Peio1 a dit:
Personnellement, si mon employeur financé pas 50% de ma mutuelle il est clair que je n'en aurais pas. Je sais que si je devais la financer sans "aide" de l'employeur je serai largement perdant et préférerai épargner tous les mois pour pouvoir me créer "ma propre mutuelle".
Avec la subvention employeur je m'estime pas trop perdant, en effet, je pourrai penser que s'il m'augmentait du prix de sa "subvention" je serai gagnant mais, vu que le sors fiscal ne serait pas le même alors...
A la retraite je verrai si je ressens le besoin d'avoir une mutuelle.
Je n'ai jamais eu d'aide de mon employeur.
Quand j'étais en couple + 3 enfants, on avait une mutuelle (une centaine d'euros par mois pour 5, de mémoire le 3e enfant était gratuit), çà pouvait se justifier notamment en terme de praticité (sinon il faut gérer la paperasserie liée aux remboursements) ; même financièrement, suivant les années, le calcul pouvait parfois se défendre. Quand deux des enfants avaient besoin de changer de lunettes et que la maman faisait refaire ses dents... C'est le principe d'une mutuelle : au moins, çà lisse les charges.
Après mon divorce, la cotisation est tombée à 55 € tout seul. j'ai vite résilié.
Pourquoi ? Parce que j'avais un reste à charge important sur mes lunettes, sur mes dents, sur mes dépassements d'honoraires... donc payer tous les mois une cotisation mutuelle et un gros reste à charge en cas de dépense importante, çà me dérangeait.
J'ai 52 ans, je mets de côté 70 € par mois depuis 6 ans.
Avec çà je paye mon reste à charge. Une paire de lunettes à verres progressifs tous les trois ans (en ligne, 2 fois moins cher que chez l'opticien !), une visite annuelle chez le dentiste, une visite annuelle chez l'ophtalmo, le cardiologue... la sécu rembourse bien !
Je cumule une "trésorerie" de plusieurs milliers d'euros (5 040 mis de côté - 1 500 € de reste à charge = 3 500 € environ) qui me permet d'envisager sereinement même le risque d'une hospitalisation...
Seul inconvénient, je galère parfois à me faire rembourser (analyses en labo par exemple), ce qui peut faire flamber le reste à charge, mais çà reste acceptable.
Je regarde périodiquement le coût d'une mutuelle, même avec une aide de mon employeur (c'est à l'étude mais pour 15 € par mois) çà ne me conviendrait pas. Mon reste à charge (1500 € en 6 ans) représente environ 20 € par mois. Pour le côté pratique et solidaire, je pourrais accepter de sortir 30 € de ma poche. Avec l'aide de l'employeur, cela représente 45 €. Le contrat le moins cher que j'ai trouvé est à 39.57 € à la Matmut. J'attends de voir si mon employeur met en place l'aide et je prendrai peut-être une mutuelle... mais arrivé à la retraite, il faudra en supporter le coût plein et entier ? Ca me fait chier...
Donc oui, une mutuelle, çà coûte, c'est pratique, c'est "cher" si on ne regarde que le rapport cotisation/reste à charge, donc si on a une approche uniquement budgétaire, ce n'est pas "rentable".
Si on n'a des moyens "confortables" et qu'on peut consacrer sans se priver 100 € par mois à une mutuelle, je recommande un contrat bien confortable et pratique couvrant pratiquement 100 % sur tout. Comme çà, on ne gère rien, et on sait pourquoi. On paye le prix de la tranquillité, et j'imagine que l'âge avançant, c'est un vrai confort. Sans doute ce que je ferai plus tard, à voir aussi avec mon épouse actuelle suivant sa mutuelle et la couverture employeur...