Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)

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Agra07 c est un peut l hôpital qui se moque de la charité.

Nous sommes sur un forum pour débattre nos idées. Peut être que vous avez la science infuse et donc arrêtons de débattre nos idées.

Je respecte le point de vue de aristide mais j ai en ma possession un rapport d expertise dont j ai repris les phrases pour mettre en lumière un point.

Donc je m abstiendrais à nouveau de partager sachant agra07 (qui soit disant ne travaille pas pour les banques) pensent que je refuse de comprendre leurs points de vue. Donc je vous laisse partager vos avis sans contradiction.
 
Bonsoir a tous je reviens juste pour vous dire que j irai pas en appel je me suis senti manipuler pas les experts du crédit sur une formule justice tout compris et la on me demande le double Bref fini l angoisse il on gagner mon argent mais il n auront pas mas santé et je vous remercie de m'avoir répondu a mes messages et vous souhaite bonne chance
 
dja a dit:
Bonsoir a tous je reviens juste pour vous dire que j irai pas en appel je me suis senti manipuler pas les experts du crédit sur une formule justice tout compris et la on me demande le double Bref fini l angoisse il on gagner mon argent mais il n auront pas mas santé et je vous remercie de m'avoir répondu a mes messages et vous souhaite bonne chance ��

Bonjour dja,

Peut-être avez-vous fais le bon choix... ?
Dans tous les cas, vous vous êtes lancés.
Peut-être avez-vous été mal conseillé, mal entouré, mal représenté, ... mais vous ne devez rien regretter !
Il est clair que votre décision a dû être difficile à prendre :confus:
Si je peux me permettre une parenthèse égocentrique, je ne suis toujours encore pas passé en première instance que je me demande déjà si j'aurais courage d’interjeter appel, si j'étais débouté...
Bien à vous
Cdt
 
Bonjour,

Pour faire suite à ce long débat sur "le mois normalisé", et sur le fait que quoi qu'il en soit, le diviseur (c'est-à-dire le dénominateur) est toujours l'année civile (365 ou 366 jours) et non uniquement 365 jours, notion pour laquelle je n'ai pas vu quelqu'un se prononcer, voici une décision qui va mettre tout le monde d'accord :clin-oeil:

Ça vient de sortir : Cour d'appel de Reims, 1ère Chambre - sect.civile, 19 septembre 2017, n° 16/00959 (ci-joint en pièce) :

« Il ressort du calcul effectué par les époux X. qui n’est pas contredit par la banque que les intérêts ont été calculés sur 360 jours au lieu de l’être sur une année civile (365 jours ou 366 jours pour une année bissextile).

La banque soutient que l’opération qui consiste à calculer les intérêts sur un mois de 30 jours et une année de 360 jours revient au même que celle consistant à calculer les intérêts sur une année de 365 jours et un mois normalisé de 30,41666 jours ; elle se réfère pour cela au mois « normalisé » tel qu’il figure dans l’annexe à l’article R.313-1 du code de la consommation précité.

Le paragraphe III de cet article dispose que pour toutes les opérations de crédit autres que celles mentionnées au II, le taux effectif global est dénommé « taux annuel effectif global » et calculé à terme échu, exprimé pour cent unités monétaires, selon la méthode d’équivalence définie par la formule figurant en annexe au présent article.

Il en résulte que cette annexe ne s’applique qu’aux opérations de crédit autres que celles mentionnées au paragraphe II et qu’elle ne concerne donc pas les prêts immobiliers.

Le prêt objet du litige étant un prêt immobilier, le mois « normalisé » ne lui est pas applicable.

Le taux d’intérêt n’a pas été calculé sur la base d’une année civile de 365 ou 366 jours.
»

Je crois que c'est clair, net et sans discussion possible.

Aucun texte ne l'impose, certes, mais il appartient aux banques de calculer les intérêts en nombre de jours exacts. Elles le font bien pour les découverts, alors pourquoi pas pour les prêts. Comme je l'ai dit précédemment, les outils informatiques d'aujourd'hui permettent tout à fait de la faire.

Toute autre méthode est proscrite concernant les prêts immobiliers ! Sauf que les établissements bancaires utilisent la méthode lombarde, certes qui ne provoque pas un énorme écart d'intérêts au détriment de l'emprunteur, mais rapporté à des dizaines de milliers de prêts génère un enrichissement des banques sans qu'aucun service ne soit rendu en contre-partie.

On nous dit que la méthode lombarde n'est préjudiciable uniquement pour les échéances brisées, c'est-à-dire pour les mois incomplets, certes, c'est exact, mais également lors d'années bissextiles, c'est à dire au moins 4 jours sur un prêt de 20 ans. C'est pas grand chose, mais c'est quand même un prélèvement indu fait à l'insu de l'emprunteur. C'est ça qui est condamnable, et cela que l'on retrouve dans les décisions “dignes de ce nom“ qui son rendues « pour absence de consentement » de l'emprunteur.

Comme l'a dit Mikey précédemment, la Cour de cassation, en 2013 n'a pas réprimandé un TEG erroné, mais une pratique opaque des banques.

Donc, tout cela est à méditer, sans langue de bois, sans dialogue de sourds, sans mauvaise foi, juste avec un peu d'objectivité.

Si un excellent expert en mathématique démontre qu'un prêt immobilier a été calculé selon la méthode lombarde, certes, la banque va opposer un “pseudo“ calcul équivalent en mois normalisés, qui pourrait effectivement ressortir des montants identiques, sauf que la banque en question oubliera en toute mauvaise foi trois choses :

- Que la pratique du mois normalisé ne concerne pas les crédits immobiliers.

- Que dans un prêt, il y a toujours des échéances brisées, ne serait-ce que la première car il est rare qu'un prêt démarre exactement à la date du premier prélèvement.

- Qu'il y a aussi des années bissextiles, et qu'il convient d'en tenir compte.

Donc, les calculs ne pourront jamais être équivalents entre la méthode exact/exact, lombarde ou “pseudo“ normalisée (qui ne prendrait pas en compte les années bissextiles).

Je me répète donc : un bon expert en calcul actuariel et un bon avocat feront toujours gagner un emprunteur qui aura détecté que ses intérêts ont été calculés sur 360 jours au lieu de l'année civile. C'est du BA-BA, un Tribunal ne pourra pas en juger autrement si le dossier est bien préparé (qu'on ne me parle pas des “aléas“ des décisions de justice).

Bien à vous.

Chercheur de Jurisprudence

Cour d'appel de Reims Afficher la pièce jointe CA_Reims_19_sept_2017.pdf
 
Bonjour,

La Cour de Cassation ne semble pas de cet avis.

Qu'en se déterminant ainsi, sans rechercher, comme l'y invitait la banque, si le taux effectif global de chacun des prêts litigieux n'avait pas été calculé en fonction d'un mois normalisé de 30,41666 jours rapporté à la durée de l'année civile, ni mieux préciser en quoi la référence au taux de base bancaire rendait imprécises les modalités de calcul du taux d'intérêt variable stipulé dans les prêts consentis les 1er juin 2001 et 17 avril 2003, la cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard des textes susvisés ;

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Cdt
 
Aristide a dit:
Bonjour,

La Cour de Cassation ne semble pas de cet avis.



Cdt


Bonjour,

En premier lieu, dans cette décision, vous remarquerez que la Cour de cassation parle bien d'un diviseur ou dénominateur rapporté à l'année civile, donc 365 ou 366 jours. C'est ça qui est important, et c'est ça que je me tue à expliquer depuis une semaine. Donc, la banque qui aura utilisé les mois normalisés, mais qui n'aura opéré ses calculs qu'en divisant par 365, en omettant les années bissextiles, ne pourra pas retrouver des équivalences de calculs. C'EST MATHÉMATIQUEMENT IMPOSSIBLE !

En deuxième lieu, la Cour de cassation sanctionne une Cour d'appel qui n'a pas été au fond des choses (en d'autres termes, qui n'a pas fait son boulot). Cette Cour d'appel n'a pas été sensible aux arguments fallacieux de la banque, mais a juste oublié de revoir les calculs de l'emprunteur (pour autant que celui-ci ait présenté une bonne analyse financière) et les valider.

Je fais le pari que si cet emprunteur a une analyse précise et un bon avocat, lorsque son affaire repassera devant une nouvelle Cour d'appel, il y a de fortes chances qu'il obtienne gain de cause.

Je suis désolé, je ne suis pas spécialiste, mais c'est comme cela que je vois les chose. C'est juste du bon sens.

Bien à vous.

Chercheur de Jurisprudences
 
agra07 a dit:
Euh...,j'ai oublié de citer @Sp4rDa. J'espère qu'il ne m'en voudra pas, mais j'avoue que je n'ai pas bien compris le sens de sa contribution...:embaras:

Cher agra07,

Vous jugez de la qualité des interventions des membres de ce forum.

Je trouve cela regrettable, car votre contribution ne me paraît pas plus pertinente que celle des personnes que vous fustigez, bien au contraire!

Le développement, qu'il soit mathématique ou juridique, entre bien dans l'intitulé de la discussion "actions en justice pour taux calculé sur l'année lombarde"

Les décisions de Justice que cite notamment Jurisprudence viennent corroborer ses affirmations, et c'est plutôt une bonne chose, car il ne se contente pas d'idées générales sans développement.

L'aspect juridique semble ne pas vous plaire, surtout quand il vient en défaveur des banques. Cela semble confirmer, une fois de plus, vos affinités.

Résumer la problématique de l'année lombarde au strict sens mathématique est selon moi une erreur. Une action en contestation de cette pratique bancaire implique le recours à un avocat spécialisé couplé d'un analyse financier compétent.

Il serait alors de bon "ton" que vous laissiez la place à tous types de commentaires, ce qui est le principe même d'un forum.

C'est à chacun de juger de l'intérêt et de la pertinence des informations échangées dans ce post.

Inutile d'être désobligeant à l'égard des autres comme vous le faîtes systématiquement, dès que les contenus vont à l'encontre de votre "religion"


Bien à vous
 
Dernière modification par un modérateur:
agra07 a dit:
Euh...,j'ai oublié de citer @Sp4rDa. J'espère qu'il ne m'en voudra pas, mais j'avoue que je n'ai pas bien compris le sens de sa contribution...:embaras:

Cher agra07,

Vous jugez de la qualité des interventions des membres de ce forum.

Je trouve cela regrettable, car votre contribution ne me paraît pas plus pertinente que celle des personnes que vous fustigez, bien au contraire!

Le développement, qu'il soit mathématique ou juridique, entre bien dans l'intitulé de la discussion "actions en justice pour taux calculé sur l'année lombarde"

Les décisions de Justice que cite notamment Jurisprudence viennent corroborer ses affirmations, et c'est plutôt une bonne chose, car il ne se contente pas d'idées générales sans développement.

L'aspect juridique semble ne pas vous plaire, surtout quand il vient en défaveur des banques. Cela semble confirmer, une fois de plus, vos affinités.

Résumer la problématique de l'année lombarde au strict sens mathématique est selon moi une erreur. Une action en contestation de cette pratique bancaire implique le recours à un avocat spécialisé couplé d'un analyste financier compétent.

Il serait alors de bon "ton" que vous laissiez la place à tous types de commentaires, ce qui est le principe même d'un forum.

C'est à chacun de juger de l'intérêt et de la pertinence des informations échangées dans ce post.

Inutile d'être désobligeant à l'égard des autres comme vous le faîtes systématiquement, dès que les contenus vont à l'encontre de votre "religion"


Bien à vous
 
Jurisprudence a dit:
En premier lieu, dans cette décision, vous remarquerez que la Cour de cassation parle bien d'un diviseur ou dénominateur rapporté à l'année civile, donc 365 ou 366 jours. C'est ça qui est important, et c'est ça que je me tue à expliquer depuis une semaine. Donc, la banque qui aura utilisé les mois normalisés, mais qui n'aura opéré ses calculs qu'en divisant par 365, en omettant les années bissextiles, ne pourra pas retrouver des équivalences de calculs. C'EST MATHÉMATIQUEMENT IMPOSSIBLE !

???
Annexe à l'article R313-1 code consommation:

c) L'écart entre les dates utilisées pour le calcul est exprimé en années ou en fractions d'années. Une année compte 365 jours, ou, pour les années bissextiles, 366 jours, 52 semaines ou 12 mois normalisés. Un mois normalisé compte 30,416 66 jours (c'est-à-dire 365/12), que l'année soit bissextile ou non.


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Cdt
 
Dernière modification:
Aristide a dit:
???
Annexe article Annexe à l'article R313-1 code consommation :

c) L'écart entre les dates utilisées pour le calcul est exprimé en années ou en fractions d'années. Une année compte 365 jours, ou, pour les années bissextiles, 366 jours, 52 semaines ou 12 mois normalisés. Un mois normalisé compte 30,416 66 jours (c'est-à-dire 365/12), que l'année soit bissextile ou non.

Cdt


Il y a deux phrases dans l'alinéa c) de l'annexe. La deuxième définit le mois normalisé. Les textes imposent un dénominateur qui est obligatoirement l'année civile, c'est la loi et c'est d'ordre public. Tous les calculs se rapportent obligatoirement à l'année civile (365 ou 366 jours).

Les mois normalisés sont comptés au numérateur, mais je me dois à nouveau de souligner que le dénominateur (c'est-à-dire le diviseur) sera toujours l'année civile, de 365 jours ou 366 jours les années bissextiles. Cela d'autant plus que pour les prêts immobiliers, la notion de mois normalisés n'est pas requise.

C'est donc bien la référence à l'année civile qui s'impose pour déterminer les taux proposés par l'établissement bancaire.

Je m'en suis largement expliqué précédemment dans mon post #2198 page 220. J'y cite quelques décisions qui font jurisprudence.

Mais comme je le notais, je ne suis pas avocat, et ce serait bien que l'on ait un avis tranché sur ce point car, malgré tout, cet alinéa est à mon sens sujet à interprétation.

Bien à vous.

Chercheur de Jurisprudences
 
????

Première phrase:

c) L'écart entre les dates utilisées pour le calcul est exprimé en années ou en fractions d'années. Une année compte 365 jours, ou, pour les années bissextiles, 366 jours, 52 semaines ou 12 mois normalisés.

Seconde phrase:

Un mois normalisé compte 30,416 66 jours (c'est-à-dire 365/12), que l'année soit bissextile ou non.

Je ne vois pas où ces textes font une distinction entre le numérateur et le dénominateur ?

Cdt
 
Aristide a dit:
????

Première phrase:


Seconde phrase:


Je ne vois pas où ces textes font une distinction entre le numérateur et le dénominateur ?

Cdt


Je partage l'avis de Jurisprudence.

La formule d'équivalence que vous citez et qui figure en annexe de l'article R313-1 du code de la Consommation (autorisant le calcul en mois normalisés) ne vaut que pour les crédits à la consommation.

Il suffit pour cela de se prêter à une lecture attentive de l'article R313-1 du Code de la Consommation.

Le III de cet article concerne les crédits autres que ceux définis au II qui concerne (notamment) les prêts immobiliers. le III vise donc les crédits à la consommation

III.-Pour toutes les opérations de crédit autres que celles mentionnées au II, le taux effectif global est dénommé " taux annuel effectif global " et calculé à terme échu, exprimé pour cent unités monétaires, selon la méthode d'équivalence définie par la formule figurant en annexe au présent article.


Le II concerne les opérations de crédits immobiliers :

"II. Pour les opérations de crédit destinées à financer les besoins d'une activité professionnelle ou destinées à des personnes morales de droit public ainsi que pour celles mentionnées à l'article L. 312-2, le taux effectif global est un taux annuel, proportionnel au taux de période, à terme échu et exprimé pour cent unités monétaires. Le taux de période et la durée de la période doivent être expressément communiquées à l'emprunteur."

L'article L 312-2 du Code de la Consommation auquel il est fait référence dans le II de cet article R313-1 indique :


Les dispositions du présent chapitre s'appliquent aux prêts qui, quelle que soit leur qualification ou leur technique, sont consentis de manière habituelle par toute personne physique ou morale en vue de financer les opérations suivantes :


1° Pour les immeubles à usage d'habitation ou à usage professionnel et d'habitation :

a) Leur acquisition en propriété ou la souscription ou l'achat de parts ou actions de société donnant vocation à leur attribution en propriété, y compris lorsque ces opérations visent également à permettre la réalisation de travaux de réparation, d'amélioration ou d'entretien de l'immeuble ainsi acquis ;

b) Leur acquisition en jouissance ou la souscription ou l'achat de parts ou actions de sociétés donnant vocation à leur attribution en jouissance, y compris lorsque ces opérations visent également à permettre la réalisation de travaux de réparation, d'amélioration ou d'entretien de l'immeuble ainsi acquis ;

c) Les dépenses relatives à leur réparation, leur amélioration ou leur entretien lorsque le montant du crédit est supérieur à 75 000 € ;

d) Les dépenses relatives à leur construction ;

2° L'achat de terrains destinés à la construction des immeubles mentionnés au 1° ci-dessus.


La méthode d'équivalence (30,41666/365) définie par la formule figurant en annexe de l'article R313-1 du Code de la Consommation ne concerne donc que les crédits à la consommation, du moins elle ne concerne pas les prêts immobiliers.

Le II de l'article R313-1 parle bien de méthode proportionnelle (on multiplie le taux de période par le nombre de périodes) : il s'agit donc bien des crédits immobiliers

Le III de l'article R313-1 parle de méthode équivalente et de TAEG : il s'agit donc des crédits à la consommation (du moins avant la nouvelle loi de 2016)

L'annexe à l'article R313-1 qui permet l'équivalence des calculs et le recours au mois normalisé figure expressément au III dudit article R313-1 qui concerne les crédits à la consommation.

Il est donc indiscutable que le recours au mois normalisé ne concerne pas les crédits immobiliers.


Bien à vous
 
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Lexicus a dit:
Je partage l'avis de Jurisprudence.

La formule d'équivalence que vous citez et qui figure en annexe de l'article R313-1 du code de la Consommation (autorisant le calcul en mois normalisés) ne vaut que pour les crédits à la consommation.

Il est donc indiscutable que le recours au mois normalisé ne concerne pas les crédits immobiliers.

C'est ce que pensais aussi...........


Aristide a dit:
Au moment de la parution du décret N°2002-927 du 10 juin 2002 désormais repris à l'article R.313-1 du code de la consommation j'avais eu a participer à des travaux "multi banques" et il était clair que ce texte ne visait que le seul TAEG des crédits à la consommation.

C'est la jurisprudence de par son pouvoir dit régalien qui et/ou sa procédure "contra legem" qui l'a étendu aux crédits immobiliers.

A ce sujet, sur ce forum, j'avais d'ailleurs posé la question de savoir quelles sont les lois applicables en France, celles issues des votes du parlement ou bien "celles" imposées par les magistrats ????

Je n'ai pas eu de réponse claire.

.............mais c'était avant que les tribunaux en décident autrement et notamment la Cour de CassatioN


Aristide;268634 La Cour de Cassation ne semble pas de cet avis. Qu'en se déterminant ainsi a dit:
https://www.legifrance.gouv.fr/affic...XT000032733645[/url]

ET depuis le décret 2016- du 13 mai 2016 transposant en droit français la directive européenne N° 2014/17/UE les crédits immobiliers des particuliers sont traités exactement comme les crédits à la consommation.

Ils sont d'ailleurs dits "crédits immobiliers de consommation" par opposition aux crédits professionnels et l'annexe avec définitions, calcul et exemples sont exactement les mêmes que les crédits à la consommation.

Bien entendu ce nouveau texte ne concerne réellement que les crédits immobiliers acceptés après sa date d'application (01/07/2016) mais il traduit bien a volonté "de base" du législateur.

Mais vous pouvez bien entendu interpréter le texte initial comme vous le souhaitez; de toutes façons ce sera toujours le Cour de Cassation qui indiquera la vérité.

Cdt
 
Aristide a dit:
C'est ce que pensais aussi...........




.............mais c'était avant que les tribunaux en décident autrement et notamment la Cour de CassatioN




ET depuis le décret 2016- du 13 mai 2016 transposant en droit français la directive européenne N° 2014/17/UE les crédits immobiliers des particuliers sont traités exactement comme les crédits à la consommation.

Ils sont d'ailleurs dits "crédits immobiliers de consommation" par opposition aux crédits professionnels et l'annexe avec définitions, calcul et exemples sont exactement les mêmes que les crédits à la consommation.

Bien entendu ce nouveau texte ne concerne réellement que les crédits immobiliers acceptés après sa date d'application (01/07/2016) mais il traduit bien a volonté "de base" du législateur.

Mais vous pouvez bien entendu interpréter le texte initial comme vous le souhaitez; de toutes façons ce sera toujours le Cour de Cassation qui indiquera la vérité.

Cdt


Cher Aristide,


Vous dîtes que la Cour de Cassation dit toujours la Vérité. Je ne partage pas votre position. L'interprétation qu'elle fait de l'article R313-1 du Code de la Consommation quant à la règle de la décimale a été très largement décriée par les plus grands experts du TEG, et même par bon nombre d'avocats réputés.

Dans un de vos longs postes, vous criez au scandale suite à une décision du 14 décembre 2016 de la Cour de Cassation (N° de pourvoi: 15-26306). Elle avait jugé que l'absence de prise en compte des frais intercalaires dans le calcul du TEG le rendait nécessairement erroné.

Pour mémoire, votre intervention dans le lien ci-dessous.


https://www.moneyvox.fr/forums/fil/...e-financiere-scandaleuse-des-tribunaux.29281/


Cet arrêt n'est pas isolé, la Cour de Cassation ayant rendus 2 au préalable 2 autres décisions sanctionnant cette pratique :

- 16 avril 2015 N° de pourvoi: 14-17738
- 17 juin 2015 N° de pourvoi: 14-14326

Je me pose donc une question : si la Cour de Cassation dit toujours la Vérité comme vous le dîtes, pourquoi n'acceptez-vous cette Vérité que quand elle vous arrange?


Bien à vous
 
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Je dis que les décisions de la Cour de Cassation "font la jurisprudence".
Je ne dis pas qu'elle ne fait pas d'erreur; ce n'est pas la même chose !!!

Quelques exemples déjà évoqués dans des poste antérieurs

1) - Les tribunaux et même la Cour de Cassation annoncent souvent que les textes sur le TEG sont d'ordre public. Eh bien lisez l'article L.313.17 du code de la consommatio et vous verrez que ce texte l'exclut ?

2) - La première rédaction de l'article R.313-1 - évoqué ci-dessus - isues du décret N° 2002-927 du 10 juin 2002, à la fin du paragrahe "I" n'impose "le taux de période et la durée de la période" que pour le TAEG des prêts à la consommation.

L'on sait bien pourtant que tous les tribunaux les ont imposés immédiatement pour le TEG des autres prêts (depuis le deécret 2001-135 du 01/02/2011 a rectifié le texte)

3) - Les intérêts intercalaires d'un crédit avec différé/anticipation auxquels vous faites allusion augmentent bien le coût du crédit mais - au contraire - réduit le TEG du fait d'un calcul sur une durée plus longue.

Or un TGI + une Cour d'Appel + la Cour de Cassation ont jugé - à tort - que cette omission augmentait forcément ledit TEG

C'est absolument faux pourtant la banque a bien été déboutée.

Oui la Cour de Cassation peut faire des erreurs mais ses arrêtés feront quand même loi.

Et il arrive très souvent que ladite Cour de Cassation opère un revirement ce qui veut dire que pour un cas de figure similaire à un moment l'emprunteur sera gagnant mais à un autre ultérieur il sera perdant ou inversement. Elle reconnait ainsi après coup ses propres erreurs ..........mais les jugements antériers restent ce qu'ils sont.

Et si la Cour de Cassation maintient que le mois normalisé peut être utilisé pour les anciens crédits immobiliers (comme pour ceux depuis 07/2016) vous n'y pourrez rien......sauf si elle fait un tel revirement.

Cdt
 
Bonsoir,

Je suis peut être hors sujet mais je ne crois pas :)

Je voudrais que l'on s'intéresse aux conséquences des derniers jugements, et je pense à de nombreux à venir, concernant l'application du taux d'intérêt légal dans sa variabilité (ce qui est mon et celui d'autres dans ce forum).

Je me suis intéressé à la méthode de calcul qui nous concerne (créances des banques) définit dans l'article de loi suivant

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Le taux change tout les 6 mois et son calcul est basé sur deux indices :
- le taux de refinancement de la BCE (taux auquel les banques empruntent) 2 mois avant la fin du semestre
- et pour faire simple, une moyenne glissante sur 24 mois entre le taux précédent et .....le taux des nouveaux crédits aux sociétés non financières (SNF) résidentes...

Une moyenne sur 24 mois me laisse penser que le taux sera beaucoup plus stable dans le temps qu'avec l'ancienne méthode de calcul basé sur l'inflation.

Néanmoins, je dois pas être le seul, je souhaiterais avoir une idée de son évolution un peu à l'avance.

Mais, impossible de trouver un historique du taux des crédits aux SNF pour essayer de faire mon propre calcul.

J'ai juste trouvé que ce taux avait très fortement augmenté en juin (+3,9%)et juillet 2017 (+5,1%)...

Merci de vos lumières et de vos données,

Calou88
 
Dernière modification par un modérateur:
Lexicus a dit:
Première phrase:



Seconde phrase:



Je ne vois pas où ces textes font une distinction entre le numérateur et le dénominateur ?

Cdt


Je partage l'avis de Jurisprudence.

La formule d'équivalence que vous citez et qui figure en annexe de l'article R313-1 du code de la Consommation (autorisant le calcul en mois normalisés) ne vaut que pour les crédits à la consommation.

Il suffit pour cela de se prêter à une lecture attentive de l'article R313-1 du Code de la Consommation.

Le III de cet article concerne les crédits autres que ceux définis au II qui concerne (notamment) les prêts immobiliers. le III vise donc les crédits à la consommation

III.-Pour toutes les opérations de crédit autres que celles mentionnées au II, le taux effectif global est dénommé " taux annuel effectif global " et calculé à terme échu, exprimé pour cent unités monétaires, selon la méthode d'équivalence définie par la formule figurant en annexe au présent article.


Le II concerne les opérations de crédits immobiliers :

"II. Pour les opérations de crédit destinées à financer les besoins d'une activité professionnelle ou destinées à des personnes morales de droit public ainsi que pour celles mentionnées à l'article L. 312-2, le taux effectif global est un taux annuel, proportionnel au taux de période, à terme échu et exprimé pour cent unités monétaires. Le taux de période et la durée de la période doivent être expressément communiquées à l'emprunteur."

L'article L 312-2 du Code de la Consommation auquel il est fait référence dans le II de cet article R313-1 indique :


Les dispositions du présent chapitre s'appliquent aux prêts qui, quelle que soit leur qualification ou leur technique, sont consentis de manière habituelle par toute personne physique ou morale en vue de financer les opérations suivantes :


1° Pour les immeubles à usage d'habitation ou à usage professionnel et d'habitation :

a) Leur acquisition en propriété ou la souscription ou l'achat de parts ou actions de société donnant vocation à leur attribution en propriété, y compris lorsque ces opérations visent également à permettre la réalisation de travaux de réparation, d'amélioration ou d'entretien de l'immeuble ainsi acquis ;

b) Leur acquisition en jouissance ou la souscription ou l'achat de parts ou actions de sociétés donnant vocation à leur attribution en jouissance, y compris lorsque ces opérations visent également à permettre la réalisation de travaux de réparation, d'amélioration ou d'entretien de l'immeuble ainsi acquis ;

c) Les dépenses relatives à leur réparation, leur amélioration ou leur entretien lorsque le montant du crédit est supérieur à 75 000 € ;

d) Les dépenses relatives à leur construction ;

2° L'achat de terrains destinés à la construction des immeubles mentionnés au 1° ci-dessus.


La méthode d'équivalence (30,41666/365) définie par la formule figurant en annexe de l'article R313-1 du Code de la Consommation ne concerne donc que les crédits à la consommation, du moins elle ne concerne pas les prêts immobiliers.

Le II de l'article R313-1 parle bien de méthode proportionnelle (on multiplie le taux de période par le nombre de périodes) : il s'agit donc bien des crédits immobiliers

Le III de l'article R313-1 parle de méthode équivalente et de TAEG : il s'agit donc des crédits à la consommation (du moins avant la nouvelle loi de 2016)

L'annexe à l'article R313-1 qui permet l'équivalence des calculs et le recours au mois normalisé figure expressément au III dudit article R313-1 qui concerne les crédits à la consommation.

Il est donc indiscutable que le recours au mois normalisé ne concerne pas les crédits immobiliers.


Bien à vous[/QUOTE]

Bonsoir,

Dans la directive 2014/17/UE, nous retrouvons ce paragraphe :

"(52)
Afin de garantir également un niveau élevé de comparabilité des TAEG relatifs aux offres émanant de différents prêteurs, les intervalles entre les dates utilisés dans le calcul ne devraient pas être exprimés en jours lorsqu’ils peuvent l’être en nombre d’années, de mois ou de semaines entières. Dans ce contexte, il est implicite que si certains intervalles de temps sont utilisés dans la formule servant à calculer le TAEG, ces mêmes intervalles devraient être employés pour établir le montant des intérêts et des autres frais utilisés dans la formule. En conséquence, les prêteurs devraient utiliser la méthode de mesure des intervalles de temps décrite dans l’annexe I pour obtenir les chiffres relatifs aux frais à payer. Toutefois, cela n’est applicable qu’aux fins du calcul du TAEG et n’a pas d’effet sur les montants effectivement perçus par le prêteur au titre du contrat de crédit. Lorsque ces chiffres diffèrent, il peut être nécessaire de les expliquer au consommateur pour ne pas l’induire en erreur. Cela implique que, en l’absence de frais autres que d’intérêts et en partant du principe qu’une méthode de calcul identique est utilisée, le TAEG sera égal au taux débiteur effectif du crédit."

Ce passage nous permettrait-il de nous dire que les intérêts devraient être calculé suivant la méthode de calcul de TAEG par équivalence, en retenant également un jour et non pas un jour normalisé pour le calcul des intérêts et du TAEG selon l'annexe I?
 
....
et pendant ce temps, ...
calou88, moi et sûrement d'autres, espérons qu'entre vos débats (de surcroît intéressant, difficile, voire très difficile à suivre, mais intéressant), vous prendrez un peu de temps pour vous pencher sur les quelques questions plus, je dirais, terre à terre, prosaïque, que nous nous posons ...
Merci
Bien à vous
 
Diazz a dit:
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et pendant ce temps, ...
calou88, moi et sûrement d'autres, espérons qu'entre vos débats (de surcroît intéressant, difficile, voire très difficile à suivre, mais intéressant), vous prendrez un peu de temps pour vous pencher sur les quelques questions plus, je dirais, terre à terre, prosaïque, que nous nous posons ...
Merci
Bien à vous

A quelles questions pensez-vous? Il me semble que le forum à déjà répondu à pas mal de questions "terre à terre"
 
calou88 a dit:
Bonsoir,

Je suis peut être hors sujet mais je ne crois pas :)

Je voudrais que l'on sÂ’intéresse aux conséquences des derniers jugements, et je pense Ã* de nombreux Ã* venir, concernant l'application du taux dÂ’intérêt légal dans sa variabilité (ce qui est mon et celui d'autres dans ce forum).

Je me suis intéressé Ã* la méthode de calcul qui nous concerne (créances des banques) définit dans l'article de loi suivant

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Le taux change tout les 6 mois et son calcul est basé sur deux indices :
- le taux de refinancement de la BCE (taux auquel les banques empruntent) 2 mois avant la fin du semestre
- et pour faire simple, une moyenne glissante sur 24 mois entre le taux précédent et .....le taux des nouveaux crédits aux sociétés non financières (SNF) résidentes...

Une moyenne sur 24 mois me laisse penser que le taux sera beaucoup plus stable dans le temps qu'avec l'ancienne méthode de calcul basé sur l'inflation.

Néanmoins, je dois pas être le seul, je souhaiterais avoir une idée de son évolution un peu Ã* l'avance.

Mais, impossible de trouver un historique du taux des crédits aux SNF pour essayer de faire mon propre calcul.

J'ai juste trouvé que ce taux avait très fortement augmenté en juin (+3,9%)et juillet 2017 (+5,1%)...

Merci de vos lumières et de vos données,

Calou88

Salut calou,

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le taux n'a pas progressé depuis 2015. Donc pas d'inquiétude pour l'instant.
 
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