Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)

Statut
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pit298 a dit:
Merci, c'est effectivement un jugement dont j'avais pris connaissance et c'est d'ailleurs lui qui nous met le doute de faire appel ou pas. Car notre cas est bien le suivant, la clause d'année lombarde est bien inscrite, et même si le préjudice est faible voire nul dans notre cas, la cour d'appel de Lyon semble aller dans notre sens pour un cas comme le notre. Oui la banque en ligne nous titille depuis longtemps, ne faisant de plus jamais appel à notre conseiller, utilisant les applis mobiles et autres pour les virements. Les Agios et les frais de carte bancaire sont cher payés, je trouve

Cher Pit298,


Je viens de recevoir ce matin un jugement du 30 juin 2017 de la 4ème chambre civile du TGI de Lyon.

Figurez-vous que ce jugement est favorable aux emprunteurs.

Il n'y a pas de raison qu'on donne raison à certains emprunteurs concernant les mêmes griefs que les vôtres et pas à vous.

Petite précision : le jugement vise uniquement l'illéïcité de la clause, aucune référence aux calculs pour prouver l'erreur mathématique.


Si vous êtes intéressé, je peux vous en envoyer copie en mp.


Dans la juridiction qui vous concerne, que ce soit en 1er ressort ou en Appel, on sait donner raison aux emprunteurs.


Ce message se veut être un message d'encouragement ou du moins la preuve que rien n'est impossible


Si vous êtes intéressé, faites le moi savoir


Bien à vous
 
Lexicus a dit:
Cher Pit298,


Je viens de recevoir ce matin un jugement du 30 juin 2017 de la 4ème chambre civile du TGI de Lyon.

Figurez-vous que ce jugement est favorable aux emprunteurs.

Il n'y a pas de raison qu'on donne raison à certains emprunteurs concernant les mêmes griefs que les vôtres et pas à vous.

Petite précision : le jugement vise uniquement l'illéïcité de la clause, aucune référence aux calculs pour prouver l'erreur mathématique.


Si vous êtes intéressé, je peux vous en envoyer copie en mp.


Dans la juridiction qui vous concerne, que ce soit en 1er ressort ou en Appel, on sait donner raison aux emprunteurs.


Ce message se veut être un message d'encouragement ou du moins la preuve que rien n'est impossible


Si vous êtes intéressé, faites le moi savoir


Bien à vous


Bonjour Lexicus,

Effectivement, cela m'intéresserait de voir ce jugement svp.

D'avance, merci.
 
pit298 a dit:
Bonjour Lexicus,

Effectivement, cela m'intéresserait de voir ce jugement svp.

D'avance, merci.


Pouvez vous m adresser bos coordonnées mail en mp pour que je vous l envoie? Bien à vous
 
Bonjour à tous,


En matière de jugements favorables aux emprunteurs en 1er ressort, j'ai trouvé :

- jugement du 1er juillet 2014 du TGI de Paris (9ème chambre 2ème section) : RG N° 12/14261, confirmé par arrêt du 25 février 2016 de la Cour d'Appel de Paris (Pôle 5 - Chambre 6): N° RG :14/16846

- jugement du 6 février 2015 du TGI de Toulouse : RG N°13/02249, confirmé par arrêt du 20 avril 2016 de la Cour d'Appel de Toulouse (1ère chambre - section 1) : N°RG : 15/01197

- jugement du 13 février 2015 du TGI d'Evry (3ème chambre) : N° 12/02969, jugement définitif (non frappé d'appel)

- jugement du 1er avril 2015 du TGI de Dunkerque : N° 12/03169, confirmé par arrêt du 25 février 2016 de la Cour d'Appel de Douai (chambre 8 - section 1) : N° RG :15/02776

- jugement du 29 octobre 2015 du TGI de Nantes (1ère chambre): RG N°12/05022

- jugement du 20 novembre 2015 du TGI de Lille (chambre 2): RG N°15/04528, confirmé par arrêt du 7 juillet 2016 de la Cour d'Appel de Douai : N° RG : 15/07451

- jugement du 14 décembre 2015 du TGI de Créteil (3ème chambre civile) : RG N°13/01148

- jugement du 15 décembre 2015 du TGI de Lille (chambre 2) : RG N°15/05389, confirmé par arrêt du 2 mars 2017 de la Cour d'Appel de Douai : N° RG : 16/01335

- jugement du 15 décembre 2015 du TGI de Lille (chambre 2) : RG N°14/05521, confirmé par la Cour d'Appel de Douai en date du 3 novembre 2016 : RG N°16/00338

- jugement du 15 avril 2016 du TGI de Montpellier (Pôle Civil Section 2) : RG N°14/07072

- jugement du 19 avril 2016 du TGI d'Albi (chambre civile) : RG N°15/00752

- jugement du 13 septembre 2016 du TGI de Nantes (4ème chambre) : RG N°15/05466

- jugement du 15 septembre 2016 du TGI de Montpellier (Pôle Civil Section 2) : RG N°15/07278

- jugement du 17 novembre 2016 du TGI de Toulon (2ème chambre contentieux) : RG N° : 16/00891

- jugement du 28 novembre 2016 du TGI de Créteil (3ème chambre civile) : RG N° 14/03375

- jugement du 28 février 2017 du Tribunal d'Instance de Poissy : RG N° 11-15-000678

- jugement du 25 avril 2017 du TGI d'Annecy (chambre civile) : RG N° 15/01965

- jugement du 30 juin 2017 du TGI de Lyon (4ème chambre) : RG N° 16/06565


Si certains d'entre vous veulent compléter cette liste, n'hésitez pas.

Contrairement aux idées reçues, certains emprunteurs obtiennent gain de cause en 1er ressort (même si cela n'est pas une évidence) et parfois même voient leur décision confirmées en Appel.

Ne vous découragez donc pas, rien n'est impossible.


J'espère que ces références (issues de très longues heures de recherches) participeront à l'intérêt collectif et encourageront celles et ceux qui ont malheureusement échoué
 
Merci Lexicus, beau boulot de recherche.
 
pit298 a dit:
Merci Lexicus, beau boulot de recherche.

De rien cher pit298,


Si cela peut aider d'autres emprunteurs qui comme moi doivent combattre cet usage "préhistorique" qu'est l'année lombarde.

J'ai oublié un jugement du 29 mars 2017 du TGI de Saint-Denis de la Réunion (RG N°15/03045) mais nous savons par l'intermédiaire de l'emprunteur qui est également membre de ce forum, que la banque (qui se trouve être la Caisse d'Epargne) a fait appel de ladite décision.

J'en profite pour lui adresser tous mes encouragements, et mes vœux de pleine réussite, espérant très sincèrement que ce jugement sera confirmé en Appel.


Bien à vous
 
valentino600cbr a dit:
Merci lexicus

J'ai pu comparer avec mon jugement daté du 30 juin au tgi de Lyon.
Même tribunal même argumentation même Président même avocat et clause présente.
décision différente !
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/...barde-360-jours.25660/post-264252#post-264252

Cher Valentino600cbr,

Je comprends votre frustration car les dossiers se ressemblent beaucoup en effet, et il peut paraître étrange ne vous n'ayez pas obtenu gain de cause sur le même fondement de l'année lombarde.


Toutefois, je note que l'argument de l'équivalence entre mois normalisés rapportés à l'année civile et mois de 30 jours ramenés à l'année bancaire de 360 jours a été entendu par le Magistrat, à mon sens, à tort.


Je vous invite à présenter un tableau d'amortissement comparatif entre les 2 méthodes (année lombarde et année civile).


En toute logique, si la 1ère échéance d'intérêts ne porte pas sur un mois plein mais sur un mois incomplet (inférieur à 30 jours), vous devez pouvoir démontrer que la part d'intérêts de cette 1ère échéance n'est pas la même si l'on applique la méthode du mois normalisé de 30,41666 rapporté à l'année civile par rapport à la méthode visant à raisonner sur un mois de 30 jours rapportés à une année bancaire de 360 jours.

La banque soutiendra alors que l'incidence financière est dérisoire, et se limite à la 1ère échéance.

Vous pourrez alors défendre que cette incidence n'est pas si dérisoire que cela, car se répercute sur la part d'amortissement des échéances postérieures, laquelle induit un surcoût intérêts, le tout entraînant un effet "boule de neige"

Et vous terminez votre argumentaire en défendant que la jurisprudence désormais constante ne sanctionne pas l'erreur en fonction d'un préjudice (je pourrais vous donner toutes les références de décisions qui s'y prêtent)


Je vous invite à vous référer à l'arrêt du 2 mars 2017 de la Cour d'Appel de Douai (RG N°1601335) dont extrait ci-dessous qui expose assez clairement je trouve ce que j'essaie de vous expliquer ci-dessus :


"Mais attendu que s'il est exact que le montant des intérêts est exactement le
même, qu'on le détermine à raison des intérêts annuels x 1/12 ou des intérêts annuels x
30/360 ou encore des intérêts annuels x30,416661365, c'est-à-dire en recourant au mois
normalisé imposé par l'annexe à l'article R. 313-1 du code de la consommation, il en va
différemment en présence d'intérêts dits intercalaires
, c'est-à-dire en présence d'intérêts
perçus par le prêteur lorsque le nombre de jours- correspond à un mois incomplet,
autrement dit lorsque le calcul du montant des intérêts est fait, non par fractions d'année
rapportées à l'année (1112x12, 30/360x360 ou 30,41666/365x365), mais par jours
rapportés au nombre de jours de l'année ;



Que dans cette hypothèse en effet, un numérateur décompté au nombre exact de
jours (au total trois cent soixante cinq ou trois cent soixante six) mais rapporté à un
dénominateur de trois cent soixante jours conduit nécessairement à une majoration
dissimulée du montant des intérêts
;

Qu'en l'espèce, il ressort de l'examen du tableau d'amortissement versé aux
débats par les parties que les fonds empruntés ont été débloqués le 19 avril 2011 et que
la première échéance de remboursement du prêt, calculée en jours exacts conformément
aux dispositions contractuelles, a été fixée au 5 juin 2011, soit quarante sept jours plus
tard ; que la part d'intérêts perçus par la banque à l'occasion du paiement, par les emprunteurs, de cette première mensualité de remboursement du crédit s'est élevée à la
somme de 141,97 euros, ce qui, ainsi que les emprunteurs en font la démonstration,
correspond à un montant d'intérêts calculés sur quarante sept jours rapportés à trois cent
soixante jours
[(153 600eurosx 3,70%)/360 x 47 et non à trois cent soixante cinq
jours, comme soutenu à tort par la banque, auquel cas cette part se serait élevée à 731,81
euros [(153 600 euros x 3,70%)/365 x 47), soit une différence de 10,16 euros au
détriment des emprunteurs ;

Que c'est à tort que la banque prétend que cette différence de montant qu'elle
qualifie de dérisoire serait l'unique montant qui serait ainsi mis à la charge des
emprunteurs alors que cette majoration dissimulée du montant des intérêts réclamés au
titre de la première échéance a nécessairement une incidence sur le montant des intérêts
calculés pour les échéances postérieures en ce qu'elle se répercute sur le calcul de la part
d'amortissement du crédit à chaque échéance [/COLOR];


Qu'ainsi, calculée sur la base de l'année bancaire, la part d'amortissement de la
première échéance de remboursement d'un montant de 1 175,05 euros aurait été, non pas
de 433,08 euros seulement, mais de 443,24 euros en sorte que le montant des intérêts dus
au titre de la deuxième échéance aurait dû être de 472,23 euros [(153 156,76x3,70%) X 1/12] au lieu de 472,26 euros et ainsi de suite ;
"

Il y a un autre point que je ne vois pas abordé dans votre dossier : il semblerait que vous ayez payé des frais intercalaires, mais vous n'évoquez pas l'incidence de ces frais qui, selon une jurisprudence désormais constante de la Cour de Cassation, doivent être pris en compte dans le TEG.


N'hésitez pas à revenir vers moi si besoin de plus d'explications ou de références d'arrêts.


Bien à vous
 
Merci Lexicus
 
Bonjour,
la décision ci-dessus a déjà été commentée.
Ce qui est critiquable dans cette décision c'est précisément le "ainsi de suite" car contrairement à ce que laisse penser la CC et contrairement à ce que vous dites , il n'y a pas, sauf erreur de ma part "un effet boule de neige".
La différence tend au contraire rapidement vers zéro de sorte que cette différence sur le total des intérêts de l'ensemble du prêt reste minime.
@Aristide ou d'autres spécialistes du calcul pourront confirmer ou infirmer mes propos le cas échéant.
 
agra07 a dit:
Bonjour,
la décision ci-dessus a déjà été commentée.
Ce qui est critiquable dans cette décision c'est précisément le "ainsi de suite" car contrairement à ce que laisse penser la CC et contrairement à ce que vous dites , il n'y a pas, sauf erreur de ma part "un effet boule de neige".
La différence tend au contraire rapidement vers zéro de sorte que cette différence sur le total des intérêts de l'ensemble du prêt reste minime.
@Aristide ou d'autres spécialistes du calcul pourront confirmer ou infirmer mes propos le cas échéant.


Vous vous méprenez.


Le tableau d'amortissement comparatif a été présenté au magistrat sur toute la durée du crédit. Il n'a en aucun cas été tronqué.


On ne voit d'ailleurs pas comment un capital restant dû majoré au titre de la 2ème échéance pourrait donner des intérêts moindres, et que cet effet pourrait être complètement annulé sur toute la durée du crédit.


A moins que vous ne soyez en mesure de présenter des tableaux d'amortissement complets permettant de comparer la méthode lombarde et la méthode des mois normalisés.


Je demande à voir puisque depuis longtemps on nous dit que l'année lombarde nous ferait gagner de l'argent....(ou du moins ne nous en ferait pas perdre).

Il faut démontrer.
 
Bonjour,

Lexicus a dit:
Vous pourrez alors défendre que cette incidence n'est pas si dérisoire que cela, car se répercute sur la part d'amortissement des échéances postérieures, laquelle induit un surcoût intérêts, le tout entraînant un effet "boule de neige"

Non; je suis désolé mais ce n'est pas forcément le cas ainsi que je l'ai démontré page 1445 ci-dessus (exemple chiffré en fin de post).

Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)

Page 1445


https://www.moneyvox.fr/forums/fil/...barde-360-jours.25660/post-258119#post-258119

Que c'est à tort que la banque prétend que cette différence de montant qu'elle
qualifie de dérisoire serait l'unique montant qui serait ainsi mis à la charge des
emprunteurs alors que cette majoration dissimulée du montant des intérêts réclamés au
titre de la première échéance a nécessairement une incidence sur le montant des intérêts
calculés pour les échéances postérieures en ce qu'elle se répercute sur le calcul de la part
d'amortissement du crédit à chaque échéance

Non; cette affirmation "a nécessairement une incidence sur le montant des intérêts calculés pour les échéances postérieures en ce qu'elle se répercute sur le calcul de la part d'amortissement du crédit à chaque échéance " n'est pas exacte.

C'est méconnaître les pratiques bancaires que d'affirmer une telle chose et je trouve - une fois de plus - scandaleuse cette incompétence de cette prétendue justice.

Tout dépend de la façon de faire (voir page 1445 ci-dessus) mais - précisément - dans la grande majorité des cas c'est la méthode de stockage des amortissements pratiqués qui est retenue. Donc, en figeant une fois pour toute la partie "amortissement" comprise dans chaque échéance il ne peut pas y avoir "d'effet boule de neige".

=>Dans cette pratique le calcul lombard impacte seulement la première échéance; je l'ai encore vérifié sur un cas réel il y a quelques jours.

Cdt
 
Bonjour
Lexicus a dit:
On ne voit d'ailleurs pas comment un capital restant dû majoré au titre de la 2ème échéance pourrait donner des intérêts moindres, et que cet effet pourrait être complètement annulé sur toute la durée du crédit.
Personne n'a la science infuse mais je vous invite, s'il vous plait, à ne pas déformer mes propos et à rester factuel dans la mesure du possible, pour le respect de ceux qui nous lisent.
Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à contester ce qui n'est pas contestable: les chiffres sont têtus, les spécialistes, dont vous n'êtes apparemment pas, vous le confirmeront.
 
agra07 a dit:
BonjourPersonne n'a la science infuse mais je vous invite, s'il vous plait, à ne pas déformer mes propos et à rester factuel dans la mesure du possible, pour le respect de ceux qui nous lisent.
Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à contester ce qui n'est pas contestable: les chiffres sont têtus, les spécialistes, dont vous n'êtes apparemment pas, vous le confirmeront.


Cher Agra07,


Vous dîtes que je conteste ce qui n'est pas contestable.


Parlez-vous de la décision du 2 mars 2017 de la Cour d'Appel de Douai qui confirme la position du 20 novembre 2015 du TGI de Lille?


Qui conteste cette décision?


Je n'ai jamais prétendu être un spécialiste.


De votre côté, vous comblez vos lacunes en faisant un appel à l'aide à votre ami Aristide, mais ça ne vous rend pas plus pertinent que cela.


D'ailleurs, pourquoi vous contentez-vous de pousser les gens à la réaction en disant qu'ils ne sont pas "spécialistes" alors que vous vous contenter d'idées toujours très générales sans ne rien démontrer?


Et puis, je base mes réflexions à partir d'une décision qui confirme un jugement de 1er ressort (ce n'est pas le seul d'ailleurs). Les Juges qui ont statué et les experts qui ont rédigé des rapports dans l'affaire en question seraient-ils tous des idiots?


Pourquoi les décisions défavorables aux banques vous sont-ils toujours aussi désagréables? N'appréciez-vous pas entendre ou accepter qu'une banque puisse avoir tort, ne serait-ce qu'une seule fois?


Concernant l'erreur de calcul, je vous rappelle que de jurisprudence constante le préjudice importe peu, c'est une question d'ordre public


C'est aussi oublier que la 1ère décision sanctionnant la pratique de l'année lombarde remonte à 1 995, et si les banques ne veulent pas si conformer, c'est bien parce qu'elles y ont un intérêt. Sinon, pourquoi poursuivre?

Les banques oublieraient-elles les bénéfices qu'elles ont engrangé impunément depuis?

PS : je ne crois pas avoir manqué de respect aux lecteurs du forum. S'il vous plaît, arrêtez de jouer la victime, c'est fatiguant.

Je vous souhaite bonne soirée quand même
 
Diazz a dit:
Merci Lexicus


De rien Diazz. Si ça peut aider certaines personnes, j'en serais ravi.


Bien à vous
 
Aristide a dit:
Bonjour,



Non; je suis désolé mais ce n'est pas forcément le cas ainsi que je l'ai démontré page 1445 ci-dessus (exemple chiffré en fin de post).





Non; cette affirmation "a nécessairement une incidence sur le montant des intérêts calculés pour les échéances postérieures en ce qu'elle se répercute sur le calcul de la part d'amortissement du crédit à chaque échéance " n'est pas exacte.

C'est méconnaître les pratiques bancaires que d'affirmer une telle chose et je trouve - une fois de plus - scandaleuse cette incompétence de cette prétendue justice.

Tout dépend de la façon de faire (voir page 1445 ci-dessus) mais - précisément - dans la grande majorité des cas c'est la méthode de stockage des amortissements pratiqués qui est retenue. Donc, en figeant une fois pour toute la partie "amortissement" comprise dans chaque échéance il ne peut pas y avoir "d'effet boule de neige".

=>Dans cette pratique le calcul lombard impacte seulement la première échéance; je l'ai encore vérifié sur un cas réel il y a quelques jours.

Cdt


Bonjour Cher Aristide,


Je ne partage pas votre point de vue.


Vous partez du principe que vous figez la part d'amortissement de chaque échéance.


C'est une façon de "faire taire les chiffres".


Dans une échéance, il y a bien une part de capital et une part d'intérêts.


Si les intérêts se révèlent supérieurs pour la 1ère échéance, il y a nécessairement, par voie de conséquence, un sous-amortissement du capital, et donc un capital restant dû supérieur. La 2ème échéance étant calculée sur la base de ce capital restant dû, il y encore un surcoût d'intérêts qui sous amortit une nouvelle fois le capital, et produit un capital restant dû supérieur, etc....


C'est assez logique



Cette analyse a été confirmée par un expert judiciaire qui intervient régulièrement pour les Tribunaux.


Je ne dis pas que tous les experts judiciaires ont raison, mais dans cette affaire, il y a eu un jugement du TGI favorable aux emprunteurs, un rapport d'expert qui étaye leur point de vue, et une Cour d'Appel qui confirme.


S'il y a Cassation, je doute qu'il y ait une remise en question de l'interprétation mathématique que les Magistrats ont pu faire de cette affaire. Mais je peux me tromper...


Bien cordialement
 
Bonjour,

Un exemple valant mieux que de longs discours vous trouverez ci-joint un cas d'école avec un prêt de 200.000€ amortissable au taux nominal proportionnel de 3% sur 240 mois; mise à disposition des fonds le 18 juin 2017 avec échéance le 25 de chaque mois.
Première échéance le 25 juillet 2017 donc 1ère échéance majorée puisque intérêts portant su 37 jours.

Le premier tableau d'amortissement (TA) à gauche (entête couleur saumon) est le prévisionnel de l'offre de prêt; l'on y voit que - étant en échéances pleines - il n'y a aucune différence d'intérêts entre le calcul lombard et celui effectué via le mois normalisé.

Le second échéancier du milieu (entête matérialisées en vert) reprend strictement les amortissements (=> amortissements figés = stockés) du premier TA les intérêts de la première échéance étant calculés avec la méthode lombarde. Les suivantes - puisque échéances pleines - le sont indifféremment par la méthode lombarde et/ou celle du mois normalisé.

=> L'on constate clairement que la différence apparaît uniquement sur la première échéance et qu'il n'y a aucun "effet boule de neige".

Le troisième échéancier à droite (= entête matérialisée en mauve) reprend le calcul des intérêts de la première échéance sur l'année civile de 365 jours (= 2017); pour les autres échéances les intérêts sont indifférmennet calculés via le mois normalisé ou la méthode lombarde puisqu'il s'agit d'échéances pleines.

=> Outre l'absence d'effet boule de neige comme ci-dessus, l'on voit que l'incidence - dans ce cas d'école - du calcul lombard est de 8,45€ pour 200.000€ empruntés en 20 ans.

Maintenant je veux bien que vous ayez raison et donc que j'aie tort mais il ne suffit pas de le dire /affirmer; sur cet exemple ou un autre, il vous faut le démontrer.:sourire:

J'insiste sur le fait que cette démonstration est valable si c'est cette méthode d'amortissements figés/stockés qui est utilisée.

A contrario, ainsi que également démontré à la page 1445 ci-dessus, ce ne serait plus vrai si' c'était le montant de l'échéance qui était figé.

Cdt
 

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Aristide a dit:
Bonjour,

Un exemple valant mieux que de longs discours vous trouverez ci-joint un cas d'école avec un prêt de 200.000€ amortissable au taux nominal proportionnel de 3% sur 240 mois; mise à disposition des fonds le 18 juin 2017 avec échéance le 25 de chaque mois.
Première échéance le 25 juillet 2017 donc 1ère échéance majorée puisque intérêts portant su 37 jours.

Le premier tableau d'amortissement (TA) à gauche (entête couleur saumon) est le prévisionnel de l'offre de prêt; l'on y voit que - étant en échéances pleines - il n'y a aucune différence d'intérêts entre le calcul lombard et celui effectué via le mois normalisé.

Le second échéancier du milieu (entête matérialisées en vert) reprend strictement les amortissements (=> amortissements figés = stockés) du premier TA les intérêts de la première échéance étant calculés avec la méthode lombarde. Les suivantes - puisque échéances pleines - le sont indifféremment par la méthode lombarde et/ou celle du mois normalisé.

=> L'on constate clairement que la différence apparaît uniquement sur la première échéance et qu'il n'y a aucun "effet boule de neige".

Le troisième échéancier à droite (= entête matérialisée en mauve) reprend le calcul des intérêts de la première échéance sur l'année civile de 365 jours (= 2017); pour les autres échéances les intérêts sont indifférmennet calculés via le mois normalisé ou la méthode lombarde puisqu'il s'agit d'échéances pleines.

=> Outre l'absence d'effet boule de neige comme ci-dessus, l'on voit que l'incidence - dans ce cas d'école - du calcul lombard est de 8,45€ pour 200.000€ empruntés en 20 ans.

Maintenant je veux bien que vous ayez raison et donc que j'aie tort mais il ne suffit pas de le dire /affirmer; sur cet exemple ou un autre, il vous faut le démontrer.:sourire:

J'insiste sur le fait que cette démonstration est valable si c'est cette méthode d'amortissements figés/stockés qui est utilisée.

A contrario, ainsi que également démontré à la page 1445 ci-dessus, ce ne serait plus vrai si' c'était le montant de l'échéance qui était figé.

Cdt



Cher Aristide,


Vous êtes assez "brillant" pour toujours trouver le contre exemple en émettant des hypothèses qui seront naturellement favorables à la position que soutiennent généralement les avocats des banques.


Vous annulez complètement l'effet "boule de neige" dont il est question en considérant que la part d'amortissement des échéances prévisionnelles reste inchangée.


Le résultat aurait été tout autre si vous considériez que si dans une échéance la part affectée aux intérêts varie à la hausse, la part liée à l'amortissement du capital s'en trouve réduite. Dans votre considération, vous figez la part d'amortissement pour minimiser l'impact global du mode de calcul d'intérêts sur 360 jours.

A ce propos, existe t-il une règle (d'ordre juridique cela va sans dire) qui permette de figer la part de capital comme vous le faites dans votre exemple?


Je ne veux pas donner les résultats de mon dossier sur ce forum (car je suis en contentieux avec mon établissement bancaire).

L'énergie avec laquelle vous défendez la méthode lombarde (pourtant jugée abusive à nombreuses reprises) ne fait plus aucun doute pour moi de vos affinités avec le monde bancaire.

En tout état de cause, je ne prétends pas avoir raison (j'ai seulement mes raisons), mais vous dévoilez avec des hypothèses qui restent contestables, un préjudice de 8,45 €. Si l'on multiplie par le nombre de contrats passés chaque année (crédits immobiliers et crédits à la consommation), cette faute lucrative des banques devient un problème d'ordre public et c'est bien pour cela que ça fait autant de bruit.

Il n'est pas permis aux clients des banques de gagner 8,45 € par contrat, alors pourquoi cela ne serait (comme à chaque fois d'ailleurs) qu'au bénéfice du pauvre banquier

Petites erreurs, bénéfices colossaux....

Connaissez-vous le proverbe "Les petits ruisseaux font les grandes rivières"?

Pour ceux qui sont intéressés (et qui n'ont pas de partie pris pour les banques) je leur dévoilerais volontiers mes calculs en privé, mais pas sur un site qui se veut être un outil de dissuasion des initiatives de contestation bancaire.


Bien à vous
 
Bonjour,

Lexicus a dit:
mais pas sur un site qui se veut être un outil de dissuasion des initiatives de contestation bancaire.

:hypnotise: Le forum de cBanque, bras armé du lobby bancaire ? :ironie:

Ah, ah, ah ! Vous ne devez pas être un lecteur coutumier de nos nombreuses autres discussions.

Et à votre accusation, je ne répondrai qu'une chose :

"Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage."

Cdlt.
 
Lexicus a dit:
Vous êtes assez "brillant" pour toujours trouver le contre exemple en émettant des hypothèses qui seront naturellement favorables à la position que soutiennent généralement les avocats des banques.

Pourquoi détourner le sujet ?

J'affirme et je démontre que la pratique du stockage de la partie "amortissement" des échéances n'entraîne aucun effet boule de neige avec le calcul lombard tel que vous le prétendez.

Par ailleurs je dis et je rappelle :

Aristide a dit:
J'insiste sur le fait que cette démonstration est valable si c'est cette méthode d'amortissements figés/stockés qui est utilisée.

A contrario, ainsi que également démontré à la page 1445 ci-dessus, ce ne serait plus vrai si' c'était le montant de l'échéance qui était figé.

Il n'a a pas a tergiverser c'est une réalité.

Vous annulez complètement l'effet "boule de neige" dont il est question en considérant que la part d'amortissement des échéances prévisionnelles reste inchangée.

Oui; et c'est une pratique courante.

Je l'ai encore vérifiée il y a quelques jour sur prêt réel pour quelqu'un de mon environnement (bis répétita).


Le résultat aurait été tout autre si vous considériez que si dans une échéance la part affectée aux intérêts varie à la hausse, la part liée à l'amortissement du capital s'en trouve réduite. Dans votre considération, vous figez la part d'amortissement pour minimiser l'impact global du mode de calcul d'intérêts sur 360 jours.

C'est ce que j'ai démontré page 1445 déjà citée et que j'ai encore rappelé :

Aristide a dit:
J'insiste sur le fait que cette démonstration est valable si c'est cette méthode d'amortissements figés/stockés qui est utilisée.

A contrario, ainsi que également démontré à la page 1445 ci-dessus, ce ne serait plus vrai si' c'était le montant de l'échéance qui était figé.

A ce propos, existe t-il une règle (d'ordre juridique cela va sans dire) qui permette de figer la part de capital comme vous le faites dans votre exemple?

Pas plus que pour les échéance il n'existe aucune règle juridique sur la façon de pratiquer les amortissements mais ce sont les contraintes mathématiques (notamment par rapport à l'amortissement négatif "***" ou à la capitalisation des intérêts dus et non payés) qui fixent ce qui est faisable ou pas.


"***" Par parenthèse, sur ce sujet, mes questions sur cet amortissement négatif et lois d'ordre public sont toujours en l'attente d'avis des juristes ???

Réflexions sur l’anatocisme et l’amortissement négatif – Questions aux juristes.
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Dans le cas qui nous occupe de deux choses l'une :

Ou bien les amortissements ont été figés/stockés et il y a un impact du calcul lombard sur les intérêts de la première échéance.....et c'est tout..........et cette incidence se limite à quelques euros ainsi qu'on le lit partout sur le web et ainsi que je l'ai aussi démontré.

Ou bien ce n'est pas le cas, c'est le montant de l'échéance qui a été figé auquel cas, oui il y a un effet boule de neige.

L'énergie avec laquelle vous défendez la méthode lombarde (pourtant jugée abusive à nombreuses reprises) ne fait plus aucun doute pour moi de vos affinités avec le monde bancaire.

Je conteste avec véhémence cette affirmation qui frise la mauvaise foi

Je ne défends rien ni personne; chacun peut le vérifier de part les explications ci-dessus fournies sur les conséquences des deux méthodes d'amortissement.

En tout état de cause, je ne prétends pas avoir raison (j'ai seulement mes raisons), mais vous dévoilez avec des hypothèses qui restent contestables, un préjudice de 8,45 €. Si l'on multiplie par le nombre de contrats passés chaque année (crédits immobiliers et crédits à la consommation), cette faute lucrative des banques devient un problème d'ordre public et c'est bien pour cela que ça fait autant de bruit.

Si vous avez pris la peine de lire la page 1445 antérieure, déjà citée plusieurs fois, vous avez pu voir que j'y confirme que si le préjudice est minime la pratique est illégale est sanctionnable.

Mais le sujet n'est pas là; il concerne le fait - encore une fois - que contrairement à ce que vous affirmez et sans rien démontrer d'ailleurs que si la banque utilise le stockage des amortissements il n'y a pas d'effet boule de neige.

Je ne veux pas donner les résultats de mon dossier sur ce forum (car je suis en contentieux avec mon établissement bancaire).

Je vous suggère de reprendre le tableau d'amortissement prévisionnel joint à votre offre préalable et de comparer la colonne "amortissements " avec l'échéancier définitif que vous avez reçu.

Si les montants "amortissements" sont identiques c'est que votre banque pratique cette technique et un calcul lombard impactera la première échéance sans effet boule de neige sur le calcul des intérêts des échéances suivantes.

Il y aura impact et effet boule de neige avec une autre pratique.

Notez donc que je ne défends rien ni personne..........j'essaie d'expliquer !!!

Cdt
 
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