aide mémoire master 2 assurance vie et culture financièree

EVarlin a dit:
Ça peut se discuter, en comprenant mieux les mécanismes de l'épargne, de la bourse, des produits financiers, les gens seraient sûrement plus enclins à y investir ce qui serait un deal gagnant gagnant pour les banques, et pour elles, mieux vaut avoir des PEA, des CTO et des AV plutôt que des livrets A et des LDDS.
C'est certainement exact, mais il se trouve qu'aujourd'hui tous les acteurs courent après cette clientèle qui peut s'intéresser à des produits tels les comptes titres et les assurances-vies ....

EVarlin a dit:
Après les gens ne se laisseraient plus refiler des AV avec des frais exorbitants et un choix famélique de supports UC.
Tout le monde pourrait y trouver son intérêt.
Le premier contrat d'AV en ligne que j'ai souscrit, ce fut avec Linxea, ce qui m'aura permis d'approfondir la souscription en ligne, ainsi que de disposer d'une base de données d'UC de taille respectable .....
 
Dernière modification:
En 30 ans ça a beaucoup évolué : heureusement
Mais les assureurs ont su se blinder pour conserver ces anciens contrats =pas possible de changer et conserver l'avantage successoral
passage par un conseiller obligatoire .....plus possible d'arbitrer en ligne
 
MaryneBV a dit:
Sur le dernier point des fonds bloqués, je trouve que les idées changent car la disponibilité de l'assurance vie est également un atout dans ce contrat. Il va donc permettre l'ouverture d'une assurance vie qui n'aurait pas été possible si un mensonge avait été annoncé.
Il se trouve que nombre de conseillers, font souvent référence à la période des premières 8 années de possession d'un contrat AV, au cours de laquelle les fonds ne sont pas bloqués, mais sont souvent présentés comme tels dans la présentation faite par un conseiller ...

Durant cette première période, la rémunération (et ensuite donc la disponibilité des fonds) sont simplement soumis à une réglementation fiscale différente des revenus obtenus (abattement annuel sur les produits obtenus, faculté d'opter pour un taux d'IR préférentiel)

MaryneBV a dit:
Aujourd'hui, de ce que je vois durant mon master et autre, un conseiller va plus vendre des UC à une personne n'y connaissant rien car c'est ce qu'on lui demande.
En conséquence, et en se pliant à la demande de sa hiérarchie, considérez-vous que le conseiller remplit correctement sa mission de conseil ??

Pour ma part, et lorsqu'il se comporte ainsi, je considère qu'il est semblable à un camelot qui vante un produit, à une différence près, c'est que ce dernier procède à une démonstration du produit qu'il propose, ce que ne fait pas le prétendu conseiller .....

MaryneBV a dit:
Les frais étant fixes, les conseillers n'ont pas la main sur ce sujet. Qu'appelez-vous des frais exorbitants sur l'assurance vie, je suis curieuse de savoir.
S'il s'agit de procéder à une comparaison de traitement entre des produits souscrit en ligne, et le même type de produit souscrit en enseigne bancaire en dur, les taux de frais sont très loin d'être du même niveau en terme de taux ....

Cela me remémore un entretien avec un nouveau conseiller bancaire (qui m'aura remis sa carte de visite lors de l'entretien), lorsqu'il s'est étonné que je lui parle de produits (assurance-vie, PEA & Co), alors qu'il ne distinguait pas ces produits dans ceux qu'il avait à gérer dans le cadre du compte bancaire .....

J'ai donc pris le temps de lui énumérer dans quelles conditions je pouvais souscrire un tel produit, et lui ai demandé si sa banque accepterait de s'aligner sur ces conditions ; il a remis le nez sur mon extrait de compte, puis nous sommes passés à autre chose ......
 
Nivelle a dit:
En 30 ans ça a beaucoup évolué : heureusement
Je ne sais pas à qui vous répondez, mais effectivement, entre 1990 et maintenant, l'environnement de l'assurance aura changé ....

Nivelle a dit:
Mais les assureurs ont su se blinder pour conserver ces anciens contrats = pas possible de changer et conserver l'avantage successoral
passage par un conseiller obligatoire .....plus possible d'arbitrer en ligne
Là, j'ai comme l'impression que l'on ne parle pas de la même chose ....

- pas possible de changer (de contrat ?) et conserver l'avantage successoral
Comme les fonds logés sur un contrat sont généralement disponibles, il est tout à fait possible de changer d'assureur ou de courtier, tout en conservant une désignation bénéficiaire similaire (voire identique)

- passage par un conseiller obligatoire .....
C'est de moins en moins vrai, et de toute façon, pour un contrat souscrit dans une BEL, vous n'avez même plus de conseiller fixe ....

- plus possible d'arbitrer en ligne
Si un courtier ou un assureur, ne me permettait plus cela, le contrat qu'il détient ne durerait pas très longtemps
 
MaryneBV a dit:
Et qu'en est-il sur vos frais sur versements si vous en faites?
0% sur les versements
0% sur les arbitrages

MaryneBV a dit:
Vous disposez de plus de support
Mes contrats d'AV ont chacun 2 fonds en euros, 600 à 700 UC, plus de 30 supports immobiliers (SCPI...), des titres vifs (actions en direct)...

MaryneBV a dit:
et d'un interlocuteur face à face en cas de question pour une banque traditionnelle ce qui n'est pas le cas dans une banque en ligne.
Pourquoi avoir besoin d'un interlocuteur quand on est en gestion sous mandat ? Puisque justement le but de cette gestion est de déléguer et de ne pas gérer.
 
MaryneBV a dit:
Je n'ai pas étudié ces contrats donc je ne veux pas dire de bêtise.
Oui, je pense vous n'avez pas idée de ce que vous avez en face de vous.

MaryneBV a dit:
Je vais regarder cela de plus près ce week-end car cela me semble important.
Attention, vous devrez ensuite conseiller à tous vos clients ces contrats... Par transparence et honnêteté... :biggrin: ;)
 
MaryneBV a dit:
Dans ma promotion banque et gestion de patrimoine, nous sommes plus accès sur le conseil, ce qui, à mon sens, est un avantage pour le client.
Vendre ses propres produits, c'est du conseil partial. ;) Donc autant dire que cela n'en est pas.
 
lopali a dit:
Vendre ses propres produits, c'est du conseil partial. ;) Donc autant dire que cela n'en est pas.
Si ça se trouve le conseiller fait consciencieusement son travail et propose le meilleur produit de son catalogue pour son client, ce n'est pas.poir autant que le produit proposé est bon ...
 
EVarlin a dit:
Si ça se trouve le conseiller fait consciencieusement son travail et propose le meilleur produit de son catalogue pour son client, ce n'est pas.poir autant que le produit proposé est bon ...
Oui, c'est un "conseiller" au même titre que le vendeur dans une concession Renault. ;)
 
D-Jack a dit:
Questionnaire rempli ... mais en le soumettant aux membres de ce forum, vous n'obtiendrez pas un échantillon représentatif à mon avis (ceux-ci étant sans doute un peu plus "avertis" sur les questions financières que la moyenne de la population).
Bonjour,
Je vous remercie pour vos réponses à ce questionnaire.

Je l'ai également mis sur différents support types facebook et je l'envoie à mes clients. Cela me permettra d'avoir un large panel .
 
moietmoi a dit:
Bonjour, désolé de dire que c'est une lapalissade; on gagne plus si le marché est positif..mais si il est négatif...on perd plus...
Bonjour,

oui c'est certain on perd si le marché est négatif mais durant les 10 dernières années, il n'y a qu'en 2018 que les UC n'ont pas été performantes. Lissé sur 10 ans, cette année 2018 passe inaperçue.
Les personnes ayant quant à elles investies sur le fonds euros auront eu moins de rendement en prenant moins de risque au vu des rendements...
 
paal a dit:
C'est certainement exact, mais il se trouve qu'aujourd'hui tous les acteurs courent après cette clientèle qui peut s'intéresser à des produits tels les comptes titres et les assurances-vies ....


Le premier contrat d'AV en ligne que j'ai souscrit, ce fut avec Linxea, ce qui m'aura permis d'approfondir la souscription en ligne, ainsi que de disposer d'une base de données d'UC de taille respectable .....
Oui, la clientèle avertie au risque et s'intéressant aux titres, uc etc attirent forcément plus les compagnies bancaires/assureurs puisque cela leur génèrent plus de PNB.

Comme indiqué dans mes commentaires précédents, je vais étudier l'assurance vie en ligne ce week-end.

Vous n'avez pas eu de crainte d'investir "seul(e)" sur les UC pour une première fois?
 
Nivelle a dit:
En 30 ans ça a beaucoup évolué : heureusement
Mais les assureurs ont su se blinder pour conserver ces anciens contrats =pas possible de changer et conserver l'avantage successoral
passage par un conseiller obligatoire .....plus possible d'arbitrer en ligne
Il est compliqué de changer un contrat d'assurance vie vers un autre établissement puisque les supports de chaque compagnie sont différents et donc on ne pourrait réinvestir à l'identique...

Pouvez-vous m'expliquer plus précisément votre point de vue svp?
 
paal a dit:
Il se trouve que nombre de conseillers, font souvent référence à la période des premières 8 années de possession d'un contrat AV, au cours de laquelle les fonds ne sont pas bloqués, mais sont souvent présentés comme tels dans la présentation faite par un conseiller ...

Durant cette première période, la rémunération (et ensuite donc la disponibilité des fonds) sont simplement soumis à une réglementation fiscale différente des revenus obtenus (abattement annuel sur les produits obtenus, faculté d'opter pour un taux d'IR préférentiel)


En conséquence, et en se pliant à la demande de sa hiérarchie, considérez-vous que le conseiller remplit correctement sa mission de conseil ??

Pour ma part, et lorsqu'il se comporte ainsi, je considère qu'il est semblable à un camelot qui vante un produit, à une différence près, c'est que ce dernier procède à une démonstration du produit qu'il propose, ce que ne fait pas le prétendu conseiller .....


S'il s'agit de procéder à une comparaison de traitement entre des produits souscrit en ligne, et le même type de produit souscrit en enseigne bancaire en dur, les taux de frais sont très loin d'être du même niveau en terme de taux ....

Cela me remémore un entretien avec un nouveau conseiller bancaire (qui m'aura remis sa carte de visite lors de l'entretien), lorsqu'il s'est étonné que je lui parle de produits (assurance-vie, PEA & Co), alors qu'il ne distinguait pas ces produits dans ceux qu'il avait à gérer dans le cadre du compte bancaire .....

J'ai donc pris le temps de lui énumérer dans quelles conditions je pouvais souscrire un tel produit, et lui ai demandé si sa banque accepterait de s'aligner sur ces conditions ; il a remis le nez sur mon extrait de compte, puis nous sommes passés à autre chose ......
Donc si je suis votre logique (qui est la mienne aussi sur ce point ahah), bon nombre de conseillers ne sont pas assez formés sur l'assurance vie, son fonctionnement, ses supports, sa fiscalité et ses avantages successoraux?

Non, je pars du principe que je remplis ma mission lorsque je réponds aux besoins de mon client suite à l'échange que j'ai pu avoir avec lui sur ; ses attentes, ses projets de vies, son patrimoine, sa situation professionnelle et sa situation fiscale.
Si l'assurance vie ne rentre pas en compte (rappelons que l'assurance vie est le couteau suisse de l'épargne), je ne propose pas ce contrat mais je pars sur d'autres support en fonction de ses besoins et de ses attentes.

Voyez vous, sur ce dernier point, dans la façon dont vous m'exprimez l'entretien eu avec votre conseiller, il n'a, selon moi, pas agit correctement.
A-t-il pris peur par méconnaissance de ces produits?
Au vu de votre "profil" de ce que j'ai pu lire, il ne vous faut pas un conseiller dit "lambda" mais plus un conseiller privé en agence ou plus en fonction de votre patrimoine. Là encore, les niveaux entre chacun diffère, et vous n'êtes peut-être simplement pas attribué au bon "portefeuille" du conseiller...
 
lopali a dit:
0% sur les versements
0% sur les arbitrages


Mes contrats d'AV ont chacun 2 fonds en euros, 600 à 700 UC, plus de 30 supports immobiliers (SCPI...), des titres vifs (actions en direct)...


Pourquoi avoir besoin d'un interlocuteur quand on est en gestion sous mandat ? Puisque justement le but de cette gestion est de déléguer et de ne pas gérer.
Vous me mettez tous l'eau à la bouche avec vos contrats d'AV en ligne, je vais vraiment m'y pencher plus... quelle faute professionnelle de ma part ! oups !

Je conseille à mes clients malgré une gestion sous mandat, de faire un point tous les 2-3 ans sur leur rendement AV, PER, PEA etc afin de voir selon ses nouvelles attentes, ses réactions etc, si l'on effectue des changements de support, de nouveau versement etc. En ligne, vous le faites par téléphone je suppose? Mais encore une fois, chacun apprécie ou non de garder ce contact humain et votre conseiller sera la clé pour cela. (c'est mon opinion) :)
 
lopali a dit:
Oui, je pense vous n'avez pas idée de ce que vous avez en face de vous.


Attention, vous devrez ensuite conseiller à tous vos clients ces contrats... Par transparence et honnêteté... :biggrin: ;)
Pour avoir travailler en assureur avant mais commercialiser également de l'assurance, quand je ne suis pas à la hauteur du contrat mais que je vois que le tarif est élevé et les garanties pas top top, je les oriente vers mon ancienne employeur.
Bien entendu, ma direction n'est pas au courant, mais je souhaite le meilleur pour mes clients. Ce n'est peut-être pas très "rentable" si je me mets un jour à mon compte, mais je peux me regarder dans une glace chaque matin et avoir ma conscience tranquille... :)
 
lopali a dit:
Vendre ses propres produits, c'est du conseil partial. ;) Donc autant dire que cela n'en est pas.
Vous savez, j'en vois de toutes les couleurs aussi avec les courtiers en assurance ou en gestion de patrimoine qui ne vont aller proposer que le contrat sur lequel ils margent le plus avec qu'eux, ont une gamme beaucoup plus importantes..


maintenant je comprends votre point de vue, on peut conseiller le client sur les contrats et qu'ils ne mettent pas tous leur oeufs dans le même panier..
 
EVarlin a dit:
Si ça se trouve le conseiller fait consciencieusement son travail et propose le meilleur produit de son catalogue pour son client, ce n'est pas.poir autant que le produit proposé est bon ...
comme j'ai pu le faire jusqu'à présent.. c'est certain oui.

Mais il est normal de ne pas pouvoir proposer les mêmes produits aux frais de gestions très bas lorsque les conditions ne sont pas les mêmes (locaux, plus de masse salariales, plus de charges fixes etc...)
 
MaryneBV a dit:
Vous me mettez tous l'eau à la bouche avec vos contrats d'AV en ligne, je vais vraiment m'y pencher plus... quelle faute professionnelle de ma part ! oups !

Je conseille à mes clients malgré une gestion sous mandat, de faire un point tous les 2-3 ans sur leur rendement AV, PER, PEA etc afin de voir selon ses nouvelles attentes, ses réactions etc, si l'on effectue des changements de support, de nouveau versement etc. En ligne, vous le faites par téléphone je suppose? Mais encore une fois, chacun apprécie ou non de garder ce contact humain et votre conseiller sera la clé pour cela. (c'est mon opinion) :)
Tout se fait en ligne au niveau arbitrage/réallocation. Pour le choix des UC les dici sont facilement accessibles, les performances, risques et analyses aussi et puis il y a des forums comme ici où parler des fonds existants et leurs performances, composition, bref des échanges entre personnes qui s'intéressent à leur patrimoine et comment le faire fructifier.
 
lopali a dit:
Oui, c'est un "conseiller" au même titre que le vendeur dans une concession Renault. ;)
Si demain votre conseiller vous propose aucun frais sur les versements, 0 droit d'entrée et 0,9% de frais de gestion annuel, que vous portez de la sympathie envers votre conseiller, vous ne placerez même pas, ne serait-ce qu'un dixième de votre investissement d'AV en ligne?
 
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