Le CAC 40 a pris 1,72 points pour s'établir à 7.825,24 points à la clôture. Sur le semaine, l'indice a progressé de 1,96%.
« Le marché est en pause aujourd'hui et termine la semaine sans gros risque, avant une semaine prochaine qui s'annonce plus volatile en raison de la réunion de la banque centrale américaine » (Fed), explique Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque.
Les investisseurs s'attendent à ce que la puissante institution monétaire américaine annonce sa première baisse des taux d'intérêt de l'année le 17 septembre, notamment en raison de signaux de dégradation du marché de l'emploi aux Etats-Unis.
Le marché mise même de plus en plus sur le scénario de trois baisses de taux de la Fed au total d'ici la fin de l'année.
La notation de Fitch attendue
Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt français à dix ans grimpait à 3,50%, contre 3,44% à la clôture jeudi, « en amont de la révision de la notation de la France » dans la soirée par l'agence Fitch Ratings, souligne Andrea Tueni.
« La dégradation de la note est tout à fait possible : on a une baisse des recettes, une augmentation des dépenses et une dette qui reste à un niveau élevé », poursuit-il.
L'agence de notation Fitch accorde aujourd'hui la note souveraine « AA- », toutefois assortie d'une perspective négative.
En cas de dégradation de sa notation, la France pourrait perdre son « double A », 13 ans après avoir perdu son « triple A », à l'époque par l'agence S&P sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Cette perspective pourrait avoir « des conséquences à court terme sur le marché obligataire parce que les investisseurs institutionnels sont soumis à des réglementations assez strictes sur la qualité des obligations qu'ils peuvent détenir dans leurs portefeuilles », explique Andrea Tueni.
Changements sur le CAC
L'opérateur boursier Euronext (+0,58% à 138,10 euros) va intégrer, à partir du 22 septembre, le CAC 40 à la place du géant des centres d'appels Teleperformance (-0,88% à 62,60 euros), selon la révision trimestrielle de l'indice dévoilée jeudi.
Depuis le 1er janvier, le titre d'Euronext a bondi de près de 28% et sa capitalisation boursière est proche de 14 milliards d'euros. Sur la même période, Teleperformance a chuté de 24% et sa valorisation boursière s'élève désormais à 3,8 milliards d'euros.