Jurisprudence
Contributeur régulier
Aristide a dit:Bonjour,
Hum!...Hum!... Hum !!!
1) - Permettez moi d'attirer d'abord votre attention sur le fait que vous débordez sur un sujet qui dépasse le cadre initial de ce post.
Il va donc sans dire que personne ne viendra me reprocher de vous suivre - ne serait-ce qu'à titre de parenthèse - sur ce terrain là.
2) - Vous menez une action en justice pour un calcul lombard illégal qui vous génère une charge indue de quelques euros sur une échéance brisée.
OK; pas d'objection c'est votre droit.
Mais, excusez moi, j'ai du mal à comprendre la logique de votre raisonnement ci-dessous:
En effet, parallèlement, cela semble ne vous faire "ni chaud ni froid" d'avoir à payer - tous les ans de votre vie de contribuable - quelques dizaines/centaines d'impôts supplémentaires pour payer lesdits fonctionnaires et assimilés ???
Même s'il s'agit d'une boutade je ne partage pas du tout ce point de vue.
3) - Vous développez une argumentation sur "l'absence de consentement au coût du crédit".
OK; elle peut s'entendre et se défendre.
Mais alors dans le cas d'espèce objet de la décision de la cour d'appel de Nouméa joint ci-dessus, le juge ignore totalement cette argumentation; le non consentement au coût du crédit ne semble pas du tout lui poser problème !
Il invoque deux motifs à sa décision:
+ Un premier qui est (était à l'époque du crédit en cause) vrai = "En effet, le mois normalisé n’est utilisé que pour le calcul du TEG"
+ Un second qui est inexact ainsi que le l'ai démontré ci-dessus =" En effet, le mois normalisé n’est utilisé(que pour le calcul du TEG par équivalence)et non pour calculer le montant des versements".
En plus il s'agit là d'une affirmation péremptoire sans démonstration (et pour cause ???) qui - en revanche - valide parfaitement votre autre commentaire :
=> mais à condition, ne croyez vous pas, d'y ajouter "ceux qui sont censés les appliquer et bien rendre la JUSTICE" ?
Cdt
Loin de moi l'idée de provoquer une quelconque polémique, et mon propos était en fait de l'humour.
Je ne cherche pas à critiquer la justice, ni le magnifique travail des juges et magistrats.
Je soulève juste un point dont tout le monde sera d'accord, d'autant que nous en avons souvent parlé dans les différents Forums : il arrive que des articles du code (peu importe lequel) soit rédigés de manière incompréhensible ou sujet à diverses interprétations, sans compter un empilement de textes qui finit par rendre le Droit illisible.
Et comme chacun le sait, trop de lois tue la Loi.
Et je voulais juste dire que si certains textes étaient plus clairs, les juges et magistrats auraient moins de boulot.
Et précisément, l'exemple cité précédemment de l'annexe c) au 331-1, où le nouveau décret de 2016 a rajouté "l'intérêt débiteur" qui n'existait pas dans la version de 2002, en est le plus parfait exemple. Ne croyez-vous pas que si en 2002 les termes "intérêt débiteur" avaient déjà été présents, des milliers de pages de papier auraient été évitées compte tenu de la polémique créée par la lecture de cette fameuse annexe ?
Tout cela n'est que mon point de vue, étant entendu que je ne suis aucunement juriste, mais simple citoyen un peu curieux.
Bien cordialement.