buffetophile a dit:
je vais peut être faire hurler dans les chaumières mais je dirais que lorsqu'on est assujetti ISF, on peut se permettre de prendre des risques qu'on n'aurait pas pris auparavant.
On va pouvoir admettre que si l'on prend un risque mesuré (disons de 5% sur une performance), ce ne sera pas parce que l'on est à l'ISF qu'il faudrait accepter un risque possible 5 ou 10 fois supérieur ...
Et je connais un certain nombre de déclarants ISF, qui peuvent être à la fois généreux avec leur entourage, mais qui, lorsqu'il est question d'affiner le montant de la dîme annuelle, ont une attitude qui ne laisse que très peu de place au risque démesuré ...
agra07 a dit:
Je ne partage pas cet avis.
Tout dépend de la composition du patrimoine et de l'âge de son propriétaire.
Dans les personnes que je connais, et pour lesquelles j'apporte une assistance en matière de déclaration ISF, l'âge n'est pas prédominant, et la composition du patrimoine, cela dépend de l'approche de la construction patrimoniale qui, pour une tranche d'âge n'est pas uniforme ...
Donc sur une dizaine de personnes, on va dire que ce sont 10 situations spécifiques, souvent assez chargées en immobilier ...
agra07 a dit:
J'ai pris des risques dans le passé avec plus ou moins de bonheur (en moyenne plutôt plus mais aussi avec de cuisants échecs qui m'ont vacciné). Aujourd'hui mon état d'esprit a évolué.
Et il a évolué vers quoi, cet état d'esprit ?
agra07 a dit:
Il ne faut pas oublier que l'ISF s'applique de la même façon au patrimoine productif et au patrimoine improductif (sauf abattement de 30 % sur la résidence principale, que les sénateurs veulent passer à 50%).
Qu'entendez-vous par patrimoine productif, car lorsqu'il l'est effectivement, il se trouve exonéré ...
Imaginons une personne qui dispose de résidences (principale et secondaire), mais qui est aussi bailleur de biens commerciaux (entrepôts et autres surfaces industrielles et boutiques) ; quels biens seront estimés productifs, par opposition à des biens improductifs ?