buffetophile a dit:
donc , un peu comme des commerçants , ils cherchent à satisfaire et fidéliser le client ( electeur ) au détriment du véritable interet général.
tout a fait d'accord avec ca,
mais le commerçant finalement essaye de coller au mieux à ce qu'on lui demande, il adapte son offre en fonction de la demande (mais oui on sait que la télé-réalité c'est de la grosse m... mais le téléspectateur en redemande alors on est bien obligé

)
C'est donc bien le client qui est aux commandes, s'il choisit le magasin A pour acheter son tournevis 2 fois moins cher que chez B mais que après 3 vissages ca lui pète dans les doigts malgré les promesses du commerçant, on peut imaginer que pour se ré-équiper il ira chez B.
bref, le politique fait la même chose, c'est donc dans nos comportements citoyens qu'il faut chercher la réponse. La situation de victime ne me convient décidément pas.
le problème c'est que le budget personne ne veux vraiment en entendre parler
(l'objectif ultime du gouvernement est de revenir à 3% de déficit! super, et quand est-ce qu'on est en positif histoire de commencer à payer les arriérés? On a oublié ce que ca faisait vu que ca n'est pas arrivé depuis 1979!).
Toujours dans sa logique commerçante, le politique sait que s'il supprime une niche il perd illico x% (sondages à l'appui) d'électeurs par vote mérovingien. Il sait que s'il rationalise des dépenses publiques dans quelque secteur que ce soit, c'est pareil. Il n'a plus ensuite qu'à prendre sa décision en fonction des forces en présence.
Au final c'est bien nous (collectivement) qui sommes responsables de cette situation.
A mon sens, la solution est plutôt un vrai travail pédagogique (plus facile à dire qu'à faire, j'en ai conscience) se basant sur une transparence absolue des budgets consultables directement par le citoyen (d'autant plus simple si la fiscalité est simple sans mettre une taxe pour ci une déduction pour ca). Cela aiderait également à s'élever au dessus du niveau du comptoir quand on dit qu'il y a trop de dépenses ici et pas assez de recettes la.
L'essor d'internet le permet sur le plan technologique et cela se fait (parfois même à l'extrême avec les notes de restaurants) dans les pays scandinaves.
La période y est propice car on a des exemples concrets autour de nous (Grèce, Irlande) de ce que l'on devra accepter de force si l'on ne s'y met pas. Et ce n'est que le début avant un probable renversement émergents/industrialisés si l'on repart encore pour 30ans comme ca.
buffetophile a dit:
pour éviter ça , une seule solution , l'une des solutions radicales que je prone depuis des années : le mandat politique doit etre bénévole....
tant que certains gagneront beaucoup plus pour faire de la politique que pour faire un métier normal on n'aura que des " commerçants " au pouvoir.
la 1ere chose simple à faire serait donc de dire : monsieur le député avant d'etre élu vous travailliez et gagniez X euros , donc votre indemnite de parlementaire sera de....X euros.
de plus si vous avez 2mandats votre indemnité sera au total de ....X euros .
simple non? simpliste diront certains.sans doute mais au point où nous en somme.....
ravi d'entendre que tu as des propositions et suggestions et que tu n'es pas dans la complète résignation
cela se base sur le principe que l'on fait de la politique par vocation.
On aimerait tous avoir à faire avec des professionnels qui font leur métier uniquement par passion et même pourquoi pas bénévolement mais cela semble un peu bisounours non?
On a finalement tous notre part de naïveté 
Tu me rétorqueras que la politique ne doit pas être un métier mais dans tous les cas, c'est extrêmement impliquant et chronophage si on le fait sérieusement, cela mérite rémunération. (en plus si les ex-patrons du CAC40 se mettent à la politique pour leurs vieux jours et qu'on doit s'aligner sur leur rémunération, on est mals

)
J'ai de plus peur que ce ne soit pas viable à terme car notre société matérialiste a tendance à ne prendre les gens au sérieux qu'à partir d'un certain niveau de revenu (il suffit de voire les réactions que j'avais eues pour mon premier fil de réflexion sur la défiscalisation).
Enfin cela nourrirait très certainement la corruption et donc malheureusement encore des intérêts particuliers.
Par contre la limitation absolue du cumul des mandats alors la oui, et pour tellement de raisons dont celle que tu cites que c'en serait trop long.