lerouxjul a dit:
Merci beaucoup, je vois que je vous énerve...un peu.
Je m'en excuse.
Aucun énervement de ma part, simplement un besoin de réaffirmer ce que vous semblez ne pas voir !
lerouxjul a dit:
Pour rebondir sur ce que vous dites,
La valeur comptable n'a donc aucune...VALEUR ? même si j'attend la valeur comptable 2015?
La valeur comptable a vocation à enregistrer la valeur HISTORIQUE des éléments qui composent un bien, qu'il s'agisse d'une valeur immobilisée, ou d'un bien financier ....
Alors, lorsqu'il s'agit de biens monétaires (des sommes d'argent, en billets, ou un compte courant bancaire dans la devise monétaire de la tenue de compte), il n'y aura pas variation de la valeur, un Euro valant un Euro ...
Mais si, par exemple, vous déteniez des devises étrangères, vous auriez alors obligation de les revaloriser au dernier cours connu de l'exercice ... (un USD de 2014 ne vaut pas pareil qu'un USD de 2015, et cela change tous les jours ...)
Vous pourriez aussi avoir dans un bilan des valeurs boursières cotées, et dans ce cas, ce serait une autre règle, celle de maintenir la valeur d'acquisition et en cas de survaleur, et donc de ne pas pratiquer la revalorisation du bien ; par contre, en cas de SOUSVALEUR par rapport de marché (cotation), vous auriez à constater une provision pour DEPRECIATION de la perte POTENTIELLE liée à la détention des titres ...
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle certains font ce que l'on appelle un coup d'accordéon (une vente pour matérialiser la survaleur (plus-value), puis un rachat consécutif, si possible à une valeur moindre, et le tout avant la fin de l'exercice, souvent en fin d'année ...
Dans le cas des valeurs immobilisées (votre immeuble), la revalorisation des biens n'est pas prévue par la réglementation, mais cela ne les empêche pas de disposer d'une valeur marchande qui soit différente de la valeur comptable d'origine (et parfois très différente !)
Et lors d'une cession de ces biens, l'administration ne retient pas la valeur comptable d'origine, mais la valeur vénale, à savoir la valeur selon laquelle il serait possible de céder le bien à un tiers ...
lerouxjul a dit:
Soit on peut se baser sur la valeur comptable, soit pas ?
Si pas, cette valeur comptable dont vous me parlez depuis le début ne sert donc a rien ?
La valeur comptable est juste une valeur INDICATIVE, mais imaginez un peu un bien acheté il y a 20 ou 30 ans ...
Sa valeur marchande n'aurait pas évolué ?
Alors cette valeur comptable elle sert, mais juste pour les besoins de la comptabilité ...
lerouxjul a dit:
Autre chose, vous dites que "si l'administration considère cette cession comme sous-évaluée, elle a TOUT POUVOIR pour prononcer une mesure de redressement". Les prix ne sont donc pas libres en France ?
Ils sont libres, mais on va dire qu'ils sont administrés et au moins surveillés, notamment en matière de fiscalité immobilière ....
Et l'administration dispose du pouvoir de PROPOSER (un euphémisme) une modification de la valeur estimée d'un bien soumis aux droits de mutation ...
Alors il y eut de multiples débats (ici et ailleurs) sur le droit de l'administration de requalifier le niveau de la BASE permettant de calculer ces droits de mutation ...
lerouxjul a dit:
Mieux vaut donc s'orienter vers un don ?
Ce sera la même chose, et on peut avoir un redressement, aussi bien sur une vente que sur une donation ...