Besoin de pronostic

ronnie92

Membre
Bonjour,

Je suis nouveau sur le forum qui est une mine d'or en information, et j'aimerais recueillir quelques avis s'il vous plait sur mon projet de primo accédant d'une résidence principale.

Ma situation
  • 39 ans, séparé depuis quelque mois (pas marié ni pacsé), et 1 enfant qui vit chez mon ex-conjointe
  • Je verse 300 euros de pension à mon ex en attendant de passer devant le juge des affaires familiales (rien d'acté pour le moment, ni de déclaration dans mes avis d'imposition)
  • Cadre dans le privé (pas dans l'aéronautique)
  • En bonne santé et sportif
Finances
  • Salaire net mensuel avant impôt : 3.460 euros sur fiche paie / 3.920 euros sur la base de mes 2 derniers avis impôt (considérant les primes régulières)
  • Epargne actuelle : 31.000 euros
  • Loyer 870 euros/mois (je suis locataire) et j'épargne 500 euros/mois
  • Aucun crédit en cours et pas de découvert
Projet
Bien à 260.000 (FAI) en IDF, aucun travaux prévus

Je me pose des questions sur mon pronostic pour un financement sur 25 ans, je suis reste soucieux par rapport à la prise en compte des 300 euros de pension dans le calcul (si c'est considérée comme un crédit ou bien comme une simple soustraction au salaire)

Des avis ?
 
ronnie92 a dit:
1 enfant qui vit chez mon ex-conjointe
chez mon ex tout court, puisqu conjointe = mariage.
ronnie92 a dit:
la prise en compte des 300 euros de pension dans le calcul (si c'est considérée comme un crédit ou bien comme une simple soustraction au salaire)
La banque va les voir et demander ce que c'est.
POur que ce soit considéré comme un crédit, il faudrait le justifier.
CE sera une charge, avec un potentiel d'augmentation par le juge si votre ex le demande.
 
Merci Felis, je savais pas pour le terme conjointe :D
Justement j'espère que c'est pas considéré comme un crédit conso dans le calcul. En attendant c'est ma situation actuelle... J'ai pas trouvé de dossier similaire dans le forum pour le moment, je vais continuer de chercher
 
Bonjour,

Une pension alimentaire est une charge - comme le serait un loyer ou une mensualité de crédit - et qui s'ajoute aux autres charges pour le calcul de la capacité de remboursement, du taux d'endettement et du reste à vivre.

Cdt
 
Bonjour,
Il resterait peut-être aussi à connaître l'age de l'enfant ?
 
agra07 a dit:
Bonjour,
Il resterait peut-être aussi à connaître l'age de l'enfant ?
Bonjour, l'enfant n'a que 2 ans.

Je retrouve de vieux post sur la PA dans le forum,
Certains disent que c'est déduit du salaire et d'autres comme ici dans mon post, disent que c'est ajouté aux autres charges comme une mensualité de crédit ce qui change la donne. Car d'un coté on applique le 33% ou 35% si c'est déduit du salaire, et de l'autre pas....Pas rassurant cette incertitude...😟
 
Le Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) dont les recommandations vont prochainement devenir juridiquement contraignantes exclut la méthode dite "différentielle" (déduction des loyers perçus des charges ou déduction de charges des revenus) au profit de la méthode dite "additionnelle" (on ajoute tous les revenus d'un côté et toutes les charges de l'autre).

Cdt
 
Aristide a dit:
Le Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) dont les recommandations vont prochainement devenir juridiquement contraignantes exclut la méthode dite "différentielle" (déduction des loyers perçus des charges ou déduction de charges des revenus) au profit de la méthode dite "additionnelle" (on ajoute tous les revenus d'un côté et toutes les charges de l'autre).
Comme pour le nouveau DPE, cela tiendra t il?
Que va faire l'Etat si les investisseurs se détournent de l'immobilier ?
C'est juste une idée...je ne maîtrise pas tout (pas grand chose).
 
Aristide a dit:
Le Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) dont les recommandations vont prochainement devenir juridiquement contraignantes exclut la méthode dite "différentielle" (déduction des loyers perçus des charges ou déduction de charges des revenus) au profit de la méthode dite "additionnelle" (on ajoute tous les revenus d'un côté et toutes les charges de l'autre).

Cdt
Ok Aristide, c'est clair merci pour l'info.
J'ai donc quelques semaines avant que ça ne devienne une règle de calcul unique et juridiquement contraignante 🙏. Cette façon de faire va condamner une bonne majorité de parents célibataires (les débiteurs d'une PA) à ne plus pouvoir acquérir un bien immobilier...👎😞
 
Dans les faits elle est deja appliquée depuis longtemps.... Je crois que cela ne va changer qu'à la marge.
 
Exact !!!
 
Bonjour
des banques la retranche des revenus et d'autres la mette dans les charges.
Cdt
 
Bonjour,

Oui; c'est vrai tant que la recommandation du HCSF n'est pas encore devenue une directive contraignante.

Car, sauf à fournir une explication plausible, comment la mesure décidée pourrait-elle logiquement interdire le calcul différentiel conduisant à déduire "des revenus de charges" (ex déduction de loyers perçus de mensualités crédits payées) tout en autorisant parallèlement "la déduction de charges de revenus" (ex déduction de pensions alimentaires payées de salaires perçus" ?

Si un tel "calcul différentiel est prohibé" la logique et la cohérence conduisent à penser qu'elle doit l'être dans les deux sens............mais, hélas, il est aussi cependant vrai que l'on voit trop souvent que la stupidité, l'absurdité, voire l'imbécilité s'imposent à la place de la logique et de la cohérence.

Cdt
 
Tout à fait d'accord avec toi Aristide sauf que concernant les revenus fonciers, une règle est mise en place concernant leur prise en compte dans le calcul de l'endettement (HCSF) alors que pour les pensions alimentaires aucun texte ne défini leur mode de prise en compte dans le calcul de l'endettement.

Après, si on veut aller au bout du bout on peut dire qu'au niveau de l'impôt sur le revenu, les revenus fonciers sont ajoutés aux revenus du travail et que les pensions alimentaires sont déduites de ces revenus du travail.

Je pense sincèrement que l'on pourrait discuter des heures en étant d'accord les uns avec les autres mais sans avoir vraiment la réponse absolue en terme de règle applicable.

ce qui fait que pour les pensions alimentaires les deux systèmes existent.

Bien cordialement
 
Au risque de me répéter, eu égard à l'objectif recherché, je redis que pour être logique et cohérent seule la méthode additionnelle devrait rester.

Exemple chiffré
+ Salaire = 3.000€
+ Mensualité prêt conso = 200€
+ Pension alimentaire payée = 500€

Taux endettement méthode additionnelle:
= (200€ + 500€) / 3.000€ = 23.33%

Taux endettement méthode différentielle :
= 200€ / (3.000€ - 500€) = 8%

???


Bis répétita:
hélas, il est aussi cependant vrai que l'on voit trop souvent que la stupidité, l'absurdité, voire l'imbécilité s'imposent à la place de la logique et de la cohérence.
Cdt
 
Dernière modification:
Bonjour,

Perso,.je ne trouve pas cohérent qu'une pension alimentaire soit additionnée aux emprunts.
Lorsque des parents ont des enfants et vivent ensemble, il n'est pas question de calculer un coût mensuel par enfant et d'utiliser cette donnée pour le calcul de l'endettement.
La banque se penche sur le reste à vivre, en fonction de la composition du foyer.
Pourquoi en serait autrement lorsqu'un parent paie une pension...dans le cas présent, de 300 euros, soit bien inférieure au coût mensuel réel moyen d'un enfant, sur 23 ans par exemple.
 
Une pension impayée va se transformer en saisie sur salaire et diminuer ce dernier. Toutes personnes ayant à supporter une pension alimentaire est un mauvais payeur en puissance et on ratisse par le bas.
On retrouve par ailleurs en revenus la dite pension chez l'ex

Pas ce genre de problème lorsque la charge éducative est directe au jour le jour si je puis dire
 
hargneux a dit:
Toutes personnes ayant à supporter une pension alimentaire est un mauvais payeur en puissance
Je ne pensais pas que c'était si courant.
C'est de leurs enfants dont il s'agit.:(
 
Je ne comprends pas non plus, en fait.
300 euros retenus sur salaire, c'est toujours moins que 400, 500 ou 700 ou plus si l'enfant fait des études supérieures.
 
Par ailleurs il ne faudrait pas confondre les pensions alimentaires qui sont des libéralités sans caractères contraignants ( bienveillance des parents) des pensions alimentaires résultant de décisions de justice.

Ensuite, de leur côté, prêchant pour leur chapelle, les propriétaire bailleurs ne trouveront pas cohérent - non plus - que les loyers qu'ils perçoivent ne viennent pas - à due concurrence - "payer" une partie de leur mensualité crédit.

Enfin, ainsi que déjà dit, puisqu'il a été décidé que la méthode différentielle était prohibée lors de revenus fonciers (on ne peut déduire les loyers perçus des mensualités) eu égard à l'objectif recherché,quelle explication rationnelle/logique/cohérente validerait à contrario la méthode additionnelle dans le cas de pension alimentaire versée suite à décision de justice ?

=> Dans mon exemple valant cas d'école ci-dessus la méthode différentielle divise quasiment par trois le taux d'endettement
=>Mais il est vrai que le reste à vivre est identique dans les deux méthodes
=> Conclusion = abandonnons le taux d'endettement !!!

Cdt
 
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