L'Étudiant a publié ce jeudi 15 mai son baromètre du logement dans les 47 villes abritant plus de 8 000 étudiants. Le magazine a classé les 47 villes de A à D : dans les villes classées D, le marché immobilier est donc « particulièrement tendu ».

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905 euros pour un studio à Paris

Selon cette étude, le loyer médian mensuel qui était de 383 euros en 2016 est monté à 453 euros en 2025. Et les « métropoles congestionnées caractérisées par une forte pression sur le parc diffus » ainsi que les villes touristiques ou du littoral avec une forte proportion de résidences secondaires sont les plus touchées par les difficultés à se loger à un prix attractif.

Bordeaux, Nice, Montpellier, Vannes, Annecy, Strasbourg, Lyon, Paris et Lille sont les neuf villes dans lesquelles les prix à la location sont les plus élevés. En moyenne, il faut compter 575 euros de loyer pour un studio à Bordeaux, 905 euros à Paris, 612 euros à Annecy ou encore 609 euros à Lyon. À Lille, le loyer moyen s'élève à 523 euros, 547 euros à Strasbourg et 439 euros à Vannes.

Dans un rapport datant de 2021, le Sénat affirmait déjà que l'offre de logement en résidence était « structurellement insuffisante par rapport à la population étudiante ». D'après une étude de la fondation pour le Logement, en France, « l'offre totale de logements en résidences gérées par les Crous ne permet de loger qu'environ 25% des boursiers et 6% de l'ensemble des 2,7 millions d'étudiants ». En effet, pour l'année scolaire 2023-2024, les boursiers représentaient un tiers (33%) des étudiants et le Crous ne disposaient que de six lits pour 100 étudiants. En 2021-2022, seulement 174 000 places de logements étaient disponibles pour 728 000 boursiers, « ces derniers devant se rabattre sur des offres privées », explique L'Étudiant.

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