grand débat national

quels sont selon vous les impots qu'il faut baisser en priorité

  • l'IR

    Votes: 14 31,8%
  • la TVA

    Votes: 8 18,2%
  • la CSG

    Votes: 21 47,7%
  • l'IFI

    Votes: 2 4,5%
  • TOUS

    Votes: 7 15,9%
  • oh non , pitié Buffeto pas un sondage par jour

    Votes: 3 6,8%
  • s'en fout car est résident monégasque ...

    Votes: 3 6,8%

  • Total de votants
    44
  • Sondage fermé .
Membre33312 a dit:
En fait, je crois que tu n'es là que pour provoquer.
Amuse toi bien.
Je crois que vous n'aimez pas la contradiction. Vous ne supportez pas qu'on introduise la moindre nuance dans les vérités que vous assenez.
Ce n'est pas grave. Passons à autre chose...
 
buffetophile a dit:
ensuite , tant que les consommateurs sont majeurs et sains d'esprit , ils ont le libre choix de consommer ou pas ces produits .
Tout à fait.
La question repose seulement sur qui doit assumer le prix de ce choix.

mvhrb888 a dit:
Vous ne supportez pas qu'on introduise la moindre nuance dans les vérités que vous assenez.
Balancer des propos scientifiquement faux n'est pas apporter une nuance.
Et comme j'avais dit que j'étais en faveur d'une libre consommation, me taxer de prohibitionnisme n'est pas une nuance, mais une opposition frontale sans intérêt.
 
Tomas466 a dit:
Ben si, la plupart des propositions des Émergents visent à prendre de l'argent d'un côté pour le redistribuer ailleurs, avec une ou deux mesures vaguement écolo pour faire bonne mesure : c'est donc de gauche.
"Le nouveau président décide de le porter (l'IR) immédiatement à 63 %, puis 79 % (puis à) 91 % ;Pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, jamais le taux supérieur ne descendit au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %. "
c'est un pays de gauchistes????????????????? ce sont les USA.
allez, ne restons pas sur des schémas;

Tomas466 a dit:
- "développer des maisons de charité" en faisant appel "aux grands patrons" pour leur financement
Bill Gates serait content de s'entendre dire de gauche... sa fondation oeuvre... et Warren BUFFET se tord de rire lorsque tu le traites de communiste....il vient d'adhérer à la fraction communiste de Thomas466
Tomas466 a dit:
- "baisser la TVA sur les produits de première nécessité" : de gauche
ah bon? il me semble que l'Angleterre est donc "depuis longtemps à gauche"( tva =0%)ainsi que Malte et L'Irlande
Théresa May n'en peut plus de ces propos qui la distraient du brexit
et on peut continuer comme cela sur toutes les mesures. que tu penses être des marqueurs de gauche...
 
Je suis désolé d'insister, mais les consommations d'alcool et de tabac sont bien des choix.

Je ne vais pas rappeler ici les effets de l'alcool sur la santé et aussi sur la sécurité routière , pouvant amener "l'alcoolique" et/ou sa victime à une prise en charge médicale que tout le monde paye et qui peut être excessivement chère.
Quant à l'effet du tabac, nul besoin de rappeler ses effets ici.
Je pense que les pouvoirs publics et les media ont suffisamment communiqué là-dessus.

Il existe par ailleurs des structures pour aider à se débarrasser de ces dépendances. Celui qui ne fait aucun effort et qui continue de se détruire (et détruire les autres par la même occasion) et qui par là, amène l'ensemble de la population à payer pour "réparer" les dégâts, c'est juste irresponsable à tous points de vues.

Enfin, dans ma "proposition" (si tant est que c'en soit une), je n'interdis pas la consommation. J'augmente juste la TVA sur ces produits, TVA qui servira à la prise en charge des victimes, à commencer par le fumeur/l'alcoolique en question.
Ce n'est pas la prohibition américaine des années 20...;)
 
Manu215 a dit:
J'augmente juste la TVA sur ces produits, TVA qui servira à la prise en charge des victimes
A noter que non, ce n'est pas la TVA qu'il faut augmenter.
Il y a déjà des taxes spécifiques sur ces produits, autant augmenter celles-là, plutôt que de mélanger "impacts sur la santé" et "valeur ajoutée" ;)
 
Membre33312 a dit:
A noter que non, ce n'est pas la TVA qu'il faut augmenter.
Il y a déjà des taxes spécifiques sur ces produits, autant augmenter celles-là, plutôt que de mélanger "impacts sur la santé" et "valeur ajoutée" ;)
Oui, si vous voulez...:)
Du moment que ces taxes sont fléchées là où elles doivent servir.

@Tomas466 : je crois que tout le monde a compris que vous n'êtes surtout pas de gauche...;)
C'était inutile d'en rajouter, y compris dans la discussion sur le rendement des AV 2018.

Néanmoins, vous êtes un peu GJ....
Vous faites des constats, vous râlez sur votre immense et insupportable contribution fiscale (contre la gauche de préférence et c'est votre droit...!) mais sans rien proposer à côté.

Proposez donc un projet de société avec un seuil fiscal que vous seriez prêt à sacrifier de votre porte-monnaie (si tant est que ce seuil existe).
La position de Buffeto, plus haut dans ce fil, a le mérite d'être claire, qu'on la partage ou non.
 
Ce n'est pas tant le sujet de ma contribution fiscale personnelle, c'est surtout la contribution forcée de tout un peuple dans une société où l'État omniprésent est devenu obèse, et où tout semble ne pouvoir exister qu'à travers lui et organisé (voire autorisé) par lui... Ça va bien plus loin que le taux d'une tranche d'IR ou que le taux des PS.

Je m'amuse avec la "gauche", et évidemment vous mordez. Mais dans notre beau pays il n'y a plus aucune vraie distinction de fond entre les partis historiques, hormis le sociétal et quelques positions de principe sur des sujets finalement mineurs. Comme déjà écrit, droite et gauche en France n'ont fait que se succéder ces 40 dernières années et changer les bénéficiaires et les contributeurs de la redistribution sans en changer le principe même. Je vous invite une dernière fois à retracer l'historique délirant des prélèvements publics, avec le déficit toujours présent à la fin -- voire qui grossit d'année en année, ou à comparer le nombre de taxes créées sous Sarkozy et par Hollande (*), pour vous rendre compte de la situation dans laquelle nous sommes tous plongés. C'est d'ailleurs partiellement sur cette position ("ni gauche ni droite") que Macron a été élu, preuve que cela répondait à un besoin de l'opinion. Il ne fait pas beaucoup mieux pour l'instant.

Ceci étant dit j'entends que mes messages provocants peuvent faire tache en dehors du bar et je les y laisserai désormais :sourcil:

Quant aux pistes, rien n'est possible sans d'abord baisser les dépenses publiques, par exemple et en première étape :

- abandonner les 100 à 130 milliards (les sources divergent) d'euros d'aides aux entreprises et à l'innovation, dont l'efficacité est au mieux très faible et au pire inverse à ce qui est recherché
- abandonner la majorité des 30 milliards d'euros de subventions aux associations et ne conserver que celles dont le rôle public est indéniablement reconnu (critères et mesures à définir)
- se poser de sérieuses questions quant aux 22 milliards d'euros subventionnant la culture
- abandonner les 4 milliards d'aides aux médias
- abandonner le statut de fonctionnaire et instaurer un management d'État (et de la FH et des CL) basé sur la performance des individus et des organismes, comme partout ailleurs, avec licenciement possible en cas de faute grave ou de suppression de poste
- arrêter toute subvention aux énergies renouvelables pour ne pas faire exploser davantage les coûts dans les prochaines années (ça va déjà nous coûter 120 milliards en cumulé [lien réservé abonné] et ça ne sert globalement pas à grand chose) (**)
- abandonner toute subvention aux syndicats, salariés comme patronaux

Une fois qu'on a fait la liste de ce qu'on peut économiser, alors on voit comment on rend l'argent. Diminuer les charges sur les entreprises me semble prioritaire pour créer de l'emploi (même si c'est insuffisant, mais ça y contribue), et alléger la charge financière des ménages doit aussi être recherché, et pourquoi pas revenir à l'équilibre budgétaire comme nos amis Allemands. Pour ça, un seul objectif : simplifier les textes, les lois et les normes, simplifier le CGI et les procédures fiscales, supprimer des taxes et des prélèvements à la noix, aller à l'essentiel et au signifiant.

Si concrètement j'avais à choisir pour les ménages, je supprimerais l'impôt sur les successions et les donations (il a déjà été réglé au moins une fois avant), l'une des deux TH ou TF qui font double emploi, je diminuerais les taux des PS et de la TVA en fonction de ce qu'il est possible de faire, et je ferais le ménage dans les petites taxes bêtes dont les ratios rendement/complexité et rendement/coût sont inférieurs aux autres. Je remplacerais l'IR par un système individualisé ultra-simplifié et basé sur trois tranches grand maximum, appliqué à tout revenu sans traitement particulier en fonction de sa provenance (on peut imaginer que la première tranche ait un taux à 1% si on souhaite faire payer tout le monde tout en restant humain), sans niche ni dérogation. Enfin il faut se poser de très sérieuses questions quant aux taxes multiples sur l'énergie et arrêter notamment de subventionner des filières très largement déficitaires.

(*) 31 nouveaux impôts et taxes sous Sarkozy et 40 sous Hollande. "Dans la même période aucun de nos voisins n’en a créé plus de trois. L’inventivité fiscale, c’est un sport national." (source [lien réservé abonné])

(**) et lire Jancovici pour se réconcilier avec les lois de la physique... que même le parlementaire le plus brillant ou le ministre le plus capable ne peut faire modifier par un vote...
 
Tomas466 a dit:
(**) et lire Jancovici pour se réconcilier avec les lois de la physique... que même le parlementaire le plus brillant ou le ministre le plus capable ne peut faire modifier par un vote...
Méfions nous, depuis que l'Assemblée Nationale compte un médaillé Fields,les mathématiques pourraient en remontrer aux lois physiques..:)(sur lesquelles il travaille.)
Même si je suis en désaccord avec vos propositions, elles existent et sont étayées; En dehors de mon désaccord, j'ai un peu peur que la "révolte de GJ" n'apparaissent que comme un sympathique interlude à côté de la guerre civile que déclencheraient de telles mesures.. en premier lieu le MEDEF serait dans la rue...

j'ai tout de même une question de fond: à quoi rime une société, si elle est organisée autour de vos principes?
 
À la même qu'avant, avec +/- 150 milliards de prélèvements publics en moins, un équilibre budgétaire, du pouvoir d'achat en plus pour les citoyens, et une plus grande facilité d'entreprendre pour les entreprises. Et vous remarquerez que je n'ai rien évoqué concernant la santé, l'eau, la protection sociale, les retraites, les transports et infrastructures, la sécurité des biens et des personnes...

Et on est enfin capable de réformer la fonction publique, d'y récompenser ceux qui s'investissent et qui ont le sens de l'intérêt général (il y en a) et de virer ceux qui n'ont rien à y faire (j'en connais aussi).
 
moietmoi a dit:
j'ai un peu peur que la "révolte de GJ" n'apparaissent que comme un sympathique interlude à côté de la guerre civile que déclencheraient de telles mesures..

hélas je crains que ce " sympathique interlude " ne soit moins sympathique et moins interlude que tu ne le penses ....
notre société va etre durablement fragmentée quoiqu'il advienne .
ca fait le jeu de certains surtout du coté de ceux qui soufflent sur les braises et pensent en tirer un avantage politique .
car ne nous y trompons pas il y a peu de chance que les urnes ne donnent un résultat différent de celui que nous avons déjà eu au 1er tour de 2017.
 
buffetophile a dit:
Car ne nous y trompons pas il y a peu de chance que les urnes ne donnent un résultat différent de celui que nous avons déjà eu au 1er tour de 2017.
Sauf que pour les Européennes, ce n'est pas le même genre de scrutin (élection à un seul tour avec proportionnelle intégrale, sur un choix de listes).

De plus l'enjeu n'est pas du tout le même et il n'y a que la masse des électeurs qui reste la même !!o_O
 
Eh bien Tomas466, bel effort.
Merci pour cette contribution.

Voilà un choix de société très clair.

Je vais juste reprendre un point :
Tomas466 a dit:
Ce n'est pas tant le sujet de ma contribution fiscale personnelle, c'est surtout la contribution forcée de tout un peuple dans une société où l'État omniprésent est devenu obèse, et où tout semble ne pouvoir exister qu'à travers lui et organisé (voire autorisé) par lui... Ça va bien plus loin que le taux d'une tranche d'IR ou que le taux des PS.
C'est vous qui le dites. Je partage l'avis de moietmoi : vu le salaire que j'ai, j'estime que je pourrais payer un peu plus. En revanche, il y a des impôts que je paye, ou que j'ai eu payés, que je trouve inappropriés et démesurés.

Je ne vais pas tout reprendre, je vais juste rester sur les idées générales de votre vision de la société : votre vision est extrêmement libérale (ce qui n'est absolument pas un défaut en soi, point trop n'en faut cependant), mais tellement peu adaptée à notre culture française.

Vous commencez donc par faire fi de ce que nous sommes. Ca part mal...;)

Vous faites fi des associations, et pourtant, si vous saviez tout le travail qu'elles font pour les plus fragiles, les handicapés, les personnes âgées et isolées, les jeunes des banlieues dures qui sont tellement tentés par la délinquance et l'argent facile et pour qui le sport est souvent une porte de sortie "par le haut".

Vous faites fi de la culture, c'est un choix, ce n'est pas le mien. Pour parler musique (un domaine que je connais un peu), les subventions pour les orchestres nationaux sont devenues dérisoires. Dans un pays comme la France, nous n'avons que très peu d'orchestres nationaux par rapport à l'Allemagne. Nous avons une histoire musicale en France, qui est admirée dans le monde entier, tout comme le Ballet de l'Opéra de Paris (plein de ces sales fonctionnaires, certes...).
Et notre patrimoine architectural (la seule mémoire de notre histoire) qui tombe en ruine, à tel point qu'on est obligé d'organiser un loto.
Et nos bibliothèques municipales qui, si elles n'existaient plus seraient une catastrophe : internet c'est bien, mais les bibliothèques sont aussi des lieus de rencontres et d'échanges. Rencontres et échanges réelles, pas celles des réseaux sociaux.

Vous vous en fichez de la culture, vous avez tellement tort.
C'est par elle que se construisent les opinions, et l'esprit critique, c'est par elle qu'on accède à la transcendance de soi, toutes ces "petites choses" dont sont tellement démunis les islamistes radicaux (pas les têtes pensantes, mais les bras armés) qui tuent, qui massacrent et à qui on dit qu'au paradis, il y a un "carré VIP" pour les martyrs d'Allah. Et ils y croient tellement parce que leur culture est en dessous de zéro. Et pourtant ils l'obtiennent cette transcendance de soi, mais à quel prix...

C'est d'un triste.

Mis à part ce plaidoyer que vous trouverez sans doute larmoyant, votre vision est inadaptée car nous sommes en France et non aux USA. Là-bas, effectivement, tout ce qui est culture et associations existent beaucoup par le mécénat. En France, les dons existent, mais nos habitudes font que les dons ne se font pas beaucoup s'il n'y a pas de récompense fiscale. Voir la chute spectaculaire des dons en 2018, année blanche.

Après, il y a quelques taxes dont je suis d'accord avec vous qu'elles sont inutiles ou stupides.
Je déteste les impôts locaux, car je ne comprends pas leur calcul qui me semble tellement arbitraire et injuste.
Je déteste les impôts sur les successions et les donations, car je les trouve insultants pour la méritocratie dont se gorgent nos gouvernants quand ça les arrange.
Toutefois, j'y mettrai un bémol : j'appliquerais une taxation sur les successions et donations au-delà d'un certain seuil de patrimoine, bien plus élevé que celui pratiqué actuellement. Sinon, c'est trop facile.
Vous vous saignez au 4 veines pour avoir un joli patrimoine bien douillet, mais votre unique héritier est un Tanguy qui se contentera de vivre sur votre patrimoine désormais transmis, et qui ne fera rien pour sa propre progéniture. Une méritocratie totalement gâchée!

Il y aurait tant de choses à dire, ce serait trop long.
Mais vous l'avez compris, je n'adhère pas à votre projet.

D'ailleurs, c'est rigolo, vous prenez le problème à l'inverse de moi : après vos coups de coups de rabots, vous regardez ce qui reste et vous décidez à qui et comment vous redistribuez. C'est une autre façon de voir les choses qui n'est pas inintéressante et qui correspondrait plus à la gestion personnelle qu'à la gestion d'un pays.
Mais bon...
 
Dernière modification:
Manu215 a dit:
Eh bien Tomas466, bel effort.
Merci pour cette contribution.
Voilà un choix de société très clair.

Je vais juste reprendre un point :
C'est vous qui le dites. Je partage l'avis de moietmoi : vu le salaire que j'ai, j'estime que je pourrais payer un peu plus. En revanche, il y a des impôts que je paye, ou que j'ai eu payés, que je trouve inappropriés et démesurés.
Il y a plein de dispositifs qui sont en place pour collecter l'aide (défiscalisante ou non ...)

Manu215 a dit:
Je ne vais pas tout reprendre, je vais juste rester sur les idées générales de votre vision de la société : votre vision est extrêmement libérale (ce qui n'est absolument pas un défaut en soi, point trop n'en faut cependant), mais tellement peu adaptée à notre culture française.

Vous commencez donc par faire fi de ce que nous sommes. Ca part mal...;)

Vous faites fi des associations, et pourtant, si vous saviez ....
......
Vous faites fi de la culture, c'est un choix, ce n'est pas le mien.

Pour parler musique ....
.......
Et notre patrimoine architectural (la seule mémoire de notre histoire) qui tombe en ruine, à tel point qu'on est obligé d'organiser un loto.

Et nos bibliothèques municipales qui, si elles n'existaient plus
.....
Échanges et rencontres bien réelles, pas celles des réseaux sociaux.

Vous vous en fichez de la culture, vous avez tellement tort.
.....
C'est d'un triste.
Il est exact que faire fi de tout cela, j'aurais quelque mal à m'y habituer ....

Manu215 a dit:
Mis à part ce plaidoyer que vous trouverez sans doute larmoyant, votre vision est inadaptée car nous sommes en France et non aux USA.
.....
En France, les dons existent, mais nos habitudes font que les dons ne se font pas beaucoup s'il n'y a pas de récompense (ou d'incitation) fiscale.
Voir la chute spectaculaire des dons en 2018, année blanche.
Alors, il y a les dons familiaux, mais il y a aussi les dons effectués pour des causes ou des valeurs qui vont au-delà de la transmission de patrimoine, mais qui relèvent du soutien à une cause ou une action ....

Manu215 a dit:
Après, il y a quelques taxes dont je suis d'accord avec vous qu'elles sont inutiles ou stupides.
Si vous nous indiquiez auxquelles vous pensez .....

Manu215 a dit:
Je déteste les impôts locaux, car je ne comprends pas leur calcul qui me semble tellement arbitraire et injuste..
Il faut dire qu'il faut s'y accrocher, pour aborder la compréhension de la logique sur laquelle ils ont été construits et tentent d'évoluer ....

Manu215 a dit:
Je déteste les impôts sur les successions et les donations, car je les trouve insultants pour la méritocratie dont se gorgent nos gouvernants quand ça les arrange.
Toutefois, j'y mettrai un bémol : j'appliquerais une taxation sur les successions et donations au-delà d'un certain seuil de patrimoine, bien plus élevé que celui pratiqué actuellement. Sinon, c'est trop facile.
Mais c'est déjà ce qui existe, que ce soit au travers des donations (avec des plafonds et de durées qui se réduisent au fil du temps) , ou des abattements sur les successions ; alors peut-être considérez-vous que ces durées ou ces seuils ne sont pas appropriés ....

Manu215 a dit:
Vous vous saignez au 4 veines pour avoir un joli patrimoine bien douillet, mais votre unique héritier est un Tanguy qui se contentera de vivre sur votre patrimoine désormais transmis, et qui ne fera rien pour sa propre progéniture. Une méritocratie totalement gâchée !
Mais c'est aussi une question d'éducation, et au delà du patrimoine financier, il y a aussi certaines valeurs à transmettre, qui ne s'expriment pas forcément en unités monétaires ; mais cela nous éloigne quelque peu du débat national, du moins tel qu'il est posé ...

Manu215 a dit:
Mais vous l'avez compris, je n'adhère pas à votre projet.

D'ailleurs, c'est rigolo, vous prenez le problème à l'inverse de moi : après vos multiples coups de rabots, vous regardez ce qui reste et vous décidez à qui et comment vous redistribuez.

C'est une autre façon de voir les choses qui n'est pas inintéressante et qui correspondrait plus à la gestion personnelle qu'à la gestion d'un pays.
Mais bon...
Et il est exact que dans un cadre personnel, on peut retenir la solution qui peut nous sembler la plus adaptée ; mais nous sommes là dans le cadre d'un débat national, ce qui implique de réfléchir à ce qui conviendrait à la France, et non à un cas particulier ...
 
Manu215 a dit:
Je ne vais pas tout reprendre, je vais juste rester sur les idées générales de votre vision de la société : votre vision est extrêmement libérale (ce qui n'est absolument pas un défaut en soi, point trop n'en faut cependant), mais tellement peu adaptée à notre culture française.
C'est surtout une vision où l'État est recentré sur ses missions prioritaires dans une période où les tensions économiques le nécessitent. Si réduire les dépenses publiques et atteindre l'équilibre budgétaire est "peu adapté" à la "culture" française, alors je ressors ma phrase déjà écrite plus haut et piquée ailleurs : "ce pays est foutu" avec 46,2% du PIB capté par la puissance publique [lien réservé abonné].

Vous faites fi des associations, et pourtant, si vous saviez tout le travail qu'elles font pour les plus fragiles, les handicapés, les personnes âgées et isolées, les jeunes des banlieues dures qui sont tellement tentés par la délinquance et l'argent facile et pour qui le sport est souvent une porte de sortie "par le haut".
Et il y aussi moult associations qui ne servent à rien et dont le fonctionnement opaque est régulièrement dénoncé par la Cour des Comptes et des associations de contribuables, avec toutes les dérives rendues possibles par l'argent gratuit des autres. Elles se financeront désormais par les dons privés et les cotisations des membres, comme le font déjà beaucoup aujourd'hui.

Vous faites fi de la culture, c'est un choix, ce n'est pas le mien.
Non, je fais fi de la culture subventionnée, ce qui est différent. Peut-être faut-il là encore conserver des financements pour un périmètre très resserré contenant le patrimoine national, par exemple. Mais l'État n'a pas à financer des bouses cinématographiques sans nom, de l'art très cher [lien réservé abonné] qui rapporte surtout à l'artiste concerné, des musées de tout et rien qui sont des gouffres financiers, des salles de spectacles occupées quelques % du temps annuel, des médiathèques dans chaque commune, des youtubeurs, et j'en passe.

Vous vous saignez au 4 veines pour avoir un joli patrimoine bien douillet, mais votre unique héritier est un Tanguy qui se contentera de vivre sur votre patrimoine désormais transmis, et qui ne fera rien pour sa propre progéniture. Une méritocratie totalement gâchée!
C'est le problème du Tanguy en question ou de sa famille, mais en aucun cas celui de l'État ou des autres.

Quant aux 100-130 milliards d'euros d'aides aux entreprises, il y a des quantités de rapports et d'études de la Cour des Comptes notamment (mais pas que) qui dressent un bilan "décevant", "inadapté" ou "peu pertinent" de bon nombre d'entre elles, quand elle ne déclenchent pas exactement l'effet inverse à ce qui est souhaité en distordant la concurrence et en subventionnant des entreprises non rentables ou qui n'existent que le temps de bénéficier des aides. Vous pouvez lire ceci [lien réservé abonné] qui n'a pas pris une ride.

Je comprends bien où vous voulez en venir, et ce sont souvent les mêmes arguments qui reviennent. On est tellement habitué en France à avoir un État omniprésent et omnipotent qu'on a du mal à imaginer ce que ce pourrait être la vie sans lui. Au-delà de ces mesures -- qui je le rappelle ne concernent pas la santé, les retraites, les aides sociales, qui sont des sujets sur lesquels il y aurait tant à dire -- c'est remettre l'individu au cœur de ses propres choix et de sa responsabilité, c'est faciliter la prise de risque et les initiatives (autrement que par des subventions s'entend), c'est prendre son propre destin en main, c'est avoir davantage d'intérêt à travailler et à participer à la collectivité en gagnant de l'argent que de rester planté à la maison sans rien faire parce que les aides sont généreuses. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aider les plus fragiles, ça veut juste dire que le filet de sécurité doit être là où il faut et pas plus (un peu ce qu'évoquait Buffeto concernant la bobologie dans le domaine médical) pour redonner des choix aux individus. Si c'est ça être libéral, alors oui, je le suis.
 
Tomas466 a dit:
c'est avoir davantage d'intérêt à travailler et à participer à la collectivité en gagnant de l'argent que de rester planté à la maison sans rien faire parce que les aides sont généreuses
je suis déçu... bon pas grave... mais vous aviez un exposé et une défense de vos thèses très construits et argumentés et d'un seul coup, une phrase bateau, qu'on veut atténuer avec la phrase suivante, mais la pensée est bien là: triste; :devilish: je ne vous souhaite pas de vous casser la figure un jour ou d'avoir un revers de fortune, ou que l'un des vôtres, bien élevé et éduqué, ne sombre dans une situation de détresse sociale;
Par analogie, savez vous que de dire "bouge toi" "fais quelque chose" à un dépressif augmente sa dépression et ne règle pas sa maladie;
La seule chose de positif dans votre phrase est que vous rejoignez l'opinion qui semble majoritaire; il faut augmenter les salaires.... :) car je ne peux imaginer que vous pensiez que l'on peut dignement vivre avec le smic, si on supprime toutes les aides;
 
moietmoi a dit:
car je ne peux imaginer que vous pensiez que l'on peut dignement vivre avec le smic, si on supprime toutes les aides;
Je saute dans le plat: le SMIC est tout à fait suffisant pour vivre dignement.
400€ de logement, 150€ d'alimentation, 100/150€ de services habitation (tel/edf/assurances...)
Les besoins de base sont couverts, il reste dans les 500 à 600€ pour le reste.


Le problème est pour les familles qui n'ont qu'un seul SMIC (Avec un enfant, ça passe encore, même si ça devient juste).
Mais là, ce n'est pas la faute du SMIC, mais du chômage.
 
moietmoi a dit:
La seule chose de positif dans votre phrase est que vous rejoignez l'opinion qui semble majoritaire; il faut augmenter les salaires.... :) car je ne peux imaginer que vous pensiez que l'on peut dignement vivre avec le smic, si on supprime toutes les aides;
Vous voudrez bien relire mes propos et me dire où j'ai écrit que je souhaitais voire supprimer toutes les aides sociales en France.

Pas facile le débat sur un forum :)
 
Membre33312 a dit:
Je saute dans le plat : le SMIC est tout à fait suffisant pour vivre dignement..
Sauf qu'en sautant ainsi avec une telle force, il va se retrouver en miettes votre plat ...

Alors reprenons :
Membre33312 a dit:
400€ de logement, 150€ d'alimentation, 100/150€ de services habitation (tel/edf/assurances...)
Les besoins de base sont couverts, il reste dans les 500 à 600€ pour le reste.
Je ne sais pas où vous vivez, mais il a nombre d'endroits, ou vous n'obtiendrez pas de telles conditions, ne serait-ce que pour le logement ; là où je vis, vous n'aurez aucun loyer qui ne sera au-dessous de 600/700 Euros, et encore ...

Ensuite 150 Euros par mois pour l'alimentation, cela ne représente pour une personne seule que 5 euros par repas ; même en mangeant à la cantine, un enfant scolarisé n'y mangera pas forcément tous les jours ...

Membre33312 a dit:
Le problème est pour les familles qui n'ont qu'un seul SMIC (Avec un enfant, ça passe encore, même si ça devient juste).
Mais là, ce n'est pas la faute du SMIC, mais du chômage.
Je connais un certain nombre de personnes qui sont au Smic (ce fut le cas de l'une de nos filles, mais cela s'est amélioré), et très sincèrement, je ne sais pas comment ces personnes peuvent faire sans aide extérieure, même en traquant toutes les formes d'économies, pour maintenir un budget en équilibre ...
 
Dernière modification:
Tomas466 a dit:
Vous voudrez bien relire mes propos et me dire où j'ai écrit que je souhaitais voire supprimer toutes les aides sociales en France.
désolé si j'ai mal interprété: donc quelqu'un au smic qui travaille normalement, serait pour vous, élligible à des aides.... donc vous n'êtes pas si libéral que ce que l'on peut vous prêtez, le "social" à la française à de l'avenir....
 
paal a dit:
Sauf qu'en sautant ainsi avec une telle force, il va se retrouver en miettes votre plat ...
Je vais le reconstituer alors.

paal a dit:
Je ne sais pas où vous vivez, mais il a nombre d'endroits, ou vous n'obtiendrez pas de telles conditions, ne serait-ce que pour le logement ; là où je vis, vous n'aurez aucun loyer qui ne sera au-dessous de 600/700 Euros, et encore ...
Je vis en région parisienne.
En petite couronne, je vois ici 500CC pour 17m²
Un peu plus loin, je vois 375CC pour 27m²

Alors "je ne sais pas où vous vivez", mais je crois que vous n'êtes pas bien au courant des prix.

paal a dit:
Ensuite 150 Euros par mois pour l'alimentation, cela représente pour une personne seule 5 euros par repas
Non, ça fait 5€ par jour.
Et n'importe qui cuisinant ses repas (et ne bouffant pas 1 steak Charal par repas) s'en tire facilement à ce prix.
En région parisienne, je mange des viandes rouges variées à 6/7€ le kg... Parfois moins cher en passant par le marché.

paal a dit:
même en mangeant à la cantine, un enfant scolarisé n'y mangera pas forcément tous les jours ...
A ma connaissance, aucun enfant ne touche le SMIC. On entre donc dans le domaine des familles... et là ça nécessite plus d'attention, en effet.

Dans ma ville, les repas à la cantine pour un enfant ayant 1 parent isolé au SMIC sont à 1.83€
Donc je vois qu'encore une fois vos propos ne semblent pas coller aux vrais tarifs.

Je connais un certain nombre de personnes qui sont au Smic (dont une de nos filles, mais cela s'est amélioré), et très sincèrement, je ne sais comment elles peuvent faire sans aide extérieure, même en traquant toutes les formes d'économies ...
Je serais curieux de connaitre leurs postes de dépense...
Ah oui, pardon, à 700€ de loyer + 250€ de nourriture, forcément, ça va vite. Mais là, on ne parle pas de vivre décemment, on parle de dépenser sans réfléchir à son budget.
 
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