Crédit : le « droit à l'oubli » consacré, un « pas décisif » selon Hollande
François Hollande a salué mardi la signature d'une convention pour le « droit à l'oubli » qui doit permettre aux anciens malades du cancer de contracter un emprunt et d'accéder ainsi à la propriété sans avoir à mentionner leur ancienne maladie, parlant d'un « pas décisif ».
MoneyVox avec AFP
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En vertu de cette convention, cosignée notamment par les ministres de la Santé Marisol Touraine et des Finances Michel Sapin et des assureurs en santé, les personnes ayant été atteintes par un cancer n'auront plus à mentionner leur ancienne maladie pour obtenir un prêt ou négocier leurs conditions d'assurance.
« C'est un pas décisif qui n'est pas le dernier », a souligné le président Hollande qui assistait à la signature de cette convention au siège de la Ligue nationale contre le cancer. « Le droit à l'oubli se trouve enfin traduit dans la réalité », s'est-il félicité, rappelant qu'il s'agissait de l'une des mesures emblématiques du troisième plan cancer qu'il avait lancé en 2014. « Une fois la maladie vaincue, elle ne viendra plus hanter » les anciens malades, a-t-il souligné, relevant que ce dispositif était « unique au niveau international ».