Avantages / inconvénients transférer PREFON vers un PER ?

Atys a dit:
Quel per et quelle répartition ?
PER chez AGEAS (frais négociés via un courtier en 2020
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Bouboutiti a dit:
Bonjour je voulais savoir vu que j'ai beaucoup de points en c0 si c'est mieux de tout reverser en C1 car j'ai appelé la prefon et chacun me dit ce qu'ils veulent. Je vous remercie d'avance je suis un peu perdue
Un point important est l'évolution des coefficients d'ajournement qui dorénavant est très ralentie. Tout dépend donc du nombre de mois ou d'années qui vous separent de la liquidation.
 
agra07 a dit:
Un point important est l'évolution des coefficients d'ajournement qui dorénavant est très ralentie. Tout dépend donc du nombre de mois ou d'années qui vous separent de la liquidation.
Merci de votre réponse j'ai encore 11 ans avant de retirer
 
Guitofeu a dit:
Sincèrement, je pense qu'il est nécessaire d'arrêter les questionnements..
À partir du moment ou la COREM vient à baisser les droits à rente viagère de 12,6% il ne faut pas s'attendre à plus prodigieux dans le temps concernant la PREFON.

En 2021 ces derniers revalorisaient le point de la rente à 0,21 %.... 0,21 % !!

Transférer sur un PER c'est se donner la possibilité d'opter pour un contrat pouvant aller jusqu'à 100 % en immobilier pour les plus prudents (dépendant des assureurs), voir même du 100 % viager si on a peur du contexte actuel. Possibilité de mettre du fonds euro, d'investir progressivement son épargne, de VISUALISER enfin ce qu'on a et comment cela peut avancer.

Enfin bref, de ce que je constate au quotidien rien ne peut être plus mauvais que la PRÉFON, (sauf la COREM qui détient le titre de champion du monde de la spoliation).
Ci-après des éléments "vécus" suite au contrat PREFON alors que je m'inquiétais, en février 2020, d'une baisse significative de la valeur de transfert du contrat.
J'ai décidé de faire mon deuil d'une rente en transférant le capital restant chez AGEAs (PEr Zen) via un courtier. Les performances futures ne pourront pas être pires que chez la Prefon et, au moins, plus de transparence et j'ai "la main" sur les fonds.
Après le Corem, la Prefon c'est le petit frère "siamois" 😒

RÉPONSE DE LA PREFON
Vous avez constaté une variation de la valeur de transfert par rapport à celle annoncée lors de votre précédent bulletin de situation et nous souhaitons vous apporter toutes précisions utiles à une bonne compréhension.
Tout d’abord, nous tenons à rappeler que le régime Préfon-Retraite a pour objet de garantir une rente à vie. Il n’y a pas d’engagement sur le montant du capital puisque ce régime en points est avant tout un régime en rentes. Vos versements sont convertis en points et vous permettent de vous constituer un montant de rente calculé en fonction de la valeur de service du point. Cette valeur qui ne peut pas baisser, est déterminée chaque année par l’assureur en concertation avec l’association Préfon.
Ainsi, la garantie portée par l’assureur est double :
Pour chaque Euro cotisé, le montant de la rente à 60 ans est connu.
La rente acquise ne peut pas baisser.
La règlementation applicable aux régimes de retraite en points a évolué considérablement au cours des dernières années. Ces évolutions ont permis aux affiliés de pouvoir percevoir tout ou partie des droits acquis sous forme de capital.
La mise en vigueur du dispositif de la loi PACTE a fait revoir cette modalité de fonctionnement. Dans ce cadre, conformément à l’article D441-22 du code des assurances et à l’article 8.2 de l’avenant à la notice d’information, le calcul de la valeur de transfert a été modifié et s’applique à l’ensemble des assurés depuis le 1er décembre 2019.
Jusqu’à présent (avant la Loi PACTE) pour déterminer le capital, l’assureur actualisait les rentes à venir en fonction de la courbe EIOPA (le régulateur européen) ce qui avait pour conséquence de rendre cette valeur très variable d’une année sur l’autre, sans beaucoup de lien avec l’épargne constituée et très dépendante de l’âge de la personne. Schématiquement une personne de 20 ans se trouve avec des rentes actualisées à un taux moyen élevé, alors que pour une personne de 60 ans cela se fait avec des taux très bas voire négatifs sur les 1ères années (pour une même rente, plus les taux sont élevés, plus le capital nécessaire est faible). Pour une même épargne donc, la personne de 20 ans se retrouve avec un capital largement plus faible (voire inférieur à ses cotisations) que la personne de 60 ans (valeur très supérieure à ses cotisations). Cela était illisible pour nos affiliés.
Depuis la création du PER, la valeur de transfert est égale à la somme des cotisations nettes de prélèvements sur versement, revalorisées de façon actuarielle à un indice annuel commun à l’ensemble des affiliés. L’indice de revalorisation annuel est positif ou nul, avant imputation des prélèvements de gestion. Cet indice est déterminé chaque année par l’assureur après concertation avec l'association et dans le respect des conditions prévues au B de l’article D 441-22 du code des assurances. Sous réserve du taux de couverture de régime. Depuis 2008, le taux moyen de revalorisation du capital est en moyenne de 2%.
Ce mode de calcul préserve l’équité pour tous, il est plus lisible car en lien avec les cotisations.
De fait, entre le calcul qui a été communiqué en 2018 (ancienne règlementation) et celui de 2019 (nouvelle réglementation) il peut y avoir une variation qui est d’autant plus forte que l’on est proche de la retraite. La garantie sur la rente étant inchangée.


MAIL ADRESSÉ EN RETOUR (DEMEURÉ SANS RÉPONSE ... ÉVIDEMMENT !)

Bonjour !
Puisqu'il n'y a aucune garantie de capital comment garantir une rente à vie si le "taux de couverture du régime " n'est pas assuré ????
Je suis, pour le moins, désabusé...et particulièrement inquiet !
Je réitère donc ma demande précédente : quelle est, à ce jour, la valeur de transfert de mon contrat Prefon-Retraite ?
Il me semble que je doive vite quitter ce "Titanic" financier.... ce qui a dû être le cas pour de nombreux adhérents en 2019 et expliquerait ainsi la modification des modalités de fonctionnement.
Seriez-vous à même de me communiquer, pour les 5 dernières années, nombre de cotisants, allocataires , les cotisations encaissées, montant des rentes versées, rente moyenne (annualisé), réserves financières, performances des supports financiers sur lesquels les fonds ont été engagés et, surtout, nombre de transferts de contrats effectués.

Peut-être que sur la base d'éléments tangibles aurais-je envie de continuer à croire en la pérennité de ce contrat.
Sincèrement

EXTRAITS DU MAIL ADRESSÉ À "MON" DÉPUTÉ (RÉPONSE POLIE... MAIS "RIEN" SUR LE FOND...)
Monsieur le Député,

J'ai l'honneur de porter à votre connaissance certains éléments qui ne manquent pas de me troubler quant à l'opacité des informations et aux modalités de gestions transmises par la Prefon relatives au contrat PREFON-Retraite.
J'ai souscrit en 1984,(...) à ce contrat de rente viagère qui, au vu des éléments communiqués via les notices d'information parées d'éloges flatteuses, notamment de l'Etat, me semblait pouvoir allier un bon compromis entre attractivité financière et rendement sur le long terme pour le versement d'une rente.
(...) subitement, la valeur de transfert de mon contrat a brutalement "décroché" entre le 31.12.2018 et le 31.12.2019 ( - 24 797,71 €, tout de même ). Contactée par mail, la Prefon me répond dans un sabir qui m'a plongé dans des abîmes de perplexité.
Suite à un nouveau courriel, très vindicatif, adressé suite à cette réponse peu satisfaisante, nouveau courriel de la Prefon.
Ce brusque "décrochage" ne serait-il pas plutôt la conséquence d'un exode massif de souscripteurs à ce contrat, qui ont saisi l'opportunité offerte par la mise en place du nouveau PER pour migrer vers d'autres contrats, ce qui aurait occasionné la « correction" de cette donnée, pour endiguer ainsi le flot des partants ?
Loin de me rassurer, j'ai plutôt le sentiment d'avoir été, pour le moins spolié*, via des décisions prises au sein d'un organisme sans que, à aucun moment, une information complète et transparente ne m’ait été communiquée.
À ce jour, je ne sais pas de quoi l'avenir de ce contrat sera fait et je me pose beaucoup de questions sur la "transparence" vantée par Prefon, les performances à venir, « la couverture du régime » ...
En vous interpelant, Monsieur le Député, je ne me nourris guère de chimères sur une modification radicale des modalités de fonctionnement de cet organisme mais j'espère, sincèrement, qu'un élu du Peuple aura à cœur d'aller voir plus en profondeur les rouages qui sont à l'œuvre pour vendre ce "miroir aux alouettes" paré de, presque, toutes les vertus.

Si je me réfère aux évènements récents qui ont agité les sphères institutionnelles quant au projet d'un système de retraite universel à points, vigoureusement contesté par les syndicats représentatifs, les mêmes qui gèrent (alternativement ou en commun) le régime Prefon-Retraite, j’aurais tendance à comprendre pourquoi nombre des «forces représentatives de la Nation » s'y’opposaient avec autant de vigueur… puisqu’ils connaissent bien les limites d’un tel système !

J'espère que le régime Prefon-retraite, très souvent porté au pinacle, ne connaîtra pas à l'avenir les mêmes turpitudes qu'un autre régime (CREF) : il n'y a parfois pas loin du Capitole à la Roche Tarpéïenne...

(...)
* en effet, si je comprends bien les termes de cette réponse, il semblerait qu'aurait été versé dans une espèce de "pot commun" la valeur atteinte (ancienne réglementation) pour "lisser" les effets de l'adaptation au nouveau PER. Solidarité faite à mon corps défendant puisque l'un des postulats de ce contrat était la capitalisation !
 
Moi aussi, j'ai reçu une réponse de Prefon et j'ai pu récupérer mes bulletins de situation au 31/12/2018 et 31/12/2019.

C'est encore plus violent que je ne l'imaginais.

Du 31/12/2018 au 31/12/2019, la valeur de transfert de mon contrat qui, jusque-là était plutôt satisfaisante et évoluait tranquillement, a été amputée de 32% !

Quant à la réponse de Prefon, elle est, en moins détaillée, semblable à celle que vous avez reçue.

Ils invoquent la loi PACTE et la mise en place du PER pour "justifier" le changement de mode de calcul de la valeur de transfert, mettent en avant le fait que cela n'aura pas d'effet sur la rente servie par Prefon, prétendant une fois de plus que celle-ci ne peut pas baisser, pour minimiser l'impact de ce changement.

Comme si la perte de plusieurs milliers d'euros n'avait aucune espèce d'importance !

Pour ma part je constate comme vous que celle-ci se produit au moment précis où les autres changements décidés par Prefon - baisse mais surtout blocage injustifié des coefficients d'ajournement - conjugués à la mise en place du PER donnaient justement de l'importance à la valeur de transfert du contrat.

Mais je relève aussi que Prefon n'a absolument pas communiqué sur le futur changement de mode d'évaluation et les conséquences que celui-ci pouvait avoir sur la valeur de transfert de nos contrats. C'est peut-être un angle d'attaque.

Il y a bien eu un avenant à la notice d'information, mais celui-ci n'a été rendu public que très tardivement, à peine un mois avant son entrée en vigueur et, alors qu'il s'agissait d'un changement majeur, la note de présentation de cet avenant se gardait bien d'attirer notre attention sur les nouvelles modalités de calcul de la valeur de transfert.
 
Bonjour !
C'est bien pour cela que je parle de spoliation . Mais il semble acquis qu'il n'y ait RIEN à attendre d'autre de la part de la PREFON pour ce qui concerne leur mode de fonctionnement : on s'auto félicité avec des "oscars" de transparence et de performance qui ne sont que des leurres...
 
Re-Bonjour !
Juste pour le "fun" un récapitulatif des sommes versées lorsque je me suis inquiété, bien trop tard, de la mauvaise idée que j'avais eu de souscrire à ce produit (que je déconseille totalement aux "jeunes pousses" que je rencontre lorsque l'on abord le problème de la retraite, lointaine pour eux...)
 

Pièces jointes

  • La consultation des
    pièces jointes est
    réservée aux abonnés
Donc 37.7ke versés en 18 ans pour une valeur de transfert de 53.9ke
+42% . Cela correspond à un mauvais fond en euro.
 
On est bien d'accord c'est pour cela que, malgré la rente "promise" (pari sur ma mort lointaine), j'ai décidé de reprendre ma liberté. PREFON = piège à .... (dont j'ai fait partie☹️). Comme tant d'autres "systèmes" mis en place, soit par l'Etat-Moloch ou d'autres émanations, ça "explose" ou "implose"...
 
Chez moi, jusqu'en 2018, la progression était spectaculaire : fin 2018, la valeur de transfert atteignait 2,3 fois le montant brut des sommes versées fin 1999, soit une performance remarquable, puisqu'avoisinant les 5% l'an.

Avec un tel rendement, il n'y avait donc a priori aucune raison de vouloir sortir de ce contrat, d'autant plus qu'à l'époque, cela ne pouvait se faire que vers un PERP

Mais avec le mode d'évaluation brutalement modifié par Prefon en 2019, la progression n'est plus que de 57,8% sur la même période.

Et là, effectivement, la question d'un transfert vers un contrat moins opaque et plus performant peut se poser.

Mais en fonction de l'âge, des revenus, de la situation patrimoniale et familiale de chacun, la réponse ne peut pas être unique, même si on a tous une grande envie de les envoyer se faire f...!

Personnellement, je pense que je vais demander le versement de la rente même si cela contrarie mes plans qui, initialement, étaient d'attendre encore plusieurs années pour tirer partie de la progression du coefficient d'ajournement, avant de procéder à la liquidation de mes droits.

Mais celui-ci est désormais bloqué - je perds donc de l'argent en ajournant la mise en place de la rente - et la valeur actuelle de mon contrat ne permet plus d'envisager un transfert dans de bonnes conditions.

Cette rente, si elle ne finit pas par être elle-même amputée - les évolutions réglementaires de Prefon montrent que le risque ne peut-être exclu - me permettrait de récupérer l'actuelle valeur de transfert en à peine 14 ans.

De plus, s'agissant de fonds inscrits au compartiment C0, pas besoin d'attendre d'être en retraite pour le faire

Je suis fort irritée de cette situation, mais je n'ai pas d'équivalent ailleurs, a fortiori avec une valeur de transfert brutalement amputée d'un tiers.

N'ayant pas besoin de cette rente pour le moment, je pense replacer les sommes qui me seront versées sur un PER, au moins dans un premier temps, avec, si j'ai bien compris, deux avantages fiscaux à la clef :
- diminution du revenu imposable (qui reste possible y compris lorsque je serai en retraite, dans la limite de 10% du PASS)
- transmission ou déblocage non fiscalisé des capitaux présents sur le PER à mon décès ou, là encore si j'ai bien compris toutes les subtilités du PER, à celui de mon conjoint.
 
Dernière modification:
Bonjour,
Je suis quelque peu surpris de la virulence de certains messages ci-dessus à l'encontre de la Préfon.
Je ne suis pas là pour la défendre mais enfin il y a un point que je voudrais souligner.
Le contrat Préfon est à la base un contrat de rente ou de retraite complémentaire et non un support d'épargne destiné à valoriser un capital.
Pour épargner il existe d'autres moyens dont l'assurance vie notamment ou le PER éventuellement.
En tant que retraite complémentaire par points (comme l'AGIRC ou l'ARRCO autrefois, maintenant réunies) les critères importants à mon sens sont:
-quelle est la valeur d'achat d'un point (après avantage fiscal)?
-qu'elle sera la valeur de rente procurée par un point à un âge donné (en principe voisin ou supérieur à l'âge de la retraite).
Personnellement, c'est en regardant l'évolution de ces deux paramètres que nous avons décidé d'arrêter de cotiser en 2018 (le point devenait trop cher pour un gain minime compte tenu de l'âge de mon épouse).
Nous avons ensuite suivi de près l'évolution des coefficients d'ajournement.
Le capital équivalent n'a jamais fait partie de nos préoccupations.
(Lorsqu'on cotise toute une vie au régime général de la retraite on ne calcule jamais combien on a versé au total et on ne se préoccupe pas de savoir si on récupèrera la somme durant les années de retraite.)
Enfin, c'est au moment de la liquidation que nous avons étudier les différentes modalités de sorties
Nous avons alors récupéré 20% en capital pour la principale raison (qui nous avait été confirmée oralement) que la rente n'était pas révisable après liquidation.
Nous avons appris ensuite, notamment dans cette file, que ce n'était pas le cas: la rente est révisable même après liquidation.
Si nous avions su cela auparavant, nous n'aurions probablement pas récupéré 20% du capital car la rente servie sur ces 20% de capital aurait été largement supérieure au revenu procuré par un placement sans risque.
Ceci dit, je conçois que ceux qui sont loin de l'âge de la liquidation puissent désormais se poser des questions sur la meilleure stratégie à adopter.
 
Dernière modification:
Bouboutiti a dit:
Merci de votre réponse j'ai encore 11 ans avant de retirer
Ca mérite donc réflexion....
Je ne pourrai guère vous aider car notre situation est très différente .
 
Bonjour !
Il est évident que chacun agit (réagit) en fonction de ses attentes et des objectifs qu'il avait envisagés. Pour ma part, le manque de transparence flagrant de ce produit est l'élément essentiel qui m'a conduit à les envoyer se faire...... D'autant plus facilement que les réponses obtenues lors de précédentes demandes (courrier, mail) semblent toujours relever d'une dialectique "copier/coller". L'avenir dira comment se finira cette histoire .
Cordialement,
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Personnellement, je n'avais aucune hargne à l'encontre de Prefon et, au vu de la valeur de transfert 2017 - la dernière dont j'avais eu connaissance - je trouvais même que Prefon, ce n'était pas si mal du tout.

Mais, honnêtement, les produits retraite, ça ne m'intéressait pas vraiment

A partir du moment où j'avais effectué le versement initial, uniquement dicté à l'époque par des considérations fiscales liées à une rentrée d'argent exceptionnelle cette année-là, je ne versais plus rien.

Le nombre de points acquis restait donc le même d'une année sur l'autre et je m'étais juste dit que l'ajournement de la liquidation à mon 70/75ème anniversaire correspondrait bien à mes besoins.

Bref, ça vivotait doucement et ça ne me préoccupait pas du tout

Prefon ne communiquant pas de façon très transparente, c'est incidemment que j'ai découvert :

1 - que le coefficient d'ajournement avait fortement baissé, ce que je peux admettre (progrès espérance de vie et (nouvelles tables de mortalité), mais qu'il était désormais bloqué, ce qui par contre est totalement injustifié.

D'où ma première réaction : chercher un produit de repli qui me permettrait d'attendre les 70/75 ans comme je l'avais initialement envisagé

2 - j'ai alors découvert le tout de passe/passe réalisé par Prefon sur la valeur de transfert qui, sauf à y laisser beaucoup de plumes, m'interdit de fait de me désengager de Prefon

D'où ma profonde irritation et ma recherche - infructueuse - de solutions alternatives satisfaisantes.

Pour le moment Prefon me propose une rente qui n'a pas d'équivalent.
Je vais donc la prendre, sinon, je perds d'office 1/3 du capital accumulé.
Mais, je n'ai plus du tout confiance
 
Bonjour,

Je n’étais pas venu sur cette discussion depuis janvier, j’ai pas mal à rattraper !
En tout cas, je vous remercie bien pour toutes vos contributions, elles m’apportent de nombres informations.
J’ai regardé rapidement et il y a plusieurs points que je n’ai pas vraiment compris, mais je verrai plus tard.
Par contre, pour ceux qui critiquent le produit, il ne faut pas oublier déjà que les versements ont toujours été déductible des revenus (à hauteur du plafond) ce qui a permis de bonnes réductions (et même si je n’étais que dans la tranche 14%). Il y a quelques années, c’était une des meilleurs produits de sa catégorie (il est vrai, en partie grâce à la réduction d’impôts).
Bref, me concernant, je n’ai toujours pas fait le choix entre C0 et C1. Mais, étant au chômage, n’ayant plus l’ARE, j’ai la possibilité de tout récupérer. J’aurai l’intégralité de ce que j’ai versé + les intérêts, il faudra toutefois déduire les impôts (je n’ai pas fait le calcul, je n’ai pas bien compris quel taux s’applique à quoi ?).
J’hésite à réaliser ce déblocage, car je ne sais pas vers quoi me tourner. Je pense la moitié en SCPI (l’investissement est relativement fiable, intégralement transmissible).
L’autre solution est d’attendre 55 ou 56 (j’ai 52 ans ½) pour demander la rente (si j’ai le droit ?).
 
Eric421 a dit:
Par contre, pour ceux qui critiquent le produit, il ne faut pas oublier déjà que les versements ont toujours été déductible des revenus (à hauteur du plafond) ce qui a permis de bonnes réductions (et même si je n’étais que dans la tranche 14%)
Certes, mais en contrepartie, la rente est imposable. Cela n'est intéressant que quand on est dans une tranche inférieure lors de la rente. Par contre la CSG on la paye deux fois, sur les cotisations et sur la rente.
 
Article assez complet avec deux moments butoirs: le 31/12/22 (le passage de c0 à c1 et donc au per -prefon ou non prefon - devient impossible) et le passage du taux de couverture en dessous de 110% (qui fera baisser la valeur de transfert)
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Atys a dit:
Article assez complet avec deux moments butoirs: le 31/12/22 (le passage de c0 à c1 et donc au per -prefon ou non prefon - devient impossible) et le passage du taux de couverture en dessous de 110% (qui fera baisser la valeur de transfert)
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Bonjour !

"L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru" (Confucius ).

J'ai fait le choix de la PREFON voici des lustres sur la base de documents louant les caractéristiques de ce contrat et, surtout, l'aspect « capitalisation » mis en exergue. En fait ce produit ne peut, en aucun cas, rivaliser avec un contrat d'assurance-vie, même le plus basique. Et l'avantage fiscal n'est réellement attractif que si l'on verse des sommes conséquentes dans les premières années de cotisation, étant entendu que la rente qui sera versée sera fiscalisée et que si l'on adhère en début de carrière professionnelle on est loin de percevoir des rémunérations substantielles...

J'ai repris ma liberté en transférant le capital obtenu ("valeur de transfert") qui, pour d'obscures raisons (liées aux nouveaux PERin ? ) a "plongé" de + de 20.000 € en 1 an.

Je ne me félicite pas de cette situation mais il m'est apparu impossible de continuer à faire un pari sur ma mort (lointaine ? mais inéluctable !) avec cet organisme qui, je n'en démords pas, fait preuve d'une opacité remarquable sur ses orientations (et bilans) comptables.

Les éléments figurant sur le lien "acacias.patrimoine" viennent abonder mon scepticisme (qui n'est pas une seconde nature chez moi) quant aux perspectives futures... J'ai lu quelque part à propos de la Prefon : "too big to fail" ; c'était aussi ce qu'il se disait, lors de la crise des subprimes en 2012, de la banque Lehman Brothers : on a vu la suite…
Si les milliers de cotisants actuels prennent conscience de la tare rédhibitoire qui régit ce contrat (notamment l'opacité de la gestion comptable) ils en tireront les conséquences : je ne donne donc pas cher, à terme (20, 30 ans, plus ?..., selon la nature et le montant des réserves constituées pour, d'une part permettre le versement des rentes échues et, d'autre part pallier la pénurie de ressources suite à un "exode massif" des épargnants vers d'autres produits plus transparents et performants...), de la survie de ce produit.

Ci-après un « lien » sur un sujet « mis sous le tapis » depuis tant d’années. Même si sur la prochaine période de temps (horizon 2052) on ne retrouvera pas ce différentiel de performance, ça donne une idée du différentiel avec le "meilleur système du monde" … tellement meilleur qu'il n'a été copié nulle part !
Quand, de surcroît, il faudra bien ENFIN dire la vérité sur la mise en concurrence de notre système de protection sociale (directives européennes de 1992 discrètement retranscrites en droit français par un décret de 2001 ( [lien réservé abonné]) , ça risque de "faire du bruit dans le Landerneau"... Le système de "cage dorée" mis en place au lendemain du 2ème conflit mondial va nous faire comprendre à quel point il est vain, à terme, dans une économie mondialisée.

La "guerre économique" va faire beaucoup de victimes et de dommages collatéraux...

[lien réservé abonné]

"Dormez tranquilles, braves gens, je veille sur votre sommeil "😌
 
BETO29 a dit:
Bonjour !

"L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru" (Confucius ).

J'ai fait le choix de la PREFON voici des lustres sur la base de documents louant les caractéristiques de ce contrat et, surtout, l'aspect « capitalisation » mis en exergue. En fait ce produit ne peut, en aucun cas, rivaliser avec un contrat d'assurance-vie, même le plus basique. Et l'avantage fiscal n'est réellement attractif que si l'on verse des sommes conséquentes dans les premières années de cotisation, étant entendu que la rente qui sera versée sera fiscalisée et que si l'on adhère en début de carrière professionnelle on est loin de percevoir des rémunérations substantielles...

J'ai repris ma liberté en transférant le capital obtenu ("valeur de transfert") qui, pour d'obscures raisons (liées aux nouveaux PERin ? ) a "plongé" de + de 20.000 € en 1 an.

Je ne me félicite pas de cette situation mais il m'est apparu impossible de continuer à faire un pari sur ma mort (lointaine ? mais inéluctable !) avec cet organisme qui, je n'en démords pas, fait preuve d'une opacité remarquable sur ses orientations (et bilans) comptables.

Les éléments figurant sur le lien "acacias.patrimoine" viennent abonder mon scepticisme (qui n'est pas une seconde nature chez moi) quant aux perspectives futures... J'ai lu quelque part à propos de la Prefon : "too big to fail" ; c'était aussi ce qu'il se disait, lors de la crise des subprimes en 2012, de la banque Lehman Brothers : on a vu la suite…
Si les milliers de cotisants actuels prennent conscience de la tare rédhibitoire qui régit ce contrat (notamment l'opacité de la gestion comptable) ils en tireront les conséquences : je ne donne donc pas cher, à terme (20, 30 ans, plus ?..., selon la nature et le montant des réserves constituées pour, d'une part permettre le versement des rentes échues et, d'autre part pallier la pénurie de ressources suite à un "exode massif" des épargnants vers d'autres produits plus transparents et performants...), de la survie de ce produit.

Ci-après un « lien » sur un sujet « mis sous le tapis » depuis tant d’années. Même si sur la prochaine période de temps (horizon 2052) on ne retrouvera pas ce différentiel de performance, ça donne une idée du différentiel avec le "meilleur système du monde" … tellement meilleur qu'il n'a été copié nulle part !
Quand, de surcroît, il faudra bien ENFIN dire la vérité sur la mise en concurrence de notre système de protection sociale (directives européennes de 1992 discrètement retranscrites en droit français par un décret de 2001 ( [lien réservé abonné]) , ça risque de "faire du bruit dans le Landerneau"... Le système de "cage dorée" mis en place au lendemain du 2ème conflit mondial va nous faire comprendre à quel point il est vain, à terme, dans une économie mondialisée.

La "guerre économique" va faire beaucoup de victimes et de dommages collatéraux...

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"Dormez tranquilles, braves gens, je veille sur votre sommeil "😌
Bonjour,
Je me méfie de ce genre d'article concluant sans nuance que notre système de retraite par répartition serait dix fois moins performant qu'un système par capitalisation!
Quant à monsieur REICHMAN je constate que le mouvement qu'il a créé n'est autre qu'une entreprise visant à la démolition de notre système de protection sociale qui serait selon lui illégal (en se basant sur une directive européenne dont il fait une extrapolation juridique plus que douteuse).
On est loin du sujet de cette file..
 
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