Bonjour,
sipayung a dit:
Néanmoins, que diriez-vous pour ce cas d'école,
Je dirais plusieurs choses :
1) - Qu'il s'agit, là encore "
d'un grand n'importe quoi !",
2) - Qu'il s'agit d'un "bidouillage" qui ne nient pas du tout,
3) - Que s'il émane d'un juge/tribunal c'est un preuve supplémentaire d'incompétence,
4) - Que si l'avocat de l'emprunteur n'est pas capable de démonter cet "enfumage" c'est aussi de l'incompétence,
5) - Qu'en revanche, si c'est le fait de la banque c'est de la malhonnêteté,
6) - Que l'on ne peut pas à la fois - dans une même formule - utiliser le mois normalisé de 365j/12 =30,41666j et - simultanément - le mois de 360j/12 = 30j; c'est l'une ou bien c'est l'autre !
7) - Que, la multiplication ayant la propriété de "commutativité" :
=> Avec :
+ 30,41666 = 365/12
+ (365/12)/365 = 12
=> Votre équation:
97.800€ x 5,05% x 23 jours/30 x (30.416666/365) = 315,54€
=> Peut tout aussi bien s'écrire :
+ 97.800€ x 5,05% x 23 jours/30 x (30.416666/365)
ou
+ 97.800€ x 5,05% x 23 jours/30 x (1/12)
ou
+ 97.800€ x 5,05% x 23 jours/30 /(12)
ou
+ 97.800€ x 5,05% x 23 jours/(
360)
Autrement dit le "bidouillage" que vous avez présenté comme cas d'école a transformé la méthode du mois normalisé en "Exact/360" qui est formellement prohibée !!!
Membre39498 a dit:
Je pense que Marioux a raison, en matière de crédit immobilier, pour les échéances brisées et depuis le décret du 13 mai 2016, on peut être amené à retenir le diviseur 366 (Cf. annexe au décret, partie III, remarque C, iii : "la durée en jours est obtenue en excluant le premier jour et en incluant le dernier et elle est exprimée en années en divisant le nombre obtenu par le nombre de jours (365 ou 366) de l'année complète en remontant du dernier jour au même jour de l'année précédente ;")
Bien entendu qu'une banque peut opter pour la méthode "Exact/Exact" d'autant qu'elle est plus favorable pour l'emprunteur.
D'ailleurs, ainsi que rappelé ci-dessus, en pratique, c'est le cas le plus courant :
Aristide a dit:
C'est pour cela que, pour les échéances brisées, avant le décret no 2016-607 du 13 mai 2016, généralement, c'est la méthode "Exact/Exact" qui était utilisée......
Et il est plus que probable que lesdites banques dont les budgets (temps et euros) sont toujours insuffisants pour satisfaire les chantiers prioritaires ne passeront pas du temps, ni dépenseront de l'argent, pour modifier leurs centaines de logiciels concernés.
Mais
"pouvoir" ne signifie pas
"devoir" et, depuis le décret no 2016-607 du 13 mai 2016 les banques qui utiliseraient, désormais, la méthode du mois normalisé,
donc avec un dénominateur de 365 jours dans tous les cas, seraient parfaitement dans la légalité.
Cdt