bien d'abuser des malades.

Bien cordialement
 
Axiang a dit:
Exemple 1 :
autorisation de découvert à 500€
solde à -100€
retrait à -50€
position après retrait : -150€ < à facilité de caisse, pas d' écartée-suspens.
==> pas de CIAP, automatisation du paiement.

Exemple 2 :
autorisation de découvert à 500€
solde à -100€
retrait DAB à -50€
prélèvement à -300€
virement à -200€
Position après opérations :
-650€ > -500€ dépassement de la facilité de caisse donc opération de 200€ en Ecartée suspens sur le compte à étudier soit payer soit rejeter.

Si payer (forcer) donc 1 CIAP est généré par l'opération de virement de -200€ qui dépasse l'autorisation de découvert.
Si rejeter donc 1 frais de rejet sur opération pour défaut de provisionnement de compte.

Les CIAP sont aussi plafonnées au même titre que les rejets.


Pour les opérations cartes :
C'est automatisé car nous sommes obligé de payer les opérations de cartes. Pas de rejet possible.
Comment demande t'on au client de restituer la somme qu'il a retiré au DAB, le client a déjà dépensé cette somme et ne veut pas la restituer ?
En général, on lui baisse le plafonds de retrait et de paiement, par mesure de sécurité ou si nous constatons l'utilisation frauduleuse ou abusive. Il y a tout un travail de surveillance et d'alerte si il n' y a pas de retour au solde.

Pour les virements émis : ce sont les rejets qui sont automatisés,
Si pas d'intervention pour valider les virements, ils sont rejetés automatiquement après le cut-off.

Pour les prélèvements : ils ne sont pas automatisés, c'est encore à la mimine.

Pour les retraits d'espèce au guichet, le contrôle est effectué par le guichetier.

Pour les chèques émis pour défaut de provision : interdit chèque et fiché BDF.

Bonjour à tous,

Nouveau sur ce forum, je viens de dévorer ce topic pour essayer de trouver un eclaircissement.
Je suis client Société Générale et ma banque me facture des commissions d'intervention EN PLUS d'un rejet de prélèvement ainsi que sur mes opérations carte bleue.
Malgré mes différentes réclamations auprès de ma conseillère, celle ci me reponds que c'est normal. En comparant les conditions tarifaires de différents établissements, je constate qu'ils précisent que les CI sont incluses dans le montant du rejet, la SG ne précise rien.
Quelqu'un (conseiller de clientèle SG ou client) pourrait-il me dire si mon agence facture à tort ces commissions ou si c'est normal au sein du groupe SG ?

Merci par avance pour vos réponses.
Cordialement.
 
En fait j'ai l'impression que le fait que l'opération se soit présentée en dépassement soit facturée, mais que les frais de rejets liés à l'opération n'engendre pas eux même une nouvelle commission de dépassement, c'est comme cela qu'il faut à mon sens comprendre cette jolie phrase........

En gros si un AVP e 100 € engendre un dépassement (il engendrera une CIAP), et en plus des frais de rejets de mettons 20 €.


Donc deux écritures sur le compte, seule la seconde, les frais de rejets ne créeront pas de CIAP supplémentaires.

Ca se discute je l'avoue, manquerait plus que les CIAP engendrent elles mêmes des CIAP ;).

Sur le fond par contre cela ne me choque pas tant que ça, rejets et dépassement étant deux choses différentes et pas forcément incompatibles.
 
Merci pour cette réponse. Ce qui me gêne moi c'est l'article de loi qui dit "Pour les incidents de paiement autres que le rejet d'un chèque, les frais bancaires perçus par la banque du payeur au titre d'un incident ne peuvent excéder le montant de l'ordre de paiement rejeté, dans la limite d'un plafond de 20 euros.


Les frais bancaires perçus par la banque du payeur à l'occasion d'un incident de paiement comprennent l'ensemble des sommes facturées par la banque du payeur au titulaire du compte, quelles que soient la dénomination et la justification de ces sommes"

La banque a donc trouvé un moyen d'arrondir ses caisses en facturant des commissions sur des opérations plafonnées par la loi...
 
On est plein dans le débat de la définition juridique des CIAP, chacun défendant sont point de vue. Le mien étant au centre des deux visions. La réponse sera donné dans les mois prochains par les tribunaux semblent-ils.

En ce qui me concerne, facturer les infraction, oui, mais le faire sans laisser la moindre discussion possible. Il y des facturation qui sont difficile à avaler pour les clients notamment avec les opérations effectuées le même jours et certaines règles comptables ou de date de valeur ou d'opération, éclaircir tout cela, rendrait la règle bien plus claire.

Un peu moins de commissions pour les banques certes, mais également un peu plus d'objectivité.

Je ne suis pas contre les CIAP, seulement, une partie sensible d'entres elles restent discutables et ce sont celles-ci que j'aimerais voir disparaitre, il faut juste revoir les modalité de leur déclenchement.

Mais les banques ayant choisi le terrain du droit ont voulu changer leur définition et cela risque de se retourner contre elles. Tant pis, elle s'en sortiront de toute façon.

Une règle contractuelle se doit d'être claire et limpide, ce qui n'est pas clairement le cas pour les CIAP, j'espère qu'il sera rapidement levé.
 
Je ne suis pas contre les CIAP non plus mais alors qu'elles soient facturées réellement quand l'opération est acceptée, ce qui n'est pas mon cas.
Je suis d'accord avec Pollux qui propose une tarification au prorata... j'ai une CI facturée 8.90€ pour une opération carte bleue de 0.85€... c'est n'importe quoi, autant que les rejets de prélèvement égaux au montant du rejet.
 
Voyd a dit:
autant que les rejets de prélèvement égaux au montant du rejet.

Pour ça faut s'en prendre au législateur, c'est lui qui a plafonné les rejets à 20 € et au montant de l'AVP pour les montants inférieurs à 20 €.

Avant en moyenne les frais de rejets AVP étaient inférieurs :).
 
Bonjour,

Y a pas que Voyd qui n'est pas content de la SG ! :ironie:

https://www.moneyvox.fr/banque/actualites/13721/le-pere-de-xavier-bertrand-attaque-la-societe-generale-aux-prudhommes


Avant en moyenne les frais de rejets AVP étaient inférieurs

Cà, je n'en suis pas sur, sinon pourquoi les plafonner ?:embaras:

Le législateur intervient toujours pour mettre fin aux abus. Tiens, j'ai cru lire qu'un sénateur avait questionné Bercy suite à l'article de 60 millions.:shades:

N'empéche que je viens de vérifier sur mes CG à la BPVF, les frais de rejet inclus bien la commission d'intervention. Ils étaient pas si mal que cela à la BPVF.:clin-oeil:

Bonne journée,
 
Bizarrement je pense qu'avec ce monsieur la discussion sera possible :rolleyes:
 
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