Aristide
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Bonjour, pour répondre à votre question, il s'agissait d'un emprunt immobilier pour l'achat de notre résidence principale qui comportait une dépendance que nous avons totalement aménager par la suite en laboratoire alimentaire avec un autre emprunt, professionnel celui-ci..vivien a dit:bonjour,
Pas sur l'application de l'année lombarde ni sur le délai de prescription.
J'ai vu un dossier sur Vannes qui a été considéré par le TGI comme un financement mixte et le tribunal a fait ressortir les caractéristiques d'un crédit pro.
Je posais aussi la question pour savoir s'il y a une garantie OSEO, auquel cas si la situation venait à se détériorer (ce que bien évidemment je ne souhaite pas) l'étude de cette garantie serait indispensable, car comme tu le sais, il y a une grande incompréhension des clients dans la portée de cette garantie
Bonne journée.
JLC75 a dit:"....
Le montant des intérêts doit être calculé sur une année civile lorsque le prêt s'adresse à une personne physique n'agissant pas pour des besoins professionnels...."
c) L’écart entre les dates utilisées pour le calcul du TAEG, ainsi que pour celui du taux débiteur, est exprimé en années ou en fractions d’années. Une année compte 365 jours, ou, pour les années bissextiles, 366 jours, 52 semaines ou 12 mois normalisés. Un mois normalisé compte 30,416 66 jours (c’est-à-dire 365/12), que l’année soit bissextile ou non.
Lorsque l’écart entre les dates utilisées pour le calcul ne peut être exprimé en nombre entier de semaines, de mois ou d’années, il est exprimé en nombre entier de l’une de ces périodes en combinaison avec un nombre de jours.
En cas d’utilisation de jours :
i) Chaque jour est compté, y compris les week-ends et les jours fériés ;
ii) L’intervalle de temps est calculé par périodes normalisées et ensuite par jours en remontant jusqu’à la date du prêt initial
iii) La durée en jours est obtenue en excluant le premier jour et en incluant le dernier et elle est exprimée en années en divisant le nombre obtenu par le nombre de jours (365 ou 366) de l'année complète en remontant du dernier jour au même jour de l'année précédente ;
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Donc, suivant mon interprétation, dans l'exemple ci-dessus l'on devrait désormais calculer en deux fois:En cas d’utilisation de jours :
i) Chaque jour est compté, y compris les week-ends et les jours fériés ;
ii) L’intervalle de temps est calculé par périodes normalisées et ensuite par jours en remontant jusqu’à la date du prêt initial
Aristide a dit:Question aux juristes
Avant le décret N° 2016-607 du 13 mai 2016 quand il s'agissait de calculer le nombre de jours portant intérêts et donc le montants desdits intérêts d'une échéance brisée l'on comptait directement le nombre de jours qui séparait la date de mise à disposition des fonds de la date de la première échéance.
Par exemple une mise à disposition des fonds le 5/06/2020 avec une première échéance le 10/07/2020 donnait:
+ 25 jours pour juin
+ 10 jours pour juillet
=> Soit un total de 35 jours
Mais le décret ci-dessus prévoit:
Donc, suivant mon interprétation, dans l'exemple ci-dessus l'on devrait désormais calculer en deux fois:
+ Une première fois sur un mois normalisé du 10/07/2020 au 10/06/2020
+ Puis une seconde fois en nombre de jours exact du 5/06 au 10/06/2020
Les résultats ne sont pas identiques.
Si l'on suppose un prêt de 200.000€ au taux débiteur contractuel de 2% l'on obtiendrait:
=> Avant décret N° 2016-607 du 13 mai 2016
+ 200.000€ x 2% / 366 x 35 = 382,51€
=>=> Après décret N° 2016-607 du 13 mai 2016
+ Un mois normalisé = 200.000€ x 2% / 12 = 333.33333...33€
+ Du 5/6 au 10/6 = 200.000 x 2% / 366 x 5 = 54,644808....€
=> Soit un total de 387,978145....€ arrondi à 387,98€
Dans cet exemple la différence est donc de 5,47€ en plus si l'on applique le décret mais, fonction des dates concernées, dans d'autres situations c'est exactement le contraire.
NB) - Notez que cette différence est du même ordre de grandeur que le surcoût en intérêts d'un calcul "exact/360" d'une échéance brisée.
Membre39498 et moi avons souvent échangé sur ce point.
Son interprétation du décret ci-dessus évoqué diffère de la mienne.
L'avis éclairé d'éminents juristes serait donc intéressant.
Merci
Cdt
Je pense qu'il faudrait demander cela à Gérard Biardeaud. C'est le seul, à ma connaissance, qui maîtrise à la fois l'aspect juridique et mathématique de ce type de question. L'avez-vous interrogé?
Merci @Aristide. C'est précisément à cette discussion édifiante que je pensais.Aristide a dit:Question aux juristes
Avant le décret N° 2016-607 du 13 mai 2016 quand il s'agissait de calculer le nombre de jours portant intérêts et donc le montants desdits intérêts d'une échéance brisée l'on comptait directement le nombre de jours qui séparait la date de mise à disposition des fonds de la date de la première échéance.
Par exemple une mise à disposition des fonds le 5/06/2020 avec une première échéance le 10/07/2020 donnait:
+ 25 jours pour juin
+ 10 jours pour juillet
=> Soit un total de 35 jours
Mais le décret ci-dessus prévoit:
Donc, suivant mon interprétation, dans l'exemple ci-dessus l'on devrait désormais calculer en deux fois:
+ Une première fois sur un mois normalisé du 10/07/2020 au 10/06/2020
+ Puis une seconde fois en nombre de jours exact du 5/06 au 10/06/2020
Les résultats ne sont pas identiques.
Si l'on suppose un prêt de 200.000€ au taux débiteur contractuel de 2% l'on obtiendrait:
=> Avant décret N° 2016-607 du 13 mai 2016
+ 200.000€ x 2% / 366 x 35 = 382,51€
=>=> Après décret N° 2016-607 du 13 mai 2016
+ Un mois normalisé = 200.000€ x 2% / 12 = 333.33333...33€
+ Du 5/6 au 10/6 = 200.000 x 2% / 366 x 5 = 54,644808....€
=> Soit un total de 387,978145....€ arrondi à 387,98€
Dans cet exemple la différence est donc de 5,47€ en plus si l'on applique le décret mais, fonction des dates concernées, dans d'autres situations c'est exactement le contraire.
NB) - Notez que cette différence est du même ordre de grandeur que le surcoût en intérêts d'un calcul "exact/360" d'une échéance brisée.
Membre39498 et moi avons souvent échangé sur ce point.
Son interprétation du décret ci-dessus évoqué diffère de la mienne.
L'avis éclairé d'éminents juristes serait donc intéressant.
Merci
Cdt
Edit
Je n'avais pas vu le post d'Agra07 avant de publier cette question
" Je crois me souvenir que @Aristide et @Membre39498 n'étaient pas tout à fait d'accord sur la façon légale de calculer des intérêts sur une période rompue et qu'il en résultait un écart de 1 ou 2€ entre les deux manières sur l'exemple choisi. "
Bonjour @AristideAristide a dit:Question aux juristes
Avant le décret N° 2016-607 du 13 mai 2016 quand il s'agissait de calculer le nombre de jours portant intérêts et donc le montants desdits intérêts d'une échéance brisée l'on comptait directement le nombre de jours qui séparait la date de mise à disposition des fonds de la date de la première échéance.
Par exemple une mise à disposition des fonds le 5/06/2020 avec une première échéance le 10/07/2020 donnait:
+ 25 jours pour juin
+ 10 jours pour juillet
=> Soit un total de 35 jours
Mais le décret ci-dessus prévoit:
Donc, suivant mon interprétation, dans l'exemple ci-dessus l'on devrait désormais calculer en deux fois:
+ Une première fois sur un mois normalisé du 10/07/2020 au 10/06/2020
+ Puis une seconde fois en nombre de jours exact du 5/06 au 10/06/2020
Les résultats ne sont pas identiques.
Si l'on suppose un prêt de 200.000€ au taux débiteur contractuel de 2% l'on obtiendrait:
=> Avant décret N° 2016-607 du 13 mai 2016
+ 200.000€ x 2% / 366 x 35 = 382,51€
=>=> Après décret N° 2016-607 du 13 mai 2016
+ Un mois normalisé = 200.000€ x 2% / 12 = 333.33333...33€
+ Du 5/6 au 10/6 = 200.000 x 2% / 366 x 5 = 54,644808....€
=> Soit un total de 387,978145....€ arrondi à 387,98€
Dans cet exemple la différence est donc de 5,47€ en plus si l'on applique le décret mais, fonction des dates concernées, dans d'autres situations c'est exactement le contraire.
NB) - Notez que cette différence est du même ordre de grandeur que le surcoût en intérêts d'un calcul "exact/360" d'une échéance brisée.
Membre39498 et moi avons souvent échangé sur ce point.
Son interprétation du décret ci-dessus évoqué diffère de la mienne.
L'avis éclairé d'éminents juristes serait donc intéressant.
Merci
Cdt
Edit
Je n'avais pas vu le post d'Agra07 avant de publier cette question
" Je crois me souvenir que @Aristide et @Membre39498 n'étaient pas tout à fait d'accord sur la façon légale de calculer des intérêts sur une période rompue et qu'il en résultait un écart de 1 ou 2€ entre les deux manières sur l'exemple choisi. "
JLC75 a dit:Je pense qu'il faudrait demander cela à Gérard Biardeaud. C'est le seul, à ma connaissance, qui maîtrise à la fois l'aspect juridique et mathématique de ce type de question. L'avez-vous interrogé?
Il n'y a pas besoin d'introduire de notion de précision de calcul il suffit que la période soit spécifiée dans l'offre de prêt...ah merde ce n'est plus obligatoire si le pseudo seuil de précision n'est pas dépassé...agra07 a dit:Merci @Aristide. C'est précisément à cette discussion édifiante que je pensais.
J'avais même ajouté mon grain de sel en demandant pourquoi on ne découperait pas le temps en semaines puisque la semaine est aussi une période normalisée. Et le résultat serait encore différent.
D'où l'intérêt d'introduire une précision de calcul car difficile de répondre à votre question.
A priori, j'interprèterais le texte comme vous mais considérer illégal un calcul en exact/365 ou 366 me semblerait incongru.
Il n'y aurait donc pas qu'un seul calcul exact!!!!
@Aristide pour tout les magistrats [email protected] , il est comme un certain jlcAristide a dit:Non je ne l'ai pas interrogé; je ne sais d'ailleurs pas par quel moyen je pourrais le faire.
Il a écrit un bouquin que je n'ai pas encore lu.
Mais j'ai vu des extraits dont un où il affirme que le taux débiteur se contrôle ligne par ligne.
Je ne partage pas cet avis:
1) - Sur quel texte s'appuie - t'il ?
2) - Pourquoi une erreur par excès sur une ligne ne pourrait-elle pas être compensée - voir plus compensée - par une/des erreur(s) sur d'autre(s) ligne(s) => Donc pourquoi pas contrôle dudit taux débiteur sur l'ensemble du crédit ?
3) - Dans les crédits à taux différenciés (dont j'ai spécifiquement fait un exemple dans les pages antérieures à la demande de crapoduc) comment pourrait-on vérifier le taux débiteur ligne par ligne alors qu'il n'est jamais utilisé; il n'est que le résultat d'une succession de "taux techniques" encore appelé "taux de construction".
4) -Enfin, suivant la réponse à ma question du post ci-dessus, le résultat "bon" ou "mauvais" sera différent
Cdt
Aristide a dit:2) - Pourquoi une erreur par excès sur une ligne ne pourrait-elle pas être compensée - voir plus compensée - par une/des erreur(s) sur d'autre(s) ligne(s) => Donc pourquoi pas contrôle dudit taux débiteur sur l'ensemble du crédit ?
crapoduc a dit:Mon prêt datant de 2012 et lui pourtant très clair, les intérêts sur l'échéance complète (1/12 d'année ... lombarde dans mon cas mais peu importe) + les intérêts intercalaires sur le nombre de jours en plus de la période.
Afficher la pièce jointe 6717
Oui si l'on applique le décret de 2016 comme je l'interprète.D'ailleurs, quand il s'agit d'un déblocage intermédiaire ne doit-on pas calculer un douzième d'année d’intérêt sur le capital restant dû auquel s'ajoute un montant d’intérêts en nombre de jours exacts par rapport à l'année civile sur le capital débloqué ?
Mouais !!!crapoduc a dit:@Aristide pour tout les magistrats [email protected] , il est comme un certain jlcpassionné par le sujet et votre question lui fera surement plaisir.
crapoduc a dit:Je ne suis pas en accord avec ce point, il n'y a pas d'erreur des banques à ce niveau. Il peut y en avoir au niveau du TEG mais les procédures sont très strictes donc c'est très rare. Il peut y en avoir sur des dates déblocages qui sont saisies à la main ou encore sur des virements où le préposé se trompe de bénéficiaire....
Et par ailleurs je ne vois vraiment pas une banque procéder volontairement à une compensation, surtout si l'emprunteur ne s'en n'est pas aperçu...
Aristide a dit:Si il peut y avoir des lignes où l'intérêt est inférieur à ce qu'il devrait être (erreur date et/ou montat - bugs dibvers - méthode d'arrondi favorable -abandon d'intérêt par la banque en fin de prêt pour ajustements.....)
Et puis ce me semble une logique élémentaire que de contrôler un taux sur l'ensemble de la période où il s'applique.
Et comment in fait dans les tableaux d'amortissement à taux différenciés où le taux débiteur contractuel n'apparaît ni ne sert jamais ?
Et, je me répète, quel texte impose le contraire ?
Cdt