ApprentiEpargnant
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pour les fonds datés :SM1LE a dit:Bonjour, Avez vous connaissance d'un fond obligaire sur assurance vie Linxea spirit 2 avec un rendement de 4% environ?
J'ai du mal à m'y retrouver du côté des obligations..
Merci d'avance
Alphonse15 a dit:Bonsoir
Il y a un truc qui me chiffonne...
Depuis l'augmentation des taux par la BCE l'ester n'a pas bougé. Curieux non ?
Compare les dates auxquelles l'ester a évolué et celles auxquelles les taux ont augmenté, tu constateras une semaine d'écart.Alphonse15 a dit:Bonsoir
Il y a un truc qui me chiffonne...
Depuis l'augmentation des taux par la BCE l'ester n'a pas bougé. Curieux non ?
Trublion a dit:Bonsoir,
Déjà l’augmentation des taux n’entre en vigueur qu’aujourd’hui. Il y a toujours un petit décalage de quelques jours.
Ok. Merci.Leukie a dit:Compare les dates auxquelles l'ester a évolué et celles auxquelles les taux ont augmenté, tu constateras une semaine d'écart.
Une semaine, jour pour jour : ça sert, de "faire ses devoirs" en comparant les séries de données ;-)Leukie a dit:Compare les dates auxquelles l'ester a évolué et celles auxquelles les taux ont augmenté, tu constateras une semaine d'écart.
La décision de la FED donne l'occasion de revenir sur ta question : lors des hausses de taux, le marché obligataire restait imperturbable, ce qui apparaissait intellectuellement curieux. Lors des hausses du prix du pétrole, on a senti un frémissement de peur, mais pas beaucoup plus pour le moment. La FED a même prétendu qu'un pétrole plus cher grevait davantage le budget des ménages et agirait donc pareil qu'une hausse de taux, ce qui serait de nature à rendre des hausses supplémentaires inutiles (raisonnement... audacieux!), c'est dire si une partie des investisseurs a peur d'une hausse durable des prix du pétrole.ApprentiEpargnant a dit:Bonsoir @Leukie ,
Autant je suis d'accord avec ton analyse sur une inflation qui donnerait du fil à retordre et donc potentiellement une nouvelle montée des taux que je suis moins enclin à penser que ce serait dévastateur pour les obligations.
Car si passer de 0 à 2% puis à 4% cela fait baisser énormément la valeur des anciennes obligations, passer de 4 à 4.25 ou même 4.5% cela ne va plus changer énormément ces valeurs.
Et si les taux stagnent pendant un moment, et bien cela devrait plutôt fixer les prix et réduire la volatilité obligataire non? (C'est également mon avis d'amateur !).
Pourquoi penses-tu que cela serait dévastateur? (C'est une vraie question de ma part !)
Alphonse15 a dit:Il y a un truc qui me chiffonne...
Depuis l'augmentation des taux par la BCE l'ester n'a pas bougé. Curieux non ?
Trublion a dit:Déjà l’augmentation des taux n’entre en vigueur qu’aujourd’hui. Il y a toujours un petit décalage de quelques jours.
Ci-joint Avis N° 292 du Bloc-Notes Eco de la Banque de France (21/11/2022) qui peut vous intéresser.Leukie a dit:Compare les dates auxquelles l'ester a évolué et celles auxquelles les taux ont augmenté, tu constateras une semaine d'écart.
A toutes fins utiles.Billet n°292
La transmission des hausses de taux de la BCE au marché monétaire
Publié le 25/11/2022
Par Benoît Nguyen [lien réservé abonné] et Miklos Vari [lien réservé abonné]
Depuis le mois de juillet 2022, la BCE a relevé ses taux directeurs de 200 points de base au total, successivement 50 pb puis deux fois 75 pb, soit les hausses les plus fortes depuis sa création. Dans quelle mesure se sont-elles transmises au marché monétaire, première étape de la transmission de la politique monétaire ? Sur le marché non sécurisé (€STR), la transmission a été presque parfaite, mais sur le marché sécurisé (repo), elle est restée incomplète.
……….
Dans de telles conditions, les hausses de taux des banques centrales peuvent se transmettre de façon incomplète aux taux du marché monétaire (auxquels les banques et autres intermédiaires financiers prêtent et empruntent des liquidités sur des périodes très courtes, généralement un jour et pas plus d’un an).
À des niveaux aussi élevés d’excédent de liquidité, les taux du marché monétaire se rapprochent du taux de la facilité de dépôt (i.e. taux de rémunération des réserves que les banques placent auprès de leur banque centrale). Depuis plusieurs années, les taux d’intérêt à court terme se situent même à des niveaux légèrement inférieurs au taux de la facilité de dépôt : l’€STR (taux de référence pour les opérations de prêt en blanc au jour le jour) s’est régulièrement établi 8 à 10 points de base au-dessous du taux de la facilité de dépôt.
………
Rien n’indique une transmission plus faible au marché non sécurisé : l’€STR a augmenté presque parfaitement, en ligne avec les taux directeurs, à la fois en juillet, en septembre et novembre. Si l’on examine la moyenne des cinq jours ouvrés précédant et suivant le relèvement des taux, les taux des opérations en blanc ou « non sécurisées » dans la zone euro ont augmenté de 49,5 points de base en juillet (contre un relèvement des taux directeurs de 50 points de base) et de 74,3 et 74,6 points de base respectivement en septembre et novembre (contre des hausses de 75 points de base).
=> Dans ces trois cas, la transmission s’élève à 99 %.
………….
La distribution des transactions autour de l’€STR est restée remarquablement inchangée (graphique 1), tout comme l’écart de 8 à 10 pb au-dessous du taux de la facilité de dépôt.
……..
=> Toutefois, la grande majorité des transactions du marché monétaire n’intervient pas sur le compartiment non sécurisé, mais sur le compartiment sécurisé, où les transactions sont garanties par un collatéral (l’emprunteur de liquidités remet des titres en garantie au prêteur), par exemple des obligations d'État.
NB) - Il s’agit des opérations principales de refinancement (« Refi pour BCE - Repo pour la FED » et de la facilité de prêt marginal de refinancement
……….
Selon les dernières données disponibles (sur une fenêtre symétrique de quatre jours), le relèvement des taux en novembre (annoncé le 27 octobre) a entraîné une hausse des taux repo s’échelonnant de 64 pb (Allemagne)
=> à 71 pb (France),
=> soit une transmission de 86 % à 95 %.
[lien réservé abonné]
Je voudrais juste lever une ambiguïté sur la notion de fonds propres Vs Obligations.Leukie a dit:d'autant qu'en UE les banques sont lourdement endettées depuis la crise de 2008 et que la réglementation "Bâle IV" leur impose encore davantage de réserves. On parle de +20% de fonds propres tandis que leurs réserves actuelles, constituées d'obligations, risquent donc de voir leur valeur baisser de quelques crans supplémentaires.
Je parle bien entendu de réserves sous la forme d'obligations (souveraines généralement), plutôt que d'obligations émises par la banque. Dans ce dernier cas au contraire, alors le prêteur s'enrichit.Aristide a dit:Je voudrais juste lever une ambiguïté sur la notion de fonds propres Vs Obligations.
Les fonds propres sont constitués principalement:
+ Des apports des actionnaires ou des sociétaires (= banques mutualistes)
+ Des réserves = reports à nouveau
=> Ils sont au passif du bilan car ils constituent des dettes envers lesdits actionnaires/sociétaires.
Quand aux obligations il faut savoir de quoi l'on parle.
Si la banque émet des emprunts obligataires, en tant que dettes envers les souscripteurs, ils sont aussi inscrits au passif du bilan.
Mais, de ce fait ils ne peuvent pas constituer des fonds propres.
L'autre cas possible serait celui d'une banque qui est en excédent de liquidités sur son compte BCE (rémunéré au taux de la faclité de dépôt BCE); donc à l'actif de son bilan .
Et, par choix stratégique, elle décide d'acquérir des obligations (d’État ou autres) pour mieux employer sa trésorerie excédentaire.
Dans ce cas, par un jeu d'écriture, le montant des dépôts BCE se trouve réduit cependant que le post "Titres de créances" en haut du même actif de son bilan va croître à due concurrence;
Mais, dans cette seconde hypothèse, il n'y aura aucune incidence sur le montant de ses fonds propres; pas plus que dans la première.
A toutes fins utiles.
Cdt
le montant des dépôts BCE se trouve réduit
Sauf qu'en vertu de la symétrie des opérations comptables, si ton stock d'obligations perd en valeur, cela ne peut pas conduire à une hausse au titre d'un autre compte d'actif? Ou bien tu parles de valeur nominale, mais ce serait une manière assez fallacieuse pour la banque, de présenter ainsi la valorisation de ses obligations ;-)cependant que le post "Titres de créances" en haut du même actif de son bilan va croître à due concurrence;
Quelle que soit l'obligation, souveraine ou autres, acquises sur le marché primaire ou secondaire, elle s'inscrit à l'actif du bilan et, à due concurrence de son prx d'achat, le compte BCE - également à l'actif du bilan - s'en trouve réduit.Leukie a dit:Je parle bien entendu de réserves sous la forme d'obligations (souveraines généralement), plutôt que d'obligations émises par la banque.
Là c'est moi qui ne comprends pas.Leukie a dit:Dans ce dernier cas au contraire, alors le prêteur s'enrichit.
Cf explication ci-dessusLeukie a dit:Pour l'incidence du "jeu d'écritures", je ne comprends pas ton raisonnement :
Si le prix d'une obligation se trouve dévalué, taut qu'elle n'est pas vendue il n'y a pas de perte.Leukie a dit:Sauf qu'en vertu de la symétrie des opérations comptables, si ton stock d'obligations perd en valeur, cela ne peut pas conduire à une hausse au titre d'un autre compte d'actif? Ou bien tu parles de valeur nominale, mais ce serait une manière assez fallacieuse pour la banque, de présenter ainsi la valorisation de ses obligations ;-)
Aristide a dit:Quelle que soit l'obligation, souveraine ou autres, acquises sur le marché primaire ou secondaire, elle s'inscrit à l'actif du bilan et, à due concurrence de son prx d'achat, le compte BCE - également à l'actif du bilan - s'en trouve réduit.
=> Transfert d'un actif liquide vers un autre actif moins liquide.
Ce montant ne peut donc pas rentrer dans les "réserves" assimilées à des fonds propres qui - elles - sont au passif du bilan en tant que dettes envers les actionnaires/sociétaires
La banque te prête 100 euros à 2% d'intérêts, mais le mois suivant, les taux directeurs et l'inflation grimpent : avec ces 100 euros l'emprunteur peut faire moins de choses et parallèlement, la banque te verse des intérêts moindres que si elle t'avait prêté de l'argent le mois suivant. L'emprunteur est donc lésé mais le prêteur est content. Je parlais bien d'obligations émises par la banque, plutôt qu'acquises par celle-ci.Aristide a dit:Là c'est moi qui ne comprends pas.
Oui, le passif augmente. Comme tu disais "un poste en haut du même actif de son bilan", cela me semblait suggérer que c'était un compte d'actif qui augmentait, donc je ne suivais plus.Aristide a dit:Si le prix d'une obligation se trouve dévalué, taut qu'elle n'est pas vendue il n'y a pas de perte.
Cependant le détenteur (banque ou autre) doit passer une provision pour dépréciation.
Le cas échéant, ce faisant elle obère à due concurrence le résultat de l'année considérée et reduit doncn d'autant le résultat potentiel de l'exercice.
Le report à nouveau (= réserves du passif) est impacté dans le même sens ainsi que le total des fonds propres (= passif bilan).
Non.Leukie a dit:Dans mon idée, les obligations ainsi acquises sont a
C'est une dette au passif; cf ci-dessusLeukie a dit:La banque te prête 100 euros à 2% d'intérêts, mais le mois suivant, les taux directeurs et l'inflation grimpent : avec ces 100 euros l'emprunteur peut faire moins de choses et parallèlement, la banque te verse des intérêts moindres que si elle t'avait prêté de l'argent le mois suivant. L'emprunteur est donc lésé mais le prêteur est content. Je parlais bien d'obligations émises par la banque, plutôt qu'acquises par celle-ci.
Si cest une émission d'obligations = dette, le passif augmente mais l'actif augmente exactement du même montant car les euros que les épargnants souscripteurs vont payer pour les obtenir vont venir - à due concurrence - gonfler le compte que la banque détient à la BCE/BDF qui lui est à l'actif dudit bilan.Leukie a dit:Oui, le passif augmente. Comme tu disais "un poste en haut du même actif de son bilan", cela me semblait suggérer que c'était un compte d'actif qui augmentait, donc je ne suivais plus.
M'as perdu, là, car je ne suis pas connaisseur en compta'.Aristide a dit:Non.
Au passif du bilan ce sont les dettes de la banque
Si des obligations sont au passif d'une ba,que c'est qu'elle a émis un emprunt obligataire; elle a donc bien une dette envers les épargnants souscripteurs de ses obligations.
Et cette dette ne peut pas constituer des fonds propres.
C'est une dette au passif; cf ci-dessus
Et, étant émis par la banque, ce ne sont donc pas des titres souverains comme vous le mentionniez au post précédent.
Si cest une émission d'obligations = dette, le passif augmente mais l'actif augmente exactement du même montant car les euros que les épargnants souscripteurs vont payer pour les obtenir vont venir - à due concurrence - gonfler le compte que la banque détient à la BCE/BDF qui lui est à l'actif dudit bilan.
=> le total bilan (équiliré par construction) s'accroit du montant de l'émission
Si, au contraire, c'est une acquisition d'obligations, souveraines ou autres, sur le marché primaire ou secondaire, la banque puise dans son compte BCE/BDF à l'actif de son bilan pour acquérir ces titres qui vont alors être comptabilisés dans un compte "titres de créances" ( ou assimilé) toujours à l'actif du même bilan.
=> Transfert d'un actif liquide vers un autre actif moins liquide
=> Le total bilan ne bouge pas d'un centime d'euro.
Cdt
Pascal Eric a dit:Les experts en obligations ici présentspourraient-ils donner un avis sur les fonds obligataires ouverts suivant (Abeille) :
perso je n'aime pas:TH29 a dit:Bonsoir
Il ne me semble pas avoir vu passer d'échange sur le fond Obligation Globe Novembre 2028 proposé sur Fortunéo Vie : [lien réservé abonné]
A priori uniquement en versement, pas en arbitrage sur l'assurance vie.
Bon plan ou pas ?