Thalès - FR0000121329 HO

poam5356 a dit:
La n°2 de Naval Group qui a négocié le contrat et qui a été virée en 2017 par le PDG de l'entreprise

Bon il doit y avoir une raison mais on peut parler de manque de reconnaissance.
C'est quand même le contrat du siècle :(
 
Thales, par la voix de son patron, Patrice Caine, a présenté le 26 février des résultats 2018 à faire rêver tout industriel qui se respecte.

Thales a dépassé tous ses objectifs en 2018 avec un bénéfice net en hausse de 44% à 982 millions d'euros et une rentabilité opérationnelle de 10,6%.
Une marge opérationnelle à un niveau encore jamais atteint par le groupe.
Le chiffre d’affaires, qui atteint 15,86 milliards d’euros, est en hausse de 4,1% hors acquisitions.
Le groupe de hautes technologies et de sécurité numérique a désormais un carnet de commandes qui s'étoffe, en progression de 7%, représentant deux années d'activité.
Pour assurer sa croissance, Thales va embaucher en 2019 plus de 5000 personnes dans le monde, dont la moitié en France.

Malgré ces annonces encourageantes, les investisseurs sont déçus.... Ils espéraient plus concernant les perspectives du groupe!
"Les dirigeants de Thales visent pour cette année un profit opérationnel compris entre 1,78 et 1,80 milliard d'euros (hors intégration de Gemalto), contre 1,80 milliard attendu par le consensus," selon UBS.
Même l'annonce de l'augmentation de 18,8% du dividende, à 2,08 euros par action, n'a pas déridé les investisseurs.
Le titre perd plus de 2% sur les 2 dernières séances.

Pourtant, le PER actuel à 18 est inférieur à ce qu'il a été sur les 6 ou 7 dernières années.
Ceci sans avoir pris en compte l'intégration de Gemalto.
Thales estime que l’opération génèrera dès la première année une relution du bénéfice net par action ajusté comprise entre 15% et 20%, avant prise en compte des synergies annuelles, significatives en termes de revenus et évaluées à 100-150 millions d'euros en 2021 en termes de coûts.

Les investisseurs ont oublié Gemalto.
Le titre, au cours actuel, est une opportunité d'achat.

Graphiquement, rien de particulier à noter.
Vu la configuration graphique, le titre pourrait même retourner visiter la base de son canal, si jamais la bourse se mettait à corriger dans les semaines qui viennent.

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AFP , 16/03/2019 12:00:07

Les sociétés françaises Naval Group et ECA Robotics, réunies en consortium, ont remporté un appel d'offres auprès de la Belgique et des Pays-Bas pour leur fournir des navires chasseurs de mines, pour un montant supérieur à 2 milliards d'euros, a appris l'AFP samedi.
© 2019 AFP
 
Environ 85.58% des actions Gemalto ont été apportées à l’Offre de Thales à l’expiration de la période d’acceptation le 28 mars à 17h40 (heure d’Amsterdam).
"Toutes les Conditions Suspensives décrites dans le Document d’Offre sont désormais satisfaites ou ont fait l’objet d’une renonciation.
Thales et Gemalto ont donc le plaisir d’annoncer que Thales déclare l’Offre inconditionnelle.
L’intégration de Gemalto marque le début d’un nouveau chapitre de l’histoire de Thales. Ensemble, Thales et Gemalto auront la capacité de satisfaire les besoins numériques de tous leurs clients, qu’ils soient civils ou militaires, sur tous les segments de marché de Thales, avec un portefeuille unique de technologies de pointe dans les domaines de la sécurité numérique et de l’internet des objets"
, a indiqué Patrice Caine, Président-Directeur Général de Thales.
 
Belle claque aujourd'hui, -4% à l'ouverture et presque -5% à 16h... la baisse du CA du T1 n'a pas l'air de plaire à certains !
 
Titi892 a dit:
Belle claque aujourd'hui, -4% à l'ouverture et presque -5% à 16h... la baisse du CA du T1 n'a pas l'air de plaire à certains !

Oui c'est typique de la période actuelle, on est dans un cycle très avancée où les valeurs sont hautes. Les investisseurs se montrent exigeants, dès que ça répond pas aux attentes -> Bing Sanctions !
 
Oui, les attentes sont fortes et ça ne fait pas dans la dentelle quand ça ne suit pas.
Ce sont quand même des résultats décevants, il faut le reconnaître et ce n'est pas l'argument de la base de comparaison avec des chiffres élevés de 2018 qui est une excuse forcément crédible.
" La baisse du chiffre d'affaires s'explique quant à elle par une base de comparaison élevée dans tous les secteurs opérationnels ", a commenté Patrice Caine, le PDG de Thales.
Certes, un gros contrat est venu gonfler les chiffres du T1 2018.

Cependant, secteur par secteur :
1. Le segment aérospatial, (36 % du CA 2018, +1 % sur 2017)
Les revenus de Thales ont notamment connu une baisse dans le secteur Aérospatiale de 6,5% en données organiques
Le groupe table sur un recul de 5% à 10% du chiffre d'affaires de l'activité spatiale commerciale cette année, plusieurs opérateurs de satellite ayant différé leurs décisions d'investissement.

2. Le segment transport terrestre (13 % du CA 2018, +16 % sur 2017)
Le secteur Transports a dégagé une croissance de 1,3% à périmètre et taux de change constants, marquant un ralentissement après une croissance importante de 16% en 2018.

3. Le segment sécurité et défense (51 % du CA, +4 % sur 2017)
Le secteur Défense et Sécurité s'est pour sa part stabilisé, avec une variation organique de 0,2% sur un an. "La dynamique de ce secteur reste très solide et devrait se traduire par une croissance sensible du chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'année, en particulier au deuxième semestre", a fait valoir Patrice Caine.

Défense qui doit engranger une hausse des résultats au S2 2019 du fait des dates des contrats signés.
Transports qui s'en sortent plutôt bien compte-tenu d'une base de comparaison très élevée (+16% 2018 sur 2017, et encore +1,3% 2019 sur 2018).
2 axes d'activité qui permettent à Thalès de confirmer ses objectifs financiers pour 2019 et viser une croissance organique du chiffre d'affaires de 3 à 4% , sur environ 16 milliards de prises de commandes, et sur un résultat opérationnel compris entre 1,78 et 1,8 Md€ (+6% à +7%).

Reste le vilain petit canard noir du groupe : L'aérospatial avec un recul attendu compris entre 5 et 10% sur 2018.
Pesant 36% de l'activité du groupe, il y a intérêt à ce que les 2 autres secteurs se comportent comme anticipé.

A noter que ces perspectives n'intègrent pas Gemalto, dont l'acquisition a été récemment finalisée, et qui est consolidé dans les comptes de Thales depuis le 1er avril.
Une réactualisation des objectifs sera faite le 13 juin prochain pour tenir compte de l'acquisition de Gemalto.

Graphiquement parlant, le titre a terminé mardi soir sur un petit support horizontal.
La grande mèche haute montre que la pression est vendeuse.
Consolidation horizontale à suivre, ou retour sur la base du canal haussier?
Probablement que la réunion du 13 juin, et l'avenir envisagé avec Gemalto permettra de dégager une vision d'avenir sur la société... et sur le cours de bourse.

4518
 
Bonsoir,

Un dossier sur la cybersécurité a été réalisée par Zonebourse et vient d'être publié.
Quelques jours après l'attaque que vient de subir Eurofins, le sujet a de quoi intéresser quand on sait que toute entreprise peut y être exposée.
46 pages sur le sujet, 7 acteurs impliqués dans la cybersécurité présentés, dont Thales. C'est à télécharger ici [lien réservé abonné]
 
Thales, qui a finalisé en avril le rachat de Gemalto, et qui capitalise ce soir 21,9Mds€, va intégrer le CAC 40 à partir du 24 juin.
 
poam5356 a dit:
Thales, qui a finalisé en avril le rachat de Gemalto, et qui capitalise ce soir 21,9Mds€, va intégrer le CAC 40 à partir du 24 juin.
[/QUOTE

L'entrée de Thalès impliquera une sortie d'une société cotée.
Si ma mémoire est bonne, c'est Atos qui devrait sortir.
Leur capitalisation a fondu depuis qu'ils se sont désengagé de worldline, la filiale monétique.
 
De ce que j'avais lu, c'est Worldline qui va sortir, Atos reste... parce qu'il y avait 41 valeurs dans l'indice actuellement. :)
 
Valeo et Worldline sorte et Thalès entre en effet.
 
Atos est avant dernier. C'est Valeo, dernier, qui sort.
 
Bonjour,
Est-ce que les modifications de composition du CAC 40 (ou d'un autre indice) ont des conséquences sur les cours des titres concernés (qu'ils entrent ou qu'ils sortent) ? Par exemple doit-on s'attendre à du mouvement sur Thalès ou Valeo prochainement, que peut-on anticiper ?
 
Bonjour,
En principe, l'entrant devrait gagner un peu, et le sortant perdre un peu.
La raison? Les fonds indiciels sur le CAC40 (OPCVM, ETF) doivent vendre Valeo et acheter Thales.
La plupart des fonds arbitrent la veille du jour effectif du changement pour être en conformité avec l'indice dès l'ouverture avec la nouvelle composition de l'indice. D'autres sont moins pointilleux et font les arbitrages dans la période autour du changement de composition
La seule certitude :
La veille du changement effectif, il y a un très gros pic de volumes sur les 2 titres.
Le changement effectif intervenant le lundi à l'ouverture, le gros des ajustements des fonds indiciels se fait le vendredi juste avant le week-end.

Pour donner quelques exemples avec les dernières modifications d'indice :
24/09/2018 :
Dassault Systemes entre au CAC 40 et Solvay en sort
21/09 : Dassault Systemes +0,27%
24/09 : Dassault Systemes +0,55%

21/09 : Solvay -0,89%
24/09 : Solvay +0,47%


18/06/2018 :
Hermès entre au CAC 40 et LafargeHolcim en sort :
15/06 : Hermès -1,15%
18/06 : Hermès -0,10%

15/06 : LafargeHolcim -2,30%
18/06 : LafargeHolcim -0,15%


18/09/2017 :
Stmicroelectronics entre au CAC 40 et Nokia en sort
15/09 : Stmicroelectronics +0,12%
18/09 : Stmicroelectronics +2,30%

15/09 : Nokia +1,97%
18/09 : Nokia +0,04%
 
Merci pour cette réponse éclairée
 
Éclairée des mille-et-une flammes de Poam :)
Il est déjà trop tard pour acheter du Thalès si c'est seulement pour anticiper la hausse due à l'entrée dans le CAC40.
De toute façon, le cours n'a pas arrêté de monter depuis plusieurs jours , pour redescendre un peu aujourd'hui.
 
On reste encore loin des + hauts.
Si le titre monte depuis quelques semaines, c'est depuis la finalisation de l'intégration de Gemalto et la récente actualisation des perspectives du nouvel ensemble.
Les analystes ont commencé à ajuster leurs prévisions, et les investisseurs y voient plus clair pour investir, ou pas, sur le titre.
Qu'il entre dans le CAC 40 ne changera rien à la décision d'investir.

Graphique en UT hebdo :

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Thales, le leader français des technologies de défense et de sécurité, vient de nouer un partenariat avec une startup australienne, Micro-X, qui est en pointe dans une technologie révolutionnaire : Les nanotubes de carbone.

Les 2 entreprises vont développer et commercialiser conjointement des systèmes d'émission de rayons X innovants basés sur une technologie unique qu'est l'utilisation de cathodes à base de nanotubes de carbone. Micro-X maîtrise totalement cette nouvelle technologie. Thales, pour sa part, a une longue expérience (60 ans) dans la sécurité et l'imagerie médicale.
L'étendue des applications est immense :
Depuis la conception de sources miniaturisées de rayons X (produites en France par Thales à Moirans) destinées aux marchés de la sécurité et de l'imagerie médicale.
Jusqu'à la conception d'un appareil mobile permettant d'analyser des engins explosifs improvisés. Cet appareil vient d'être testé avec succès en Australie au sein de la Force de défense australienne.
Thales et Micro-X diffuseront les 2 systèmes dont la force est la miniaturisation, la sensibilité, et la rapidité de réponse. Des caractéristiques vitales pour des soldats sur le terrain, ou face à des terroristes.

"Les nanotubes de carbone vont changer la donne dans de très nombreux domaines, mais c'est clairement dans celui de l'imagerie par rayons X qu'ils apporteront le plus d'avantages pratiques et quantifiables. Qu'il s'agisse de la sécurité des aéroports, de la lutte anti-terroriste ou encore des futurs appareils d'imagerie médicale, Thales et Micro-X se trouvent à un tournant historique décisif. Outre les synergies qu'il va apporter, ce partenariat va nous permettre, en tant qu'acteur majeur du numérique, de faire un saut technologique unique en son genre." a confié aux journalistes Jean-Jacques Guittard (domaine imagerie et hyperfréquences chez Thales).

Graphiquement, en UT Hebdo, Thales poursuit son chemin dans un canal haussier.
L'opération capitalistique sur Gemalto a cassé la dynamique haussière en 2018 à cause des incertitudes qui entourent les projets d'ampleur.
Il faudra sans doute attendre que le nouvel ensemble trouve son rythme de croisière pour que les analystes puissent de nouveau faire des projections sur l'entreprise. Air Liquide, par exemple, a mis 2 ans pour digérer l'intégration de AirGas.
4828
 
Grosse chute hier, les objectifs annoncés lors de la journée investisseurs d'hier n'ont pas satisfait visiblement... du coup le cours se rapproche de mon PRU, j'hésite à renforcer.
 
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