La pension des retraités

Argg a dit:
vivre jusqu'à 60 ans dans un appartement naze avec un niveau de vie médiocre
Ça, ça n’a aucun rapport avec la retraite…
 
Argg a dit:
Donc vivre jusqu'à 60 ans dans un appartement naze avec un niveau de vie médiocre pour enfin hériter et profiter de l'EHPAD ? ça fait pas rêver.
Sans compter que les héritages risquent d'être beaucoup plus taxées vus les problèmes budgétaires de la France.
Déjà, si on sait qu'on va hériter, on n'a pas besoin d'épargner autant. La personne qui va hériter d'une baraque à 500K à 60 ans n'est pas dans la même situation que celle qui n'héritera de rien, et pourra donc "profiter" avant 60 ans.

Le problème dans cette histoire c'est que tout le monde n'hérite pas !
 
Dernière modification:
Philomene a dit:
Déjà, si on sait qu'on va hériter, on n'a pas besoin d'épargner autant. La personne qui va hériter d'une baraque à 500K à 60 ans n'est pas dans la même situation que celle qui n'héritera de rien, et pourra donc "profiter" avant 60 ans.
Il faut déjà avoir assez de liquidités pour payer les droits......:sick:
 
Philomene a dit:
Déjà, si on sait qu'on va hériter, on n'a pas besoin d'épargner autant. La personne qui va hériter d'une baraque à 500K à 60 ans n'est pas dans la même situation que celle qui n'héritera de rien, et pourra donc "profiter" avant 60 ans.

Le problème dans cette histoire c'est que tout le monde n'hérite pas !
N'oublions pas non plus que même l'enfant de parents très riches ne sait pas à quel âge il va hériter.
En dehors du cynisme ou de la moralité, ce futur riche héritier est obligé de se comporter comme tout le monde, et en plus personne ne sait non plus si il sera encore là, au moment de l'héritage...
 
Argg a dit:
Donc vivre jusqu'à 60 ans dans un appartement naze avec un niveau de vie médiocre pour enfin hériter et profiter de l'EHPAD ? ça fait pas rêver.
Sans compter que les héritages risquent d'être beaucoup plus taxées vus les problèmes budgétaires de la France.
Bah sinon tu peux aussi faire en sorte de vivre une belle vie sans attendre l'héritage. Certains y arrivent. Et ils sont plus nombreux qu'on le pense.
 
Voilà un article et un tableau à consulter pour enfin faire la distinction entre les retraites des ex-fonctionnaires !
Et oui, tous ne sont pas des nantis 😉
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<les anciens agriculteurs à CARRIERE COMPLETE sont près à échanger contre la leur
 
Nivelle a dit:
<les anciens agriculteurs à CARRIERE COMPLETE sont près à échanger contre la leur
Le agriculteurs ne cotisent quasiment pas et c’est souvent la vente de l’exploitation qui tient lieu de capital retraite.
 
Jaumep: renseigne toi sérieusement
- 65 % de la surface cultivée e France est en location = il n'y a rien à vendre
_ les charges sociales c'est environ 39 % du revenu net validé par une comptabilité contrôlée officiellement
 
Nivelle a dit:
Jaumep: renseigne toi sérieusement
- 65 % de la surface cultivée e France est en location = il n'y a rien à vendre
_ les charges sociales c'est environ 39 % du revenu net validé par une comptabilité contrôlée officiellement
Non mais je ne conteste pas la situation difficile des agriculteurs ( la moitié de la famille est encore dans le maraîchage et l’arboriculture ).
Je rappelle simplement que la modicité des retraites résulte d’un choix d'indépendance culturel dans le milieu agricole.
On ne peut pas, à la fois, toucher une retraite et ne pas cotiser.
 
Jaumep a dit:
Le agriculteurs ne cotisent quasiment pas et c’est souvent la vente de l’exploitation qui tient lieu de capital retraite.
C'est aberrant comme système.
Quel entrepreneur ouvrirait une société si on lui disait: vous n'en tirerez quasi rien comme revenu au fil de l'eau, mais en trimant dur, vous aurez un pactole à la retraite...?
 
moietmoi a dit:
C'est aberrant comme système.
Quel entrepreneur ouvrirait une société si on lui disait: vous n'en tirerez quasi rien comme revenu au fil de l'eau, mais en trimant dur, vous aurez un pactole à la retraite...?
Pas si aberrant que ça...
Il n'y a pas si longtemps, génération née dans les 1930 1940, entrepreneurs avaient fait le choix de ne cotiser que le minimum et encore pour 1 seul des 2 ! Et il a eu une bonne retraite, voir très bonne ! La pension de reversion n'est pas mal non plus ! Auxquelles se rajoutent des revenus fonciers sur le locaux conservés lors de la vente de l'entreprise !
 
ça a changé :arrive à la retraite ceux nés en 1960 : ils ont cotisé et changerait les yeux fermés leur pension contre celle des fonctionnaires
 
moietmoi a dit:
C'est aberrant comme système.
Quel entrepreneur ouvrirait une société si on lui disait: vous n'en tirerez quasi rien comme revenu au fil de l'eau, mais en trimant dur, vous aurez un pactole à la retraite...?
Non mais c’est pas un système, c’est un mode de fonctionnement courant.
Bon pour faire court:
Historiquement les agriculteurs ont toujours eu une mentalité assez individualiste; d’autres parlent d’amour de la liberté, c’est au choix; les systèmes de cotisations solidaires sont plutôt issus du monde ouvrier.
Toujours est-il que les agriculteurs ont très peu cotisé, par choix, pas parce que ont les y a obligé.
Par contre traditionnellement on préparait ses vieux jours selon deux voies:
- solidarité familiale: le fiston reprenait la ferme
- vente de tout ou partie du capital ( bâtiment, outils, terres, bétails ou autre).
En fait les agriculteurs ont majoritairement préféré la capitalisation et la solidarité intra familiale au modèle issu du combat syndical dans les usines.
Encore une fois je ne conteste pas les difficultés du monde agricole ( par ailleurs il n’y a pas un monde agricole mais plusieurs aux situations et intérêts très variables) donc ne m’opposez pas les problèmes de revenus où autres.
 
Sans a dit:
entrepreneurs avaient fait le choix de ne cotiser que le minimum et encore pour 1 seul des 2 ! Et il a eu une bonne retraite, voir très bonne ! La

Jaumep a dit:
Non mais c’est pas un système, c’est un mode de fonctionnement courant.
Bon pour faire court:
Historiquement les agriculteurs ont toujours eu une mentalité assez individualiste; d’autres parlent d’amour de la liberté, c’est au choix; les systèmes de cotisations solidaires sont plutôt issus du monde ouvrier.
Toujours est-il que les agriculteurs ont très peu cotisé, par choix, pas parce que ont les y a obligé.
Par contre traditionnellement on préparait ses vieux jours selon deux voies:
- solidarité familiale: le fiston reprenait la ferme
- vente de tout ou partie du capital ( bâtiment, outils, terres, bétails ou autre).
En fait les agriculteurs ont majoritairement préféré la capitalisation et la solidarité intra familiale au modèle issu du combat syndical dans les usines.
Encore une fois je ne conteste pas les difficultés du monde agricole ( par ailleurs il n’y a pas un monde agricole mais plusieurs aux situations et intérêts très variables) donc ne m’opposez pas les problèmes de revenus où autres.
Je ne parle pas du montant de la retraite.
Mais du revenu.
Aucun entrepreneur n'accepterait de ne quasi pas se payer à vie et d'avoir du patrimoine à la fin.
Le business model est aberrant.
 
moietmoi a dit:
Je ne parle pas du montant de la retraite.
Mais du revenu.
Aucun entrepreneur n'accepterait de ne quasi pas se payer à vie et d'avoir du patrimoine à la fin.
Le business model est aberrant.
Et les revenus d'actifs ont été plus que confortables !
Mais c'était une autre époque 😉 où on pouvait s'exonérer de certaines obligations ... entre autres fiscales 😉
 
C'est bien parce que le sujet de la répartition est par construction constitutif de jalousies, de rancoeurs et globalement d'opposition des Français les uns contre les autres que la retraite par capitalisation est un impératif moral, dans une société si fragmentée que la notre.

Je ne sais pas si mes parents auront eu une meilleure vie que la mienne, mais les outils financiers à notre disposition pour la retraite ne devraient pas servir à créer ainsi de la rancoeur, en dépouillant une génération au profit de l'autre.
 
moietmoi a dit:
Je ne parle pas du montant de la retraite.
Mais du revenu.
Aucun entrepreneur n'accepterait de ne quasi pas se payer à vie et d'avoir du patrimoine à la fin.
Le business model est aberrant.
Ben oui c’est bien ce que je disais on parle pas de la même chose.
Le sujet de ce fil et le message qui m’a fait intervenir est: la retraite.
Le problème du revenu est différent.
Même les agriculteurs qui ont eu de gros revenus ( il y en a eu et il y en a encore) ont la plupart du temps de toute petites retraites ou pas du tout puisqu’ils n’ont pas cotisé.
Et puis vous parlez de « business model » et voyez l’agriculture comme une filière professionnelle homogène avec des règles communes de fonctionnement un peu comme si on choisissait entre devenir pompier ou infirmier.
Ça n’a rien à voir; il y a vraiment plusieurs modèles agricoles, selon l’objet de l'exploitation ( élevage, maraîchage, céréales, arboriculture) , les régions, les modes de fonctionnement ( bio , traditionnels, raisonnés), la taille etc etc.
Tous ne sont pas dans les mêmes difficultés et ce n’est certainement pas le problème de la retraite qui est la priorité dans le monde agricole.
 
Nivelle a dit:
ça a changé :arrive à la retraite ceux nés en 1960 : ils ont cotisé et changerait les yeux fermés leur pension contre celle des fonctionnaires
Cette génération dont vous parlez ( années 60 ) n’a pas plus cotisé que les précédentes et a globalement suivi le modèle des parents.
Mais je pense que vous projetez sur le monde agricole un souci, qui pour être réel, n’est pas la priorité des paysans.
Les agriculteurs ne veulent pas devenir des fonctionnaires et préféreront toujours les systèmes par capitalisation et la transmission intra familiale.
 
Axiles a dit:
C'est bien parce que le sujet de la répartition est par construction constitutif de jalousies, de rancoeurs et globalement d'opposition des Français les uns contre les autres que la retraite par capitalisation est un impératif moral, dans une société si fragmentée que la notre.

Je ne sais pas si mes parents auront eu une meilleure vie que la mienne, mais les outils financiers à notre disposition pour la retraite ne devraient pas servir à créer ainsi de la rancoeur, en dépouillant une génération au profit de l'autre.
Rassurez-vous, la Jalousie et la Rancoeur sauront s’adapter à un système de retraite par capitalisation.
 
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