jdcsdf a dit:
Pour information aux "anciens" clients : selon les dires d'un conseiller que j'ai eu au téléphone en début de semaine, la bascule sur la nouvelle plateforme n'interviendrait pas avant fin 2024, début 2025. Il m'a confirmé que tous les produits que nous détenons pourraient être conservés en l'état, mais ne pouvait rien me dire concernant les fonctionnalités de la nouvelle plateforme titres (je parie sur le fait que ce soit un clone de la nouvelle du Cr.Agr., dont les clients se plaignent bcp), ni sur la tarification.
Je reviens sur les informations que ce conseiller vous a aimablement communiquées.
Cela confirme que le changement d'identité/repositionnement de BforBank est un fiasco commercial et technique, en tous cas pour les clients existants.
On nous apprend un beau jour de septembre 2023 qu'on va tout changer et devoir migrer sur une nouvelle offre au printemps... qui ne comprends même pas les produits que l'on détient.
Puis, machine arrière, on peut rester, le changement c'est pour demain...
A court terme, ce n'est pas très gênant au quotidien, mais cela reste préoccupant.
A moyen terme, c'est catastrophique, on a l'impression d'être des clients en sursis.
Tu veux, tu veux pas ? On veut de nous ou pas ?
On s'attend à un mail un soir qui nous vendra un truc moins bien et plus cher sous couvert de "meilleure expérience client"...
Dans les années 2000, j'avais été client de CPR-Online, par la suite racheté par le Crédit Agricole avec grosses modifications de tarifs à la clefs et finalement abandon total. Mais au moins c'était clair en terme de politique commercial : on était dans un mouvement de consolidation des courtiers en ligne et tant pis pour ceux qui n'avaient pas choisi un des futurs survivants.
Là, on sent bien que le groupe Crédit Agricole hésite : d'une part il a échoué en laissant partir loin devant BoursoBank (ils n'ont jamais dépassé 300 000 clients), mais d'autre part il ne veut pas abandonner complètement le secteur. Résultat, il pond une nouvelle offre complètement à côté de la plaque (à part en terme de synergies internes ?), opposée à l'offre existante et donc à la clientèle "premium" (chèrement) acquise... au risque de la perdre, risque mesuré trop tardivement, le coup était parti.
Les anciens clients se savent donc condamnés : réduits à espérer un coup de fil leur annonçant une grâce à laquelle ils ne croient guère, ils comparent, s'informent, commencent à se séparer de certains produits, profitent d'une échéance sans cesse repoussée, tout en sachant que la fête est finie.
C'est catastrophique en terme d'image de marque.
Comment peuvent-ils espérer 3M€ de clients à horizon 2030 en commençant par perdre une grande partie des 250 000 clients actuels ? Chèrement acquis qui plus est ... (La recapitalisation de 125 M€ fin 2023 est la 3e en 15 ans...)
Ils ont loupé leur lancement avec une offre trop restreinte car inférieure à l'offre existante "avant" (et qui le reste déjà depuis plus de 6 mois après le lancement).
Pour réussir, il fallait apparaître dès le départ comme une alternative crédible au numéro 1 qu'est Boursobank, donc avec une offre COMPLETE, comparable donc, avec une informatique "de pointe" qui aurait eu une chance de ringardiser Bourso...Là, peut-être que même les anciens clients se seraient laissé convaincre de rester, même s'ils n'étaient plus le coeur de cible, parce qu'au moins ils restaient dans une banque "performante" et n'avaient pas de vrai obligation (ni envie) d'aller voir ailleurs...
Ce n'est pas complètement absurde de payer des services bancaires .. à condition qu'ils soient de qualité (et donc en premier lieu qu'ils existent !)