Effacement civilisationnel de l'Europe ... dixit Trump !

Aristide a dit:
N'est pas une solution et l'on attend toujours la prétendue "méthode RN" pour que les immigrés illégaux soient repris par leurs pays d'origines qui refusent de délivrer les laissez-passer consulaires indispensables?
The Méthode? 🤠
Faut pas avoir peur comme ça voyons.🤣
Surtout si elle n’existe pas.
Ce n’est pas moi qui écrit le programme du RN.


Pour la cohérence:
L’UE est fidèle à elle même.

« l’EU adopte le 19ème pack de sanctions contre la russie »
pourtant elle continue d’acheter du gnl russe 🤷‍♂️

« on va mettre l’économie russe à terre » 🤣

« Sous pression de la droite et de l’extrême droite » ???
ah bon? c’est bizarre ça?
 
Buffeto a dit:
mon avis est juste qu'il n'y a rien a discuter sur ce texte . il s'agit de l'opinion d'un président étranger qui essaye d'influencer l'opinion dans le sens qui intéresse ses propres intérêts
C’est ton opinion ça. 🤣
L’opinion de l’opinion d’un mec.

C’est encore du brainwashing tout ça.
 
WilliamMunny a dit:
The Méthode? 🤠
Faut pas avoir peur comme ça voyons.🤣
Surtout si elle n’existe pas.
Ce n’est pas moi qui écrit le programme du RN.


Pour la cohérence:
L’UE est fidèle à elle même.

« l’EU adopte le 19ème pack de sanctions contre la russie »
pourtant elle continue d’acheter du gnl russe 🤷‍♂️

« on va mettre l’économie russe à terre » 🤣

« Sous pression de la droite et de l’extrême droite » ???
ah bon? c’est bizarre ça?

La technique des "réponses pirouettes" (avec 2 de ses trois variantes "dérision" et "contre feu") est bien connue: désolé !!!
L'on ne connaîtra donc pas la méthode magique du RN et consorts pour que - en pratique et efficacité - les immigrants illégaux puissent être expulsés sans laissez-passer consulaires
 
Jaumep a dit:
Oui bien sûr; mais je parlais des fameuses « 30 glorieuses » en France dont la croissance spectaculaire est en partie liée à l’importation de travailleurs issus du Maghreb dans les années 60.
Moi, aussi.
La croissance des 30 glorieuses est d'abord dû aux Français eux-mêmes, avec une bascule du secteur agricole vers l'industrie.
Puis il y a eu l'immigration européenne principalement venue du Portugal, d'Espagne, d'Italie et de Pologne.
Et c'est seulement à la fin qu'il y a eu une immigration magrébine.
 
WilliamMunny a dit:
C’est ton opinion ça. 🤣
oui mais moi je n'essaye pas de la diffuser aux américains ......
 
Buffeto a dit:
oui mais moi je n'essaye pas de la diffuser aux américains ......
C’est justement ce qui fait la différence entre toi et trump.
Tu peux toujours essayer mais je ne pense pas que les américains vont t’écouter.
 
Aristide a dit:
La technique des "réponses pirouettes" (avec 2 de ses trois variantes "dérision" et "contre feu") est bien connue: désolé !!!
L'on ne connaîtra donc pas la méthode magique du RN et consorts pour que - en pratique et efficacité - les immigrants illégaux puissent être expulsés sans laissez-passer consulaires
Pour la connaitre, faudrait que le RN passe.
(mon avis il passera jamais).
Qu’importe la méthode, c’est le résultat qui compte.
On continuera à faire des marches blanches avec des bougies et les petits nounours.
 
WilliamMunny a dit:
Pour la connaitre, faudrait que le RN passe.
(mon avis il passera jamais).
Je ne comprends pas; vous avez écrit le contraire :
WilliamMunny a dit:
C’est vrai ça, comment ils vont faire?
Il y avait bien Charles Martel mais il est mort.
Ils ont un programme.
Il suffit de le lire.


d’ailleurs sur le même sujet:
[lien réservé abonné]
WilliamMunny a dit:
Pour la connaitre, faudrait que le RN passe.
(mon avis il passera jamais).
Qu’importe la méthode, c’est le résultat qui compte.
On continuera à faire des marches blanches avec des bougies et les petits nounours.
Comme l'est leur programme économique le prétendu programme anti immigration du RN "repose donc sur du vent" pour reprendre une expression lue antérieurement ?
 
Buffeto a dit:
là où je vois un véritable problème c'est lorsqu'il veut s'ingérer dans notre gestion .
:ROFLMAO: :ROFLMAO:

Ingérence ? D'abord qu'est ce que c'est ?
l'Ingerence c'est une action imposée sans consentement ou visant à influencer ou contrôler les décisions internes
d’un autre pays.

OR

les accords entre UE et US sont signés librement par les États européens, souvent renégociés, et parfois contestés ou amendés.

Une action acceptée ou négociée n’est, par définition, pas de l’ingérence.

Ensuite il faut savoir que l'UE pèse fortement sur les normes internationales (RGPD, normes environnementales…) et donc impose aussi ses positions dans les négociations internationales.
Parler d’ingérence simplifie un système de relations complexes et réciproques.

Tous les pays exercent une influence à travers par exemple diplomatie, eco, culture, alliances stratégiques
C’est normal dans un monde globalisé.

Mais cela ne devient de l'ingérence que si cela viole la souveraineté ou les lois européennes.

L’UE et les États membres disposent de parlements,commissions de contrôle,juges qui peuvent refuser ou modifier des accords. S’il y avait une ingérence réelle au sens juridique, ces institutions le dénonceraient ouvertement.

===
Concernant l’inquiétude des US sur l’évolution de l'Europe

Les grandes puissances se préoccupent toujours de la stabilité, de la prospérité et de la capacité militaire de leurs alliés. Cela fait partie de la logique des relations internationales.
Ces inquiétudes sont d'ailleurs souvent ressenties au sein de certains cercles européens

Que disent les analystes : ?
L’OTAN repose sur une répartition des efforts militaires et que Les États-Unis souhaitent naturellement que les partenaires soient en mesure de contribuer. Si l’Europe se fragilise économiquement, cela affecte aussi les intérêts américains (commerce, stabilité, sécurité).
Cette inquiérude n'est en rien irrationnelle, ce n'est qu'une lecture géopolitique
 
Moi non plus je ne comprends pas. 🤷‍♂️
On me demande : « ils vont faire comment? »
Je réponds qu’ils ont un programme, il suffit de le lire.
Réaliste ou pas, bon ou mauvais peu importe.

Après, je ne peux pas forcer les gens à le lire, ce n’est pas mon rôle.
Je ne suis pas un VRP du RN. 🤷‍♂️
 
Buffeto a dit:
à vrai dire il n'y a rien à discuter .
il s'agit de l'opinion de Donald .
son opinion c'est son opinion mais qu'il règle les nombreux problèmes des américains et qu'il nous laisse gérer les nôtres .
là où je vois un véritable problème c'est lorsqu'il veut s'ingérer dans notre gestion .
Avant la première élection de Macron, Barack Obama, Président états-uniens d'époque nous avait conseillé de voter pour Macron, et ça a été largement diffusé, mais heureusement que c'était pas de "l'ingérence" !
 
Même l'Europe qui vient de me lire :ROFLMAO: ... vient de modifier son discours et parlerait non plus d'ingérence mais d'interférence... :ROFLMAO:

"Le président du Conseil européen a également réagi ce lundi. "Ce qu’on ne peut pas accepter, c’est cette menace d’interférence [lien réservé abonné] dans la vie politique de l’Europe", a déclaré Antonio Costa lors d’une intervention à l’Institut Jacques-Delors."

Ca change tout...

MAis qu'est ce qu'on est nuls... :cry:

De tout façon lorsque tu as un pistolet rouillé mais que ton chargeur est vide et que les US ont les balles, à part te ridiculiser et faire de la mousse... Y'a plus que ça, ne manque plus que Macron tripotant l'eapule de Zelinsky en lui promettant les 1001 nuits avec l'argent que l'on emprunte aux US et à la Chine.
 
Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent.
 
Pendragon a dit:
Reprenons le texte de l'administration Trump
Bonne idée, certains passages sont assez drôles.

Pendragon a dit:
la censure de la liberté d’expression
Voilà qui vient d’un connaisseur puisque pour rappel, Trump a fait supprimer à la hallebarde des dizaines de mots-clés [lien réservé abonné], ce qui a mené, par exemple, à la disparition de mentions du bombardier Enola Gay [lien réservé abonné] à cause du deuxième mot. Quels textes (exemples précis) ont été ainsi charcutés en Europe ?

Pendragon a dit:
la répression de l’opposition politique
Comme par exemple en envoyant la Garde Nationale dans les villes tenues par les Démocrates [lien réservé abonné]. Quelles forces armées ont été déployées dans des secteurs tenus par l’opposition politique en Europe (exemples précis, lieux et dates) ?

Pendragon a dit:
l’effondrement des taux de natalité
Paille, poutre [lien réservé abonné].

WilliamMunny a dit:
Je réponds qu’ils ont un programme

Ils ont même beaucoup mieux que ça : ils ont plein de programmes selon la direction du vent et l’âge du capitaine. Voici quelques exemples de positions historiques du RN/FN.
Peine de mort : le FN / RN est pour jusqu’en 2012, année où Marine Le Pen dit que si elle est élue elle laissera les Français décider par référendum. Mesure exclue depuis 2017.
Avortement : le FN / RN est historiquement contre. En 2011, Marine Le Pen veut « dérembourser l’IVG ». En 2024, Marine Le Pen vote pour l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution tout en estimant que « ça ne sert à rien » (???).
Europe, euro : FN / RN toujours opposé à l’UE, demandant le Frexit jusqu’en 2019 où cette mesure a soudainement disparu des programmes (pour rappel, le Brexit date de 2016, et en 2019 on commençait à bien se rendre compte que ça sentait le moisi). Même chose pour la sortie de l’euro, jusqu’au grand n’importe quoi de 2017 [lien réservé abonné], et depuis, cette mesure n’est plus d’actualité parce que « c’est la BCE, pas [le RN], qui a changé » (mais bien sûr, pas du tout les Français qui ont bien compris l’intérêt de l’euro…).
 
35%
 
La traduction (Google est votre ami ;) ) d'un article du NY Times qui explique pourquoi les partis d'ED Européens se passeraient bien du"support" de D. Trump .... un peu long mais interessant

Pourquoi les partis d'extrême droite européens pourraient ne pas apprécier Trump

La section consacrée à l'Europe dans la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l'administration Trump, intitulée « Promouvoir la grandeur européenne », ressemble à un manifeste des partis d'extrême droite du continent.

L'Europe est en passe de devenir « méconnaissable » à cause de l'immigration massive, affirme l'administration Trump. Ses élites censurent la liberté d'expression et oppriment l'opposition politique. Dans une interview hier, le président Trump a déclaré que l'Europe était faible et que ses nations étaient « en déclin ».

La stratégie de sécurité – un résumé des priorités de la politique étrangère du président américain – préconise que les États-Unis « encouragent la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe » en soutenant des partis « patriotiques » qui luttent contre l’immigration.

Ce document a suscité une vive indignation en Europe. De nombreux responsables politiques traditionnels ont dénoncé l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures du continent, une ingérence qui viole la souveraineté même qu’ils prétendent défendre.

Pourtant, les partis d’extrême droite européens – ceux-là mêmes qui sont censés être soutenus – sont restés remarquablement silencieux. Rares sont ceux qui se sont exprimés publiquement en faveur du document jusqu’à présent.

Ces partis ont tiré une leçon du second mandat de Trump : il n’est pas toujours aisé de concilier « L’Amérique d’abord » avec « L’Allemagne d’abord » ou « La France d’abord ».

« Une mauvaise chose pour les Européens »

Lors de la première élection de Trump en 2016, les bouchons de champagne ont sauté dans les QG des partis d'extrême droite à travers l'Europe. Sa victoire a été perçue comme la preuve que leur heure était enfin venue.

Mais près de dix ans plus tard, la réalité de son programme s'avère plus complexe.

En mai, peu après l'annonce par Trump de droits de douane sur de nombreux pays, le Conseil européen des relations étrangères a interrogé les Européens, y compris les électeurs d'extrême droite, sur l'impact de l'élection de Trump sur leurs pays.

En Allemagne, seuls 20 % des électeurs soutenant l'AfD (parti d'extrême droite) ont estimé que Trump était bénéfique pour leur pays ; 47 % ont déclaré le contraire. En France, parmi les électeurs du Rassemblement national, l'opinion était partagée : 18 % contre 43 %. Les électeurs britanniques soutenant Reform UK étaient plus nuancés : 30 % ont jugé Trump bénéfique et 31 % néfaste.

Mark Leonard, directeur du CEFR, m'a confié que la politique tarifaire agressive et chaotique de Trump était profondément impopulaire en Europe, notamment auprès des électeurs de la classe ouvrière que les partis d'extrême droite courtisaient. L'image de Trump comporte désormais de sérieux risques.

Alice Weidel, co-présidente de l'AfD, a qualifié la politique tarifaire de Trump d'« extrêmement mauvaise » et a affirmé que l'Allemagne en était « touchée de manière disproportionnée ».

Jordan Bardella, protégé de Marine Le Pen et président du Rassemblement national, s'est montré encore plus virulent. Il a accusé les États-Unis de « guerre économique ». Trump, a-t-il déclaré en début d'année, « est une bonne chose pour les Américains, mais une mauvaise pour les Européens ».

Compétition à somme nulle

Le slogan « L’Amérique d’abord » pose un dilemme aux partis d’extrême droite européens. Comme l’explique Leonard : « Ils ne privilégient pas l’Amérique, mais l’Allemagne, la France ou la Grande-Bretagne. Il y a là une tension inhérente. »
Ces partis partagent largement l’idéologie de Trump – c’est un fait. Mais s’accorder sur les politiques d’immigration et être hostile au wokisme a ses limites, affirme Leonard. Cela ne peut compenser une divergence bien réelle sur des questions d’intérêts nationaux fondamentaux comme le commerce et la sécurité nationale.

Les alliances entre partis nationalistes ont leurs limites lorsque ce nationalisme repose en partie sur une vision du monde comme une compétition à somme nulle.

Ce n'était pas un problème majeur lorsque les partis d'extrême droite pouvaient se présenter collectivement comme anti-système. Mais maintenant qu'ils sont alignés sur le dirigeant du pays le plus puissant du monde, dont les décisions affectent leurs pays, on leur demande de justifier leur position sur sa politique, a déclaré Leonard. Et ce n'est pas toujours simple.

Ce qui soulève une question intrigante : si les partis qui se réclament du « pays d'abord » accédaient au pouvoir, oseraient-ils réellement s'opposer à Donald Trump ?

On a pu observer quelques signes encourageants : en France, Bardella a appelé l'Europe à riposter aux droits de douane imposés par Trump. Lorsque l'UE a finalement conclu un accord avec Trump, Weidel a déploré le manque de volonté de Bruxelles de lui tenir tête. « Cet accord tarifaire aux conditions américaines est une critique accablante de l'UE », a-t-elle déclaré.

Vu sous un certain angle, il s'agissait du chef d'un parti d'extrême droite se plaignant de l'Union européenne – du déjà-vu. Vu sous un autre angle, c'est peut-être un aperçu d'un avenir où les prétendus alliés de Trump en Europe pourraient en réalité compliquer la mise en œuvre de son programme.
 
donk a dit:
Moi, aussi.
La croissance des 30 glorieuses est d'abord dû aux Français eux-mêmes, avec une bascule du secteur agricole vers l'industrie.
Oui je suis d’accord.
donk a dit:
Puis il y a eu l'immigration européenne principalement venue du Portugal, d'Espagne, d'Italie et de Pologne.
Et c'est seulement à la fin qu'il y a eu une immigration magrébine.
L’immigration de l’après guerre, dite de « troisième vague », est principalement constituée d’Espagnol et d’algériens.
 
Mon post précédent,
j’ai dit: « … Espagnole et Algériens »
Je voulais dire « Espagnols et Maghrébins »
 
framboise a dit:
Bonne idée, certains passages sont assez drôles.


Voilà qui vient d’un connaisseur puisque pour rappel, Trump a fait supprimer à la hallebarde des dizaines de mots-clés [lien réservé abonné], ce qui a mené, par exemple, à la disparition de mentions du bombardier Enola Gay [lien réservé abonné] à cause du deuxième mot. Quels textes (exemples précis) ont été ainsi charcutés en Europe ?


Comme par exemple en envoyant la Garde Nationale dans les villes tenues par les Démocrates [lien réservé abonné]. Quelles forces armées ont été déployées dans des secteurs tenus par l’opposition politique en Europe (exemples précis, lieux et dates) ?


Paille, poutre [lien réservé abonné].



Ils ont même beaucoup mieux que ça : ils ont plein de programmes selon la direction du vent et l’âge du capitaine. Voici quelques exemples de positions historiques du RN/FN.
Peine de mort : le FN / RN est pour jusqu’en 2012, année où Marine Le Pen dit que si elle est élue elle laissera les Français décider par référendum. Mesure exclue depuis 2017.
Avortement : le FN / RN est historiquement contre. En 2011, Marine Le Pen veut « dérembourser l’IVG ». En 2024, Marine Le Pen vote pour l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution tout en estimant que « ça ne sert à rien » (???).
Europe, euro : FN / RN toujours opposé à l’UE, demandant le Frexit jusqu’en 2019 où cette mesure a soudainement disparu des programmes (pour rappel, le Brexit date de 2016, et en 2019 on commençait à bien se rendre compte que ça sentait le moisi). Même chose pour la sortie de l’euro, jusqu’au grand n’importe quoi de 2017 [lien réservé abonné], et depuis, cette mesure n’est plus d’actualité parce que « c’est la BCE, pas [le RN], qui a changé » (mais bien sûr, pas du tout les Français qui ont bien compris l’intérêt de l’euro…).
En fait vous ne contredisez pas le document ? Je n'ai pas compris vos arguments pour comprendre en quoi ce premier passage n'est pas vrai ?
 
D-Jack a dit:
La traduction (Google est votre ami ;) ) d'un article du NY Times qui explique pourquoi les partis d'ED Européens se passeraient bien du"support" de D. Trump .... un peu long mais interessant

Pourquoi les partis d'extrême droite européens pourraient ne pas apprécier Trump

La section consacrée à l'Europe dans la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l'administration Trump, intitulée « Promouvoir la grandeur européenne », ressemble à un manifeste des partis d'extrême droite du continent.

L'Europe est en passe de devenir « méconnaissable » à cause de l'immigration massive, affirme l'administration Trump. Ses élites censurent la liberté d'expression et oppriment l'opposition politique. Dans une interview hier, le président Trump a déclaré que l'Europe était faible et que ses nations étaient « en déclin ».

La stratégie de sécurité – un résumé des priorités de la politique étrangère du président américain – préconise que les États-Unis « encouragent la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe » en soutenant des partis « patriotiques » qui luttent contre l’immigration.

Ce document a suscité une vive indignation en Europe. De nombreux responsables politiques traditionnels ont dénoncé l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures du continent, une ingérence qui viole la souveraineté même qu’ils prétendent défendre.

Pourtant, les partis d’extrême droite européens – ceux-là mêmes qui sont censés être soutenus – sont restés remarquablement silencieux. Rares sont ceux qui se sont exprimés publiquement en faveur du document jusqu’à présent.

Ces partis ont tiré une leçon du second mandat de Trump : il n’est pas toujours aisé de concilier « L’Amérique d’abord » avec « L’Allemagne d’abord » ou « La France d’abord ».

« Une mauvaise chose pour les Européens »

Lors de la première élection de Trump en 2016, les bouchons de champagne ont sauté dans les QG des partis d'extrême droite à travers l'Europe. Sa victoire a été perçue comme la preuve que leur heure était enfin venue.

Mais près de dix ans plus tard, la réalité de son programme s'avère plus complexe.

En mai, peu après l'annonce par Trump de droits de douane sur de nombreux pays, le Conseil européen des relations étrangères a interrogé les Européens, y compris les électeurs d'extrême droite, sur l'impact de l'élection de Trump sur leurs pays.

En Allemagne, seuls 20 % des électeurs soutenant l'AfD (parti d'extrême droite) ont estimé que Trump était bénéfique pour leur pays ; 47 % ont déclaré le contraire. En France, parmi les électeurs du Rassemblement national, l'opinion était partagée : 18 % contre 43 %. Les électeurs britanniques soutenant Reform UK étaient plus nuancés : 30 % ont jugé Trump bénéfique et 31 % néfaste.

Mark Leonard, directeur du CEFR, m'a confié que la politique tarifaire agressive et chaotique de Trump était profondément impopulaire en Europe, notamment auprès des électeurs de la classe ouvrière que les partis d'extrême droite courtisaient. L'image de Trump comporte désormais de sérieux risques.

Alice Weidel, co-présidente de l'AfD, a qualifié la politique tarifaire de Trump d'« extrêmement mauvaise » et a affirmé que l'Allemagne en était « touchée de manière disproportionnée ».

Jordan Bardella, protégé de Marine Le Pen et président du Rassemblement national, s'est montré encore plus virulent. Il a accusé les États-Unis de « guerre économique ». Trump, a-t-il déclaré en début d'année, « est une bonne chose pour les Américains, mais une mauvaise pour les Européens ».

Compétition à somme nulle

Le slogan « L’Amérique d’abord » pose un dilemme aux partis d’extrême droite européens. Comme l’explique Leonard : « Ils ne privilégient pas l’Amérique, mais l’Allemagne, la France ou la Grande-Bretagne. Il y a là une tension inhérente. »
Ces partis partagent largement l’idéologie de Trump – c’est un fait. Mais s’accorder sur les politiques d’immigration et être hostile au wokisme a ses limites, affirme Leonard. Cela ne peut compenser une divergence bien réelle sur des questions d’intérêts nationaux fondamentaux comme le commerce et la sécurité nationale.

Les alliances entre partis nationalistes ont leurs limites lorsque ce nationalisme repose en partie sur une vision du monde comme une compétition à somme nulle.

Ce n'était pas un problème majeur lorsque les partis d'extrême droite pouvaient se présenter collectivement comme anti-système. Mais maintenant qu'ils sont alignés sur le dirigeant du pays le plus puissant du monde, dont les décisions affectent leurs pays, on leur demande de justifier leur position sur sa politique, a déclaré Leonard. Et ce n'est pas toujours simple.

Ce qui soulève une question intrigante : si les partis qui se réclament du « pays d'abord » accédaient au pouvoir, oseraient-ils réellement s'opposer à Donald Trump ?

On a pu observer quelques signes encourageants : en France, Bardella a appelé l'Europe à riposter aux droits de douane imposés par Trump. Lorsque l'UE a finalement conclu un accord avec Trump, Weidel a déploré le manque de volonté de Bruxelles de lui tenir tête. « Cet accord tarifaire aux conditions américaines est une critique accablante de l'UE », a-t-elle déclaré.

Vu sous un certain angle, il s'agissait du chef d'un parti d'extrême droite se plaignant de l'Union européenne – du déjà-vu. Vu sous un autre angle, c'est peut-être un aperçu d'un avenir où les prétendus alliés de Trump en Europe pourraient en réalité compliquer la mise en œuvre de son programme.
Vous ne répondez pas à ma question concernant le texte officiel des US. Vosu n'avez pas d'avis ? Pourquoi avoir ouvert un sujet ?

Vous y répondez par un article de journal du NYT.
Cela ne va pas faire avancer le debat...
A votre NYT je n'ai qu'à vous opposer cet article du Figaro

[lien réservé abonné]

Quand un journal de gauche titre que "les partis d’extrême droite europeens pourraient peut être ne pas apprécier Trump" :ROFLMAO: sans avancer un argument, ben il avait rien à dire ce jour là.

Il n'y a personne pour argumenter ici, expliquer en quoi ce que dit l'administration américaine est de l'ingerence ?
Expliquer que les US n'ont pas à se soucier du fait que l'Europe devienne faible économiquement et militairement ?
 
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