Bonjour,
Reprenons le post d'origine :
1. J'ignore comment la banque a fait pour calculer ce taux périodique mais on pourrait penser qu'elle a calculé un TEG et a ensuite divisé par 12, non ?
2. Si tel est le cas, n'est-ce pas une manoeuvre pour masquer des intérêts calculés sur la base d'une année de 360 jours (qui est expressément indiquée dans mon crédit) ?
3. Ces différences entre le taux utilisé avec toutes les décimales et le taux annoncé sur le crédit sont-elles usuelles ?
4. Un TEG a 2 voire 3 décimales n'implique-t-il pas que la Banque s'oblige à être précise ?
Il me semble avoir répondu
Vos explications sont précises et exactes, je n'en doute pas.
Mais les vôtres sont vagues et - en plus - complètement inexactes.
Certes la précision st généralement utile ...
Mais lorsque l'on commence à aligner des nombres assortis de 6 à 8 décimales
Il me semble que le PEU devient très largement dépassé ; désolé Aristide j'apprécie beaucoup vos participations, et je reconnais qu'entre 1 et 3 décimales, il y a une précision à apporter ; mais au-delà ???
"La critique est aisée et l'art est difficile" écrivait Destouches (de son vrai nom Philippe Néricault.......pour être précis

)
"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt…" (Toujours pour être précis.....c’est un proverbe chinois, attribué au sage Confucius

)
En quoi des cas d'école avec six décimales seraient-ils moins parlants que les mêmes exemples avec trois décimales ?
Je m'attache - bénévolement et avec conscience - à exposer, expliciter des principes mais certains esprits bien intentionnés trouvent utiles de cependant critiquer négativement l'un affirmant d'ailleurs - de façon péremptoire - des inexactitudes; l'autre n'apportant absolument aucune des réponses sollicitées sur le sujet ?
en effet , un peu de précision ne peut pas nuire . j'approuve.
Merci Buffeto.
Merci pour votre réponse et ne polémiquons pas sur la précision des réponses svp. Moi j'apprécie qu'on prenne le temps de m'expliquer, donc merci encore.
Même merci en retour.
Mais, somme toute, c'est vous le demandeur; ce qu'en pensent ceux qui aiment la critique uniquement pour la critique.....on s'en moque !
De nouveau je vais donc tenter de vous apporter des éclaircissements.
1. Du coup j'ai bien compris mais en fait ce qui me chiffonne c'est que je suis incapable de calculer un TEG, un taux de période, une mensualité, et tout ca.
C'est une affaire de spécialistes.
Les banques ont des équipes de juristes et d'actuaires.
Les emprunteurs doivent faire appel à des cabinets spécialisés.
Et, le cas échéant, les tribunaux font appel à des experts judiciaires agréés par les cours d'appel.
Sur les aspects théoriques et mathématiques vous pourriez voir :
Egalement ici :
Et, pour la pratique, cBanque vous propose ce calculateur :
Donc ma seule référence sur l'offre de crédit c'est le taux de période indiqué et le code de la consommation que j'applique à la lettre : le code ne prévoyant pas TEG/12 = taux de période mais taux périodique x 12 = TEG, je calcule bêtement.
Et là patatra j'arrive à un TEG qui ne correspond pas à celui indiqué. Du coup je fais comment pour vérifier ? Et si le TEG est faux, et le taux de période en réalité exact ?
2. Que la banque fasse bien ses calculs c'est une chose, mais qu'elle mentionne des éléments qui ne permettent pas de vérifier les calculs en est une autre.
3. Si effectivement le taux périodique ne peut être arrondi, pourquoi la banque ne l'indique pas de telle manière qu'il ne puisse y avoir confusion ?
Je n'arrête pas de dire que ces textes sur le TEG constituent une succession de stupidités (Je ne suis pas le seul).
Il se trouve que le code de la consommation donne des règles d'affichage et/ou d'arrondis :
+ Pour le "rapport entre la durée de l'année civile et la durée de la période unitaire" (= au moins une décimale)
+ Pour la précision minimale en nombre de décimales (= au moins une décimale)
+ Et maintenant la jurisprudence qui applique au TEG les règles d'arrondi du TAEG expliquées antérieurement.
=> Mais nulle part ces textes ne prévoient de telles règles pour le taux périodique effectif.
Dès lors le calcul de ce taux périodique étant effectué, il et compréhensible que toutes les décimales ne puissent pas être affichées.
Faute de texte - tout en les gardant toutes (***) pour le calcul du TEG - chaque banque tronque donc l'affichage au nombre de décimales qu'elle veut.
(***) - Si non le TEG est inexact et donc susceptible d'entraîner la sanction des tribunaux.
Et, n'en déplaise aux amateurs de critiques non constructives, suivant les banques cet affichage "tronqué" va de deux décimales......à six décimales (pour ce que j'en ai vu).
Dans le même ordre d'idée, les intérêts du crédit sont calculés sur 360 jours. Il m'a été dit que ces 360 jours ne s'appliqueraient pas aux intérêts figurant sur le tableau d'amortissement mais aux intérêts journaliers éventuellement dus. Je fais comment pour vérifier ? ^^
Donc j'ai un taux de période qui ne me permet pas de calculer le TEG selon la formule du code, j'ai une mention de 360 jours qui s'appliqueraient seulement pour des intérêts au jour et le jour, et puis quoi encore ? ^^
Attention; c'est compliqué !
Gare aux critiques !!!
Il y a des aspects mathématiques et des aspects juridiques.
Il faut aussi comprendre qu'il y a deux niveaux :
1) - Le calcul des intérêts dans la mensualité
2) - Le calcul du taux périodique et donc du TEG à partir desdites mensualités.
Au plan mathématique, concernant la mensualité, il y a quatre possibilités :
1) - Calcul sur des mois de 30 jours et une année de 360 jours c'est le calcul "lombard"
2) - Calcul à partir du mois normalisé 365j/12 = 30,41666...67j
Notez bien que :
+ 360/30 = 12
ET
+ 365/(365/12) = 12 également.
Donc que en termes de résultats les intérêts calculés seront identiques.
3) - Calcul strictement exact en considérant les mois pour leur nombre de jours exact (28 ou 29,30 et 31j) et le nombre de jours dans l'année exact (365j et 366j sur l'ensemble de la durée du crédit)
A ce stade il faut rappeler que le TEG se calcule au moment de l'offre de prêt; donc, à ce moment il ne peut y avoir d'intérêts intercalaires liés à des décalages entre la mise à disposition des fonds et la première échéance.
Cette explication :
Il m'a été dit que ces 360 jours ne s'appliqueraient pas aux intérêts figurant sur le tableau d'amortissement mais aux intérêts journaliers éventuellement dus
=> ne peut donc être concernée à ce stade.
4) - Après mise à disposition de fonds, si le délai qui sépare cet évènement de la première échéance diffère de un mois (en plus ou en moins) l'explication ci-dessus peut se vérifier dans certaine banques.
Elle est critiquable mais à ce moment elle ne peut concerner le TEG puisque l'offre de prêt et l'éventuel acte notarié sont déjà signés.
Quant au taux périodique il ne se calcule pas en jours mais seulement en périodes.
J'a fait une étude poussée pour comparer l'incidence entre les méthodes 1 et 2 d'une part et la méthode N°3 d'autre part.
Sur un prêt de 200.000€ à 3% sur 240 mois le supplément du total d'intérêts payés avec deux premières méthodes comparé à la troisième et de .....4,04€.....sur le 20 ans !!!
Dès lors l'incidence sur le TEG n'est sensible......qu'à partir de la sixième décimale !!!
Mais, par rapport au calcul "lombard" des intérêts, en mois normalisé ou en nombre de jours strictement exact, au plan juridique, peu importe que le TEG soit exact ou inexact.
Le seul fait que le contrat indique que le calcul des intérêts dans l'échéance soit fait sur la bas 30/360 suffit à un tribunal de sanctionner la banque.
Alors que le TEG affiché sera strictement identique au précédent, si le contrat précise que le calcul a été fait en mois normalisé le TEG sera jugé valide et non sanctionnable ???
Ne vous ai-je pas parlé de stupidité ?
Ce sujet a largement été débattu antérieurement avec intervention de juristes; une recherche vous permettrait sans doute plus de détails.
Quand le contrat ne précise rien c'est là que les choses se compliquent et que l'intervention des experts pour prouver qui a raison ou tort devient nécessaire.
Texte trop long; voir suite post suivant