« A l'instar d'autres sociétés du secteur technologique, LinkedIn France SAS a reçu la visite des autorités fiscales françaises dans ses locaux parisiens » le 21 février dernier, selon un communiqué transmis à l'AFP. « Nous estimons être en conformité avec les règles fiscales françaises et internationales applicables, et avons pleinement coopéré avec les autorités et coopérerons à nouveau si cela est nécessaire », est-il indiqué.
Le gouvernement planche sur une solution pour faire contribuer à l'effort fiscal les géants du net qui « éludent ou minorent » leur imposition en France. Depuis plusieurs mois, plusieurs autres groupes étrangers, majoritairement américains, ont été perquisitionnés de la même manière par le fisc français, tels eBay et sa filiale Paypal, Google, ou encore Amazon.
L'Américain LinkedIn, premier réseau social professionnel au monde, compte plus de 200 millions de membres dans 200 pays. La société s'est introduite en Bourse en mai 2011 et a annoncé début février avoir doublé son chiffre d'affaires au quatrième trimestre, à 167,7 millions de dollars. Son bénéfice net a atteint 6,9 millions de dollars.