Atos - FR0000051732 ATO

Chute vertigineuse, en perte de 55%.
Je ne sais pas/plus quoi faire de ce boulet: garder pour attendre des jours meilleurs (et vos messages laissent penser qu'ils ne seront pas si meilleurs que çà!)
Jeune_padawan a dit:
Et encore avec 30% du capital, Atos ne va pas récupérer grand chose.
ou vendre pour repartir un peu plus tard sur d'autres valeurs?
 
trickster a dit:
Mais euuh sinon pourquoi 30 % ?
Peut être une histoire de valorisation pour la partie donnée aux actionnaires. Ou bien pour avoir un certain poids dans les décisions.
 
Dernière modification:
Moi aussi je suis pris dans la nasse ATOS, j’hésite a renforcer mais ca m'a rarement réussi... Si j'ai bien compris on va recevoir des actions Evidian et conserver des actions ATOS. Mais rien ne se passera avant fin 2023.... c'est loin !
Est ce que le détail des valorisation des deux sociétés a été donne ? Les deux ont sensiblement le meme CA mais un est en forte croissance et l'autre en baisse. On suppose qu'Evidian serait une cible pour Thales, etc... et ATOS pour des groupes de capital management qui serait a même de redresser le bilan et 'nettoyer' la boutique mais ca c'est bien moins certain.

Sinon ATOS annonce une confirmation de ses objectifs de CA et de marge. Cette chute vertigineuse du cours peut sembler un peu extrême si on considère cela. Je ne vois pas ce qui effraie autant le marché.
 
Avec des salaires dans l'informatique qui flambaient déjà (pénurie de profils qualifiés ... car des profils il y en a, mais des bons ...), de l'inflation forte et en devenir, je vois pas comment la branche atos (hors evidian), va s'en sortir.

Connaissant bien le domaine de l'IT, je vois surtout un turnover énorme en ce moment ... Les bons vont partir, il va rester les autres.
Au mieux, il aura des gèles de salaires, qui conduiront les derniers refractaires au départ à partir chez un concurrent nouvelle gen, Les profils experimentés fuient les grosses ESN pour les GAFA).

et des clients qui ne veulent pas revoir les négo à la hausse, quitte à se mettre une balle dans les 2 pieds.
Bref vous l'aurez compris, je ne suis pas très positif (bien heureux de ne pas être rentrer).

Blackrock en interne tablait sur une vente à la découpe ... ca arrivera une fois evidian crée à mon avis.
Pour la partie atos, cela fera comme pour IBM GS qui a crée Kyndril ... contenant de tout ce qui ne rapportait pas d'argent (et qui s'est bien gardé la joint venture BP2I (IBM/BNPP) car fortement bénéficiaire).
 
Jeune_padawan a dit:
Pour en rajouter une couche, Bercy surveille l’opération de près puisque Atos gère des systèmes essentiels à l'Etat.
Et voilà le dernier convive rejoint la bal !

Les ministères des Finances et des Armées souhaitent et encouragent le rachat de la branche cybersécurité d'Atos par Thales.
L’État ne veut pas que que la très stratégique division cybersécurité tombe dans des mains étrangères et Thales fait du lobbying à tous niveaux.
Le plan présenté la semaine dernière ayant fortement déçu les marchés il est possible qu'Atos change d'avis sachant qu'un ancien premier ministre est administrateur du groupe d’infogérance.
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Jeune_padawan a dit:
Les ministères des Finances et des Armées souhaitent et encouragent le rachat de la branche cybersécurité d'Atos par Thales.
Ne serait-ce pas aller vers de futur "soucis" pour Thalès ?
 
Bizarrement cette nouvelle n'en est pas vraiment une et la hausse du cours d'ATOS aujourd'hui montre peut-etre que le fond a été touché.
 
Theblueline a dit:
Ne serait-ce pas aller vers de futur "soucis" pour Thalès ?
Non je ne pense pas, Thales veut la division cybersécurité pour se renforcer dans le domaine puisque il possède déjà Gemalto depuis 2019. D'ailleurs à l'époque Atos et Thales étaient en concurrence pour le rachat de Gemalto.

La branche cloud peut éventuellement intéressé Thales bien que ce ne soit pas leur cible prioritaire. Bien évidemment Thales ne doit pas payé trop cher cet achat mais P.Caine semble connaitre son affaire et négocie âprement le rachat.
wwolf1 a dit:
Bizarrement cette nouvelle n'en est pas vraiment une et la hausse du cours d'ATOS aujourd'hui montre peut-etre que le fond a été touché.
Ah si c'est une nouvelle ! Une entreprise a le soutien de l’État.
L’État possède d'énormes moyens de pression qui plus est sur des activités hautement stratégique. Il peut ralentir ou empêcher certains rachat de société, prendre des participations.
Le plan se scission d'Atos n'a pas été accueilli positivement par le marché, le conseil d'administration est sous pression. La nouvelle d'une vente classique permettant de dégager du cash et de restructurer la partie infogérance a plu au marché car la division cloud, en croissance, ne serait pas séparer et pourrait soutenir Atos.
 
Ce que je comprends dans l'article c'est que Thales est intéressé par la branche Cybersecurite d'ATOS et que l'État français pousserait dans ce sens. Ca fait quelques mois que j'entends ça, je ne vois rien de bien nouveau.
Le problème d'ATOS est la partie infogerance qui est un peu en souffrance avec une erosion du CA et des marges.
 
Grogne des actionnaires d'Atos : [lien réservé abonné]
 
"Le groupe européen Airbus avait entamé des discussions en février pour prendre une participation minoritaire dans la future société qui naîtra de la scission d'Atos.

La nouvelle est tombée comme un nouveau coup de massue pour Atos. Le groupe européen Airbus a annoncé mercredi qu'il renonce à acquérir près de 30% d'Evidian, la société qu'Atos doit créer pour abriter notamment ses activités de cybersécurité."

Source "le figaro"

Sanction immédiate : -16.75 %
 
J'ai eu chaud !
 
Ça bouge du coté d'Atos !

La société annonce achever sa transformation stratégique avec la séparation complète d'Eviden et de Tech Foundations.
Atos est rentré en négociation exclusif avec EP Equity Investment (fond du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky qui est en négociation avec Casino en parallèle) pour vendre la partie infogérance Tech Foundations. Cette vente permet le transfert de 1,9 milliards d'€ de dettes et un paiement de 100 millions d'€.

A la suite de cette vente, la société va se renommer Evidan et elle gardera les activités du cloud, de la cybersécurité et de l'advanced computing.

Enfin Atos (Evidan) prévoit des augmentations de capital décomposées ainsi :
- une augmentation de capital réservée à EP Equity Investment à un prix fixé de 20 € par action par laquelle l'acquéreur détiendra 7,5 % du capital (estimé à 180 millions d'€)
- une augmentation de capital de 720 millions d’€ avec droits préférentiels de souscription pour tous les actionnaires (qui comprend la participation de EP Equity Investment pour 37,5 millions d'€ en plus de l'augmentation de capital réservé soit 217,5 millions d'€ au total)

Source (qui reprend quasiment le communiqué d'Atos) : [lien réservé abonné]

Toutes ces opérations devrait désendetter Atos (Evidan). Une AG extraordinaire doit valider le projet de cession ainsi que les augmentations de capital.

Atos (Evidan) prévoit d'atteindre une croissance annuelle moyenne du CA de 7% sur la période 2022-2026, avec une marge opérationnelle d'environ 12% en 2026.

L'opération reste très dilutive, la capitalisation d'Atos au 01/08/2023 au moment où j'écris est de 1048 millions d'€ et les AK (augmentation de capital) sont de 900 millions d'€.

De même je me pose la question sur l'apport d'EP Equity Investment. Avec Casino, Editis et Atos d'où vient les milliards ?

EP Equity Investment et EP Global Commerce sont des filiales de VESA Equity Investment qui appartient à Daniel Kretinsky.

Source : [lien réservé abonné]
 
ATOS, la ligne la plus rouge de mon portefeuille !
 
Aujourd'hui, la publication du CA et les objectifs d'ATOS sont en ligne avec les prévisions. Le "free cash flow" n'est toujours pas terrible !
 
Un beau revers pour Atos et peut-être une belle opportunité pour le loup qui n'attend qu'à sortir du bois !

Le pitch :

Inutile de rappeler que le titre a perdu 75% depuis janvier !
Les négociations de rachat de la branche cyber par Airbus ont avorté dans l’œuf !

Airbus a fait son choix dans sa stratégie de renforcement de son portefeuille dans le domaine de la cybersécurité.
Et ça ne sera pas définitivement Atos ! C'est acté depuis la semaine dernière déjà.
Le constructeur européen enfonce le clou et annonce aujourd'hui avoir conclu "un accord pour acquérir INFODAS [lien réservé abonné], une société allemande basée à Cologne qui fournit des solutions informatiques et de cybersécurité au secteur public, notamment pour la défense et les infrastructures critiques."

Que reste t'il à Atos pour envisager une sortie du tunnel ?
Pas grand chose. L'avenir est bien sombre pour l'entreprise.
Ah si j'oubliais de dire qu'on leur a confié la responsabilité cybersécurité des JO de Paris !
J'espère pour eux qu'il n'y aura pas d'incident majeur de ce côté là !
Les emmerdes ça volent en escadrille en général !

Pendant ce temps, j'en connais un qui pense à Atos en se rasant tous les matins !
C'est David Layani, le nouveau Bernard Tapis disent certains !
David a déjà un pied chez Atos puisqu'il détient 11,4 % de la boite.
Le loup aux dents longues va t'il sortir du bois prochainement pour mettre la main sur Atos ?

Suite au prochain épisode ;-)
 
The Blue Line a dit:
Que reste t'il à Atos pour envisager une sortie du tunnel ?
Thales !

Même si officiellement non (plus devrais je dire) intéressé, c'est le candidat idéal pour la partie cybersécurité. Avec un petit coup de main de l’État au besoin. Cela ferait un beau champion du cyber.
 
Jeune_padawan a dit:
Même si officiellement non (plus devrais je dire) intéressé, c'est le candidat idéal pour la partie cybersécurité. Avec un petit coup de main de l’État au besoin. Cela ferait un beau champion du cyber.
Extraits choisis pour aller dans ton sens sans que Thalès soit cité :

Alors qu'Atos possède des supercalculateurs, notamment utilisés dans la défense et le nucléaire, le ministère français de l’Économie s'est engagé mardi dernier "à construire dans les prochaines semaines une solution nationale de protection des activités stratégiques" du groupe.

"Sur la partie un peu plus souveraine d'Atos, s'il y a un acheteur majoritaire et qu'il souhaite avoir (Bpifrance) en minoritaire, on regardera", a déclaré lundi le directeur général de la banque publique d'investissement, Nicolas Dufourcq.

"Mais la BPI ne peut être majoritaire, ça voudrait dire qu'on nationalise. Ce n'est même pas dans notre statut, dans notre mandat. Donc il faut qu'il y ait quelqu'un en face", a-t-il ajouté.

Sans "solution industrielle qui préserve la totalité de l'actif, c'est le chaos et la fin d'Atos", a insisté David Layani dimanche dans son entretien au Figaro, appelant à "agir vite, avant les JO-2024 (dont Atos est l'un des piliers technologiques du comité d'organisation) et avant l'été".
 
The Blue Line a dit:
"Mais la BPI ne peut être majoritaire, ça voudrait dire qu'on nationalise. Ce n'est même pas dans notre statut, dans notre mandat. Donc il faut qu'il y ait quelqu'un en face", a-t-il ajouté.
Ah les hypocrites et la CDC alors ! Elle a bien nationalisé Orpea !

L’État, incompétent notoire, pourrait associer CDC et BPI pour la partie infogérance stratégique avec un acteur industriel comme Capgemini.

Après c'est un secteur en décroissance de manière globale et l’État pourrait y perdre de l'argent mais au moins sauver son indépendance stratégique.
 
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