Bonjour,
Oui, je sais tout cela et suis d'accord.
Mais ce n'est pas le sujet qui est l'incidence en réduction du TEG/TAEG en présence d'intérêts intercalaires d'un différé externe/anticipation liés à une phase de préfinancement
Dans une offre préalable de prêt ou, n'ayant pas connaissance de la date exacte de mise à disposition des fonds,
il n'y a que des échéances pleines, ce n'est pas l'exemple "5bis" qui s'applique mais l'exemple "4".
Sauf que désormais (Décret N° 2016-607 du 13 mai 2016) ce n'est plus une actualisation en jours (comme TRI Paiement de Excel) mais une actualisation en fraction d'année qui doit être effectuée.
Et concernant l'incidence des intérêts intercalaires d'un différé externe/anticipation liés à une phase de préfinancement avec cet exemple "4"
l'allongement de durée conduit inévitablement à une réduction du TEG/TAEG.
A noter que, partant de l'exemple "5bis" le critère "Nbj" de 15 jours dans la méthode "2" devient "0 jour" puisqu'il n'y a pas d'échéance brisée.
Dès lors l'exemple "5bis - méthode 2" est équivalent à l'exemple "4".
Et pour la méthode 1 de cet exemple 5bis le décret présente une insuffisance (= anomale de rédaction) car si le Nbj de 46 jours dans l'exemple de cette échéance brisée devenait "0 jour" en se situant dans le cas évoqué de seulement des échéances pleines, nous aurions un exposant négatif sur la partie additionnelle.
Il manque la précision (Nbj- (365/12
)) supérieur à zéro.
Et là encore, en échéance pleines l'on retombe sur l'exemple "4
"
je propose donc un fil spécifique à cette question du 5 bis afin de ne pas encombrer le fil lombar
Comme vous voulez ainsi que déjà dit.
Mais ce ne semble pas utile si c'est pour traiter de l'incidence en réduction du TEG/TAEG d'un allongement de la durée.
Avec une échéance brisée dans une période de différé/anticipation l'exemple 5bis s'appliquera effectivement mais la conséquence sera strictement identique.
Edit
LatinGrec a dit:
la fonction TRI ne donne qu'un seul résultat, mais selon quelle méthode ? la 1 ou la 2 ?
le 5 bis commence par un calcul d'ajustement de l'échéance, ce qu'à ma connaissance la fonction TRI ne réalise pas.
C'est la pratique de "l'échéance figée" - quasiment inutilisée pour les crédits aux particuliers - qui se différencie de celle des "amortissements figés".
Mais dans le cas évoqué dune période de différé externe/anticipation où il n'y a que des intérêts payés il y a forcément deux paliers d'échéances différents, une première période avec seulement des intérêts et une seconde avec part d'intérêts et d'amortissement.
Au niveau du calcul du TEG/TAEG, c'est exactement comme s'il s'agissant d'un crédit amortissable en deux paliers d'échéances progressive ou dégressives d'ailleurs.
Le lissage de l'échéance constante figée que vous évoquez ci-dessus n'est pas du tout envisageable dans un crédit avec différé/anticipation; si non ce serait un crédit classique directement amortissable avec une durée totale plus longue incluant la durée du préfinancement.
Pour résumer
=> Échéances pleines, constantes ou no :
+ Exemple "4" à utiliser
=> Première échéance brisée
+ Exemple "5bis" à utiliser
=> Dans tous les cas l'accroissement de durée liée aux intérêts de la phase de préfinancement/différé externe/anticipation conduit à une réduction du TEG/TAEG.
Cdt