Accès au crédit : banques et assureurs signent un protocole d'accord sur le droit à l'oubli
Dans le cadre du 3e plan cancer lancé en 2014 par le président de la République, les assureurs et les banques ont signé ce 24 mars avec les pouvoirs publics un protocole d’accord sur le droit à l’oubli.
Émilie LONGIN • Journaliste-rédacteur
Ce protocole donnera lieu, dans un délai de 3 mois, à un avenant à la Convention Aeras. Le droit à l’oubli permettra aux personnes candidates à l’assurance ayant présenté une pathologie cancéreuse de ne pas déclarer leur ancienne maladie à l’assureur, dans certaines conditions :
pour les cancers survenus avant l’âge de 15 ans, et 5 ans après la date de fin du protocole thérapeutique ;
pour tout type de pathologie cancéreuse, 15 ans après la date de fin du protocole thérapeutique.
« Désormais, un enfant soigné d’un cancer et dont le protocole thérapeutique a fini – par exemple – quand il avait 13 ans, n’aura, au moment de sa majorité, plus jamais à mentionner son cancer, ni à répondre à des questions à ce sujet lors d’un emprunt. Et par conséquent, il n’aura aucune surprime à payer », a précisé le président de l’Association française de l’assurance, Bernard Spitz, lors de la signature.