Ainsi définie, la TVA sociale est de droite, bouh…, et au bout du bout du bout, c’est le consommateur qui paye, où plutôt le contribuable qui perce sous le consommateur parce que la TVA, un point, c’est sept milliards, et si on l’augmente de cinq points, c’est le minimum pour que la réforme ait un effet, c’est trente-cinq milliards. Donc, c’est du lourd. Du lourd de droite pour un gouvernement de droite, c’est la dégringolade assurée. D’où l’autre idée lumineuse : la taxe Tobin. Alors ça, c’est de gauche, Tobin, donc ça équilibre. Un coup à droite, un coup à gauche. Ce n’est pas une campagne électorale que mène Nicolas Sarkozy, c’est un cabotage dans la tempête. Le yin et le yang séculaire appliqué à la politique française. C’est un peu n’importe quoi mais ça nous amuse.