Augmentation des impôts, en avant

Philomene a dit:
Le rapport c'est que je réponds très directement à ton assertion.

- les médecins qui bossent à l'étranger, ce n'est pas un problème, on parle de 2%.
- les prix fixés, ça n'en est pas un non plus, puisque ça a toujours été le cas, et le problème de pénurie est récent.

Mais effectivement, le numerus clausus est un problème. Ce serait intéressant de voir ce que font les pays qui ont des bons systèmes de santé. Notamment Taiwan ou Corée du sud.
Bah non :
- même dans le message cité initialement, je dis "Ou la quantité de médecins est régulée"
- le fait qu'un facteur soit plus important que l'autre n'annule nullement le fait que les prix fixés soit un problème. D'autant plus quand le prix fixé a nettement baissé en euros constants
- 2% de médecins en moins, c'est un problème, surtout quand ça explose, ce que souligne ton lien. Je cite : "Le décalage grandissant ces dernières années, constaté par l’Ordre des médecins entre le nombre de médecins nouvellement diplômés et le nombre de nouveaux inscrits à l’Ordre remet en lumière ce phénomène." Et l'image :
1740146620856.png


Dur de ne pas voir l'augmentation des départs... Phénomène qui a doublé en un peu plus de 10 ans : "Dans les 7 pays cités dans le graphique, le nombre de médecins français exerçant dans ces pays est passé de 2350 en 2008 à 4500 en 2020"
 
2% ce n'est rien ! en comparaison, c'est 15% pour les ingénieurs, [lien réservé abonné] qui ne sont pourtant pas une profession régulée. Il faut plutôt se féliciter que seuls 2% des médecins s'expatrient.

Dans un monde ouvert, c'est tout à fait normal que les gens s'expatrient, ça touche tout le monde, toutes les professions, et pas seulement pour des considérations économiques. Et il y a bien plus de gens qui viennent chez nous, preuve de l'attractivité du pays.

En réalité, les médecins français libéraux sont quand même hyper bien payés. Je ne sais même pas si c'est avantageux pour eux d'aller en Suisse ou en Belgique.

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Philomene a dit:
2% ce n'est rien ! en comparaison, c'est 15% pour les ingénieurs, [lien réservé abonné] qui ne sont pourtant pas une profession régulée. Il faut plutôt se féliciter que seuls 2% des médecins s'expatrient.

Dans un monde ouvert, c'est tout à fait normal que les gens s'expatrient, ça touche tout le monde, toutes les professions, et pas seulement pour des considérations économiques. Et il y a bien plus de gens qui viennent chez nous, preuve de l'attractivité du pays.

En réalité, les médecins français libéraux sont quand même hyper bien payés. Je ne sais même pas si c'est avantageux pour eux d'aller en Suisse ou en Belgique.

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oh le beau move the goalpost.

Donc pour résumer, crise publique, avec nombre de médecins fixes par l’état, prix fixes par l’état, mais c’est la faute du privé.

Dissonance cognitive quand tu nous tiens…
 
Philomene a dit:
2% ce n'est rien ! en comparaison, c'est 15% pour les ingénieurs, [lien réservé abonné] qui ne sont pourtant pas une profession régulée. Il faut plutôt se féliciter que seuls 2% des médecins s'expatrient.

Dans un monde ouvert, c'est tout à fait normal que les gens s'expatrient, ça touche tout le monde, toutes les professions, et pas seulement pour des considérations économiques. Et il y a bien plus de gens qui viennent chez nous, preuve de l'attractivité du pays.

En réalité, les médecins français libéraux sont quand même hyper bien payés. Je ne sais même pas si c'est avantageux pour eux d'aller en Suisse ou en Belgique.

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Attention aux sources d'information : l'article date de 2017 sur un site sans mentions légales...
Plusieurs autres sources plus fiables :
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Et bien sûr MoneyVox
https://www.moneyvox.fr/votre-argen...s-sont-les-specialites-qui-rapportent-le-plus
 
Axiles a dit:
oh le beau move the goalpost.

Donc pour résumer, crise publique, avec nombre de médecins fixes par l’état, prix fixes par l’état, mais c’est la faute du privé.

Dissonance cognitive quand tu nous tiens…
Ou ai-je dit que c'était la faute du privé ?

Je dis que les médecins s'expatrient beaucoup moins que d'autre professions (même non régulées). Et que seuls 2% des médecins bossent ailleurs qu'en France. Donc ce n'est pas de coté là qu'il faut chercher. Les médecins restent en France, malgré les prix fixés (qui ne les empêche pas de gagner très bien leur vie pour la plupart).
 
Dans la série, "les tarifs fixés par l’État" ne sont pas le problème, article édifiant sur ce que vivent les médecins [lien réservé abonné]

Quitter la Sécurité sociale, cette pratique divise plus que jamais chez les médecins. Il y a ceux qui craignent un système à deux vitesses et ceux qui réfléchissent à sauter le pas. Début mars, les premières Assises du déconventionnement ont même eu lieu à Paris avec un millier de participants. "Nous avons vu des médecins faire de l'abattage, s'épuiser et se détruire (...) C'est pour ça que nous allons nous battre, pour retrouver ce qu'on nous a volé parce qu'on nous a volé la fierté, la liberté et le plaisir d'exercer, nous allons le reprendre", lance le docteur Jérôme Marty, à la tribune. Une menace à peine voilée visant le bouleversement de la santé à la française.

Ainsi, en France, il y a 80.000 praticiens au tarif de la Sécu, 31.300 avec dépassement d'honoraires et ils sont 796 à être non conventionnés. Comme le docteur Antoine Rose, rhumatologue. Pour ce médecin spécialiste, c'est 60 euros la consultation. Généralement, même avec une bonne mutuelle, les patients prennent à leur charge entre 80 et 100% de la facture. Pour celui qui refuse, "s'il veut pas me régler, il me règle pas, mais il repart sans ordonnance et il va voir un confrère conventionné. Mais les confrères conventionnés, je suis pas sûr que les rendez-vous ce soit à moins de trois mois. Ou quand je suis de mauvaise humeur, je dis de prendre rendez-vous à l'hôpital parce que là c'est dans un an", ironise-t-il.

Et d'ajouter : "Le problème, c'est qu'on n'est pas dans de la médecine à deux vitesses, là, on est dans plus de médecine du tout", s'insurge-t-il.
Si le manque de médecins s'accentue, le risque à terme est bien de ne plus avoir le choix et de devoir se tourner vers des médecins hors sécurité sociale.

Ce docteur n'en veut pas à ses collègues tentés par l'aventure, mais au gouvernement. "On fuit le métier parce qu'on le supporte plus. La crise des urgences à l'hôpital, ce sont les urgentistes qui ont fui, la crise de pédiatrie à l'hôpital, c'est parce que les pédiatres ont fui. Et s'ils font fuir les médecins généralistes traitants, le système s'écroule", poursuit Agnès Giannotti.

Dans son cabinet, la consultation est à 25 euros, intégralement remboursée. C'est le début de la journée et il y a déjà 14 personnes dans la salle d'attente.

Qu'on complètera, avec un article à peine un an plus tard (mars 2024 vs mars 2023 le premier) :
Pourtant bien lancées au départ, les négociations conventionnelles entre les syndicats des médecins libéraux et l’Assurance maladie pourraient - encore une fois - échouer. Alors que les généralistes et spécialistes attendent de substantielles revalorisations tarifaires, ces derniers n’ont eu droit qu’à une maigre hausse de 1,50 euro des prix de leurs consultations [lien réservé abonné] au 1er novembre 2023. Ce montant, fixé par règlement arbitral faute d’accord trouvé en début d’année dernière, a convaincu plusieurs milliers de docteurs de tourner le dos à la Sécu… au risque de pénaliser financièrement leurs patients [lien réservé abonné].

Et leur nombre continue de s’accroître ces dernières semaines : au moins 4 800 docteurs ont rejoint le mouvement de Jérôme Marty, président de l’Union française pour une médecine libre (UFML) et déposé leur lettre d’intention de se déconventionner de l’Assurance maladie. Ils étaient moins de 3 000 avant le troisième tour des négociations qui s’est tenu le 8 février dernier. La dernière offre présentée par Thomas Fatôme et Marguerite Cazeneuve [lien réservé abonné], les numéros 1 et 2 de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) n’a, en effet, pas convaincu les blouses blanches. Même MG France et Avenir-Spé-Le-Bloc ne se sentent pas prêts à signer la convention en l’état [lien réservé abonné]. L’avis de ces syndicats, respectivement majoritaires chez les généralistes et spécialistes, est pourtant décisif pour sortir (enfin) de l’impasse.
 
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Extrait concernant l'IR :

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Le lien : ;)

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Pascal 75 a dit:
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Plus précisément, vu que beaucoup de salariés n'ont pas vu leur salaire augmenter de 2% l'an dernier - ils ne paieront pas plus d'impot que l'année précédente
 
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MDacier a dit:
Plus précisément, vu que beaucoup de salariés n'ont pas vu leur salaire augmenter de 2% l'an dernier - il ne paieront pas plus d'impot que l'année précédente
Si encore les retraités qui sont taxés puisque augmentés de 2.2% sur la retraite de base ! 😉
 
Maurice63 a dit:
Si encore les retraités qui sont taxés puisque augmentés de 2.2% sur la retraite de base ! 😉
Oui , mais je préfère ça que pas d'indexation du tout sur la retraite 😉
 
Pascal 75 a dit:
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Tous les contribuables paieront un peu plus d’impôts sur le revenu que prévu ?
Oui et non, il y a quand même plus de la moitié des contribuables qui ne paient pas d’IR.
 
Maurice63 a dit:
Si encore les retraités qui sont taxés puisque augmentés de 2.2% sur la retraite de base !

Prenons le cas d’un retraité qui a déclaré 20000 € (un compte rond, c’est plus simple à ecrire) en 2024.
Il a payé (20000-11295)x0,11=957 € d’IR.

Il va déclarer 20000 x (1,022) en 2025, soit 20440 €.
Avec 2%, le seuil de la première tranche aurait été de 11295x1,02, soit 11521 €.
Et son IR 2025 prévu aurait été de (20440-11521)x0,11=981 €.

Seulement voilà, ce n’est pas 2 % mais 1,8 %.
Du coup, la première tranche est à 11498, ce qui fait un impôt de :
(20440-11498)x0,11 = 983 €.

Et là, c’est le drame.
17 centimes de plus par mois.
Tout s’effondre.
 
Ageoff a dit:
Tous les contribuables paieront un peu plus d’impôts sur le revenu que prévu ?
Oui et non, il y a quand même plus de la moitié des contribuables qui ne paient pas d’IR.
Oui, manque une tranche à 5 ou 6 % ou un forfait à 12 € /an pour la moitié des contribuables. Avec le prélèvement à la source et à raison de 1€ par mois cela devrait être facile à mettre en place.
Avec près de 22 millions de foyers non imposables cela ne comblerait qu’un petit bout de la dette mais responsabiliserait peut être l’ensemble.
 
Ageoff a dit:
Prenons le cas d’un retraité qui a déclaré 20000 € (un compte rond, c’est plus simple à ecrire) en 2024.
Il a payé (20000-11295)x0,11=957 € d’IR.

Il va déclarer 20000 x (1,022) en 2025, soit 20440 €.
Avec 2%, le seuil de la première tranche aurait été de 11295x1,02, soit 11521 €.
Et son IR 2025 prévu aurait été de (20440-11521)x0,11=981 €.

Seulement voilà, ce n’est pas 2 % mais 1,8 %.
Du coup, la première tranche est à 11498, ce qui fait un impôt de :
(20440-11498)x0,11 = 983 €.

Et là, c’est le drame.
17 centimes de plus par mois.
Tout s’effondre.
Et vous oubliez les 10% de frais ……professionnels . 🤣🤣🤣
 
MDacier a dit:
Plus précisément, vu que beaucoup de salariés n'ont pas vu leur salaire augmenter de 2% l'an dernier - ils ne paieront pas plus d'impot que l'année précédente
C'est toute la nuance : "un peu plus d'impôts que prévu" et pas "plus d'impots que l'année précédente" (ils en paieront même sans doute moins).

C'est juste applicable à ceux qui avaient déjà fait des calculs en se basant sur une augmentation des barèmes de 2% (0.5% de la population ?).

Les autres s'en tamponnent le coquillard, la plupart verra juste le montant baisser ou saura pourquoi ça augmente (salaire en hausse supérieure à l'inflation) :ROFLMAO:
 
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Maurice63 a dit:
Oui, manque une tranche à 5 ou 6 % ou un forfait à 12 € /an pour la moitié des contribuables. Avec le prélèvement à la source et à raison de 1€ par mois cela devrait être facile à mettre en place.
Avec près de 22 millions de foyers non imposables cela ne comblerait qu’un petit bout de la dette mais responsabiliserait peut être l’ensemble.
Personnellement, je suis assez partagé sur ce type de mesures.
Responsabiliser celui qui n’a qu’un faible revenu, ok, mais pas en rendant son revenu envore plus faible. En revanche, il y a des contribuables qui ne sont pas imposables malgré des revenus importants, et c’est sur ceux-là qu’il faudrait faire pression (fiscalement).
 
freddo89 a dit:
C'est toute la nuance : "un peu plus d'impôts que prévu" et pas "plus d'impots que l'année précédente" (ils en paieront même sans doute moins).
C’était bien le but de mon message.
Souligner ce plus que prévu, qui entraîne un biais.
 
Ageoff a dit:
En revanche, il y a des contribuables qui ne sont pas imposables malgré des revenus importants,
comment est ce possible ?
 
Buffeto a dit:
comment est ce possible ?
A part les revenus des fonds euros de l'AV qui peuvent être (très) importants, mais imposés seulement au retrait, je ne vois pas ...
 
jodel140 a dit:
A part les revenus des fonds euros de l'AV qui peuvent être (très) importants, mais imposés seulement au retrait, je ne vois pas ...
je pense plutôt à un abus de langage .
il y a des contribuables imposables mais qui ne payent pas d'impôts grâce aux defiscalisations ...

il ne sont donc pas non-imposables . ils sont imposables avec une imposition zéro ....:cool:
 
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