philippe-idf
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Bonjour,
J'ai été en conflit durant deux ans avec une banque au sujet des modalités d'exécutions d'un prêt relais.
dans un achat en vfa.
Je ne rentre pas dans les détail du conflit car c'est inutile.
J'ai obtenu gain de cause à l'époque.
La banque refusait de verser les appels de fonds promoteur et j'ai forcé l'établissement à verser les fonds pour obtenir les clés.
L'opération terminée, la banque revancharde a refusée de me fournir un décompte de remboursement pour que je puisse rembourser le prêt. Ils ont essayés sans y arriver (dieu merci) d'organiser mon insolvabilité.
J'ai obtenu le décompte au bout de 3 mois (lra, sommation, référé au tgi).
Mais je me suis retrouvé hors délais pour l'échéance finale du relais.
J'ai assigné la banque au TI pour résistance abusive (l'instance est encore en cours) et en même temps j'ai remboursé ce que je devais (capital+intérêts conventionnels) avec 5 mois de retards
sur la date butoir.
Mais, deux jours avant que mon huissier porte l'assignation j'ai reçu de la banque une sommation de payer l'échéance finale sous huit jours.
Il était indiqué dans le courrier qui si je ne payais pas sous huit jours, ils procèderaient à la déchéance du terme du prêt et que dans ce cas, je serai redevable de l'indemnité de résolution de 7%.
J'ai considéré à l'époque que le fait de leur envoyer une assignation valait réponse à ce courrier.
J'ai remboursé mon prêt 5 mois plus tard avec les intérêt, certes en retard, mais j'ai remboursé.
Je n'ai plus entendu parler de déchéance du terme durant un an et je n'ai jamais reçu de courrier m'indiquant qu'une quelconque déchéance du terme avait eu lieu par la suite. Je n'ai également pas été fiché à la bdf.
Le procès au TI a traîné un an pour des questions in limine litis et voilà que maintenant mon adversaire me demande reconventionnellement l'indemnité de 7%.
Le prêt avait été remboursé à l'époque et il n'avait jamais été résolu officiellement ni par la
banque ni par aucun tribunal à l'époque où il courrait.
1ere question.
La mise en demeure sous huit jours avec menace de résolution peut-elle valoir résolution aux yeux du tribunal?
Je précise que je suis le demandeur dans ce procès.
2eme question: il y a bien une clause prévoyant la possibilité d'une résolution dans la convention mais l'article 1184 indique-il pas qu'il ne peut y avoir de résolution sans qu'un juge l'ait décidé?
3eme question: Le juge est souverain pour apprécier une clause pénale, il peut la majorer comme la
minorer, en principe, la partie adverse peut légitimement demander une augmentation de la clause pénale conventionnelle. Elle peut également demander des sommes farfelues si cela lui chante.
Mais dans mon cas, ce n'est pas cela, elle ne demande pas une majoration, elle dit au juge par voie de conclusion que cette pénalité de 7% est due conventionnellement?
n'y a-t-il pas escroquerie au tribunal?
merci d'avance.
J'ai été en conflit durant deux ans avec une banque au sujet des modalités d'exécutions d'un prêt relais.
dans un achat en vfa.
Je ne rentre pas dans les détail du conflit car c'est inutile.
J'ai obtenu gain de cause à l'époque.
La banque refusait de verser les appels de fonds promoteur et j'ai forcé l'établissement à verser les fonds pour obtenir les clés.
L'opération terminée, la banque revancharde a refusée de me fournir un décompte de remboursement pour que je puisse rembourser le prêt. Ils ont essayés sans y arriver (dieu merci) d'organiser mon insolvabilité.
J'ai obtenu le décompte au bout de 3 mois (lra, sommation, référé au tgi).
Mais je me suis retrouvé hors délais pour l'échéance finale du relais.
J'ai assigné la banque au TI pour résistance abusive (l'instance est encore en cours) et en même temps j'ai remboursé ce que je devais (capital+intérêts conventionnels) avec 5 mois de retards
sur la date butoir.
Mais, deux jours avant que mon huissier porte l'assignation j'ai reçu de la banque une sommation de payer l'échéance finale sous huit jours.
Il était indiqué dans le courrier qui si je ne payais pas sous huit jours, ils procèderaient à la déchéance du terme du prêt et que dans ce cas, je serai redevable de l'indemnité de résolution de 7%.
J'ai considéré à l'époque que le fait de leur envoyer une assignation valait réponse à ce courrier.
J'ai remboursé mon prêt 5 mois plus tard avec les intérêt, certes en retard, mais j'ai remboursé.
Je n'ai plus entendu parler de déchéance du terme durant un an et je n'ai jamais reçu de courrier m'indiquant qu'une quelconque déchéance du terme avait eu lieu par la suite. Je n'ai également pas été fiché à la bdf.
Le procès au TI a traîné un an pour des questions in limine litis et voilà que maintenant mon adversaire me demande reconventionnellement l'indemnité de 7%.
Le prêt avait été remboursé à l'époque et il n'avait jamais été résolu officiellement ni par la
banque ni par aucun tribunal à l'époque où il courrait.
1ere question.
La mise en demeure sous huit jours avec menace de résolution peut-elle valoir résolution aux yeux du tribunal?
Je précise que je suis le demandeur dans ce procès.
2eme question: il y a bien une clause prévoyant la possibilité d'une résolution dans la convention mais l'article 1184 indique-il pas qu'il ne peut y avoir de résolution sans qu'un juge l'ait décidé?
3eme question: Le juge est souverain pour apprécier une clause pénale, il peut la majorer comme la
minorer, en principe, la partie adverse peut légitimement demander une augmentation de la clause pénale conventionnelle. Elle peut également demander des sommes farfelues si cela lui chante.
Mais dans mon cas, ce n'est pas cela, elle ne demande pas une majoration, elle dit au juge par voie de conclusion que cette pénalité de 7% est due conventionnellement?
n'y a-t-il pas escroquerie au tribunal?
merci d'avance.
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