moietmoi a dit:
non pas d'accord, sauf dans une dictature, il y aura toujours 5 à 10% de "réfractaires"
Il y a les réfractaires et les complotistes, mais il y a aussi, à mon avis, beaucoup de légèreté de pas mal de personnes qui sont de bonne foi et qui affirment respecter les gestes barrières comme il faut.
Mais quand on les interroge un peu plus, on s'aperçoit que les gestes barrières n'étaient pas si bien respectés dans le cadre familial ou, le plus souvent, amical.
Du style "je le connais, lui, il fait super attention".
Je n'arrive pas à identifier ce type d'inconscience, alors qu'on assène depuis 6 mois que les interactions entre les gens doivent être limitées au maximum, et que le jour de l'application du couvre-feu, les cafés sont bondés, les gens sont serrés les uns contre les autres autour de minuscules tables (certes, sur le trottoir mais où les piétons doivent circuler dans un petit couloir entre 2 rangées), sans masques, de tous âges : des jeunes, des quadras, des quinquas, des retraités.
"On en profite avant qu'on ne puisse plus le faire".
Vu en réél quand je rentrais chez moi pour prendre le métro, alors que j'avais transféré deux patients en réa ce même jour.
J'étais à la fois triste et en colère, mais je suis mal placé pour être d'une objectivité absolue, car le propriétaire du bar cherche aussi à sauver son entreprise...
