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Bonjour JLC75, sauf que, pour ma part, bien que je ne sois pas spécialiste de droit bancaire (et d'ailleurs emprunteur profane ;-)), mais plutôt de droit commercial général, même la distinction tend à s'estomper entre le particulier et le ("petit") professionnel, si bien que certains particuliers glissent parfois vers le statut de professionnel sans toujours s'en rendre compte et s'en être plus avertis que le particulier (avec les nouveaux modes d'exercice des activités économiques, économie collaborative notamment, micro-entrepreneurs, décloisonnement entre vie personnelle et vie professionnelle....) D'ailleurs la loi elle même en prend un peu acte de ce phénomène ça et là. On voit des dispositions protectrices qui sont apparues à l'origine dans le droit de la consommation, venir peu à peu s'inviter dans le code de commerce, puis ensuite devenir le droit commun en intégrant les code civil (ex : clauses abusives). Imaginez un emprunteur qui emprunte pour sa résidence principale, puis peu à peu durant la vie du crédit commence à louer une partie de sa propriété, voir de plus en plus en meublé ou en saisonnier, de manière durable ou juste ponctuelle mais régulière, il devient professionnel, et m^me en principe commerçant....JLC75 a dit:Pas convaincu sur ce coup là. Selon moi, les crédits pro doivent pouvoir s'écarter de la rigidité de l'exigence. Je ne suis favorable, à titre personnel, qu'à la protection de l'emprunteur consommateur.
Ou encore un professionel (libéral, artisan,) qui emprunte pour une habitation mixte. Ou même un professionnel indépendant qui emprunte pour son activité professionnelle bien que non encore rompu encore au milieu des affaires.
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