Aristide
Top contributeur
Bonjour,
Je suis d'accord avec vous.
Mais si, à mon sens, une refonte complète et en profondeur de cette réglementation serait bénéfique pour les emprunteurs en proposant - en plus du "TEG/TAEG légal" - nécessaire au contrôle de l'usure, un critère d'appréciation unique - par offre de prêt et pour la globalité du plan de financement (et non plus prêt par prêt) - la carence des administrations quelles qu'elles soient sur le sujet pourrait être assez facilement contournée.
Il suffirait que des professionnels du secteur concerné proposent aux emprunteurs une prestation d'analyse comparative des offres de prêts qu'ils ont reçues.
A titre d'exemple, parmi les prestataires possibles je pense aux ANIL/ADIL, courtiers, conseillers de gestion indépendant, experts financiers.........Liste non exhaustive. (On pourrait ajouter La Poste qui a une mission de service public et qui cherche par tous moyens à se diversifier jusqu'à, maintenant, faire passer l'examen du code de la route !!!
)
.
Suivant les intervenants, cette prestation pourrait être gratuite (= ADIL - Poste ?) ou payante (courtiers et autres); mais - le cas échéant - ne vaudrait-il pas la peine de dépenser quelques centaines d'euros pour permettre d'en gagner quelques milliers ?
En tant qu'initiateur/inventeur de ce concept (sur ce forum - Cf. lien ci-dessus) j'ai aussi développé des outils qui permettent de calculer/comparer les coûts du crédit corrigés évoqués et, d'ailleurs en ai aussi fait profiter divers "cBanquenautes".
A une époque j'avais même entrepris des démarches pour proposer cette prestation en tant qu'auto-entrepreneur mais, pour diverses raisons personnelles, je n'ai pas donné suite.
Mais, dans mon blog sur cBanque, ces outils sont gratuitement à disposition des "cBanquenautes"; libre à chacun de les utiliser ou non. Pour ces derniers, ainsi que déjà dit, libre à eux également de continuer à perdre de l'argent en se fiant à ces foutaises de TEG/TAEG.
Sur ce point en revanche, je ne partage pas votre point de vue mais, apparemment, l'on ne part pas sur le même raisonnement/objectif ?
Ainsi que déjà dit, rendue obligatoire ou pas, de toutes façons - avec raison - les emprunteurs cherchent la sécurité maximale et s'assurent le plus souvent tous les deux à 100%
Donc - obligatoires ou non - ils paient les primes dans tous les cas pour deux têtes (Bien entendu le postulat est que, d'un assureur à l'autre, les contreparties assurées sont équivalentes).
Logiquement, ce qui semble donc important/pertinent pour eux c'est de vraiment connaître l'offre la moins onéreuse dans son ensemble.
Dès lors, ce ne sont pas les "TEG/TAEG - Coûts crédits légaux" sans les options facultatives qui vont les guider vers un choix fiable; ce sont les "TEG/TAEG - Coûts Crédit financiers" prenant absolument en compte tous les débours qu'ils devront assumer.
D'ailleurs si mon raisonnement est erroné, comment expliqueriez vous que contrairement au TEG/TAEG légal, cette autre stupidité qu'est le Taux Annuel Effectif de l'Assurance (TAEA) oblige les banques à y inclure tant les assurances facultatives que les assurances obligatoires ?
Cdt
Amojito a dit:L'introduction légale d'un tel dispositif me semble utopique car depuis quelque temps le legislateur francaise n'innove plus tellement et se conforme strictement aux injonctions des directives européennes. Ex : ordonnance de 2016 sur le TAEG transposant la directive de 2014 qui est réalisée avec aucune finesse.
Je suis d'accord avec vous.
Mais si, à mon sens, une refonte complète et en profondeur de cette réglementation serait bénéfique pour les emprunteurs en proposant - en plus du "TEG/TAEG légal" - nécessaire au contrôle de l'usure, un critère d'appréciation unique - par offre de prêt et pour la globalité du plan de financement (et non plus prêt par prêt) - la carence des administrations quelles qu'elles soient sur le sujet pourrait être assez facilement contournée.
Il suffirait que des professionnels du secteur concerné proposent aux emprunteurs une prestation d'analyse comparative des offres de prêts qu'ils ont reçues.
A titre d'exemple, parmi les prestataires possibles je pense aux ANIL/ADIL, courtiers, conseillers de gestion indépendant, experts financiers.........Liste non exhaustive. (On pourrait ajouter La Poste qui a une mission de service public et qui cherche par tous moyens à se diversifier jusqu'à, maintenant, faire passer l'examen du code de la route !!!

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Suivant les intervenants, cette prestation pourrait être gratuite (= ADIL - Poste ?) ou payante (courtiers et autres); mais - le cas échéant - ne vaudrait-il pas la peine de dépenser quelques centaines d'euros pour permettre d'en gagner quelques milliers ?
En tant qu'initiateur/inventeur de ce concept (sur ce forum - Cf. lien ci-dessus) j'ai aussi développé des outils qui permettent de calculer/comparer les coûts du crédit corrigés évoqués et, d'ailleurs en ai aussi fait profiter divers "cBanquenautes".
A une époque j'avais même entrepris des démarches pour proposer cette prestation en tant qu'auto-entrepreneur mais, pour diverses raisons personnelles, je n'ai pas donné suite.
Mais, dans mon blog sur cBanque, ces outils sont gratuitement à disposition des "cBanquenautes"; libre à chacun de les utiliser ou non. Pour ces derniers, ainsi que déjà dit, libre à eux également de continuer à perdre de l'argent en se fiant à ces foutaises de TEG/TAEG.
D'un point de vue "juridique", l'exemple de l'assurance facultative me parait mal choisi. Le taux effectif global est (censé être) le coût du credit, or toutes les conditions d'inclusions (le taux effectif global legal comme vous ditesl) et la sanction de la nullité (puisqu'on confond la mention du teg à une stipulation du taux conventionnel) assimilent la notion à un prix. Le prix affiché ne comprend pas les assurances facultatives, c'est donc logique. La notion ne reflète pas tant l'effort fourni que le prix réel du crédit. De la valeur TTC. Tout le reste relève de la volonté personnelle de chaque emprunteur. L'UE semble adopter le même point de vue. Le rôle de la notion est très ambigu !
Sur ce point en revanche, je ne partage pas votre point de vue mais, apparemment, l'on ne part pas sur le même raisonnement/objectif ?
Ainsi que déjà dit, rendue obligatoire ou pas, de toutes façons - avec raison - les emprunteurs cherchent la sécurité maximale et s'assurent le plus souvent tous les deux à 100%
Donc - obligatoires ou non - ils paient les primes dans tous les cas pour deux têtes (Bien entendu le postulat est que, d'un assureur à l'autre, les contreparties assurées sont équivalentes).
Logiquement, ce qui semble donc important/pertinent pour eux c'est de vraiment connaître l'offre la moins onéreuse dans son ensemble.
Dès lors, ce ne sont pas les "TEG/TAEG - Coûts crédits légaux" sans les options facultatives qui vont les guider vers un choix fiable; ce sont les "TEG/TAEG - Coûts Crédit financiers" prenant absolument en compte tous les débours qu'ils devront assumer.
D'ailleurs si mon raisonnement est erroné, comment expliqueriez vous que contrairement au TEG/TAEG légal, cette autre stupidité qu'est le Taux Annuel Effectif de l'Assurance (TAEA) oblige les banques à y inclure tant les assurances facultatives que les assurances obligatoires ?

Cdt
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