Retour de l'ISF ou Impôt sur la Fortune Improductive

nono52 a dit:
mais c'est perdant pour la France.
Absolument pas . L'investissement dans la forêt française pour la préserver est un objectif écologique majeur de lutte contre le changement climatique.
 
Buffeto a dit:
clairement sans avantage fiscal je n'aurais jamais investi ni dans les forets , ni dans activités économiques des dom Tom ou dans les sociétés innovantes .

pourquoi?

parce que je peux investir mon argent ailleurs sur des supports qui rapportent bien plus ....l'avantage fiscal permet d'investir sur ces supports qui rapportent moins mais sont utiles pour l'état ...

c'est donc du gagnant- gagnant
Crois tu que tu aurais été sensible à ces investissements si le coup de pouce de l'état avait été donné directement par une simple baisse de prix?
Pourquoi, plutôt que d'annoncer une baisse de prix certains commerçants annonce : on vous offre la TVA...sur ce qu'ils vendent?
Il est plus attractif de croire que l'on économise un impôt , plutôt que juste avoir un rabais.
Je complète, en me disant ,que sans la défiscalisation, ces produits seraient inconnus, même avec une baisse de prix équivalente à la défiscalisation
 
Dernière modification:
J’aime bien l’argument disant que la défiscalisation, c’est aussi une campagne de pub qui se rappelle à nous tous les ans.

J’ai l’impression qu’on entend beaucoup plus parler du PER ou de l’assurance-vie (qui « garantit » une transmission sans impôt) que du PEA (le montant défiscalisé est sans doute mangé par tous les intermédiaires, mais c’est vrai pour toute opération gérée par l’État).
 
moietmoi a dit:
Crois tu que tu aurais été sensible à ces investissements si le coup de pouce de l'état avait été donné directement par une simple baisse de prix?
mais il me semble que ce n'est pas l'état qui fixe le prix dans ce domaine . comment pourrait il agir pour baisser le prix des parts de GFI ?
en France les prix sont fixés librement entre acheteurs et vendeurs .....
 
nono52 a dit:
Tu as raison, ce sont les mêmes qui critiquent les chômeurs, aides sociales, etc....
Par contre les optimisations, défiscalisations sont pour eux normales et ne participent pas du tout à la dégradation financière de la France. :biggrin:
A propos d'ISF et d'optimisation, pas de souci pour les ultra-riches !

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Les autres en revanche...

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Sénat, Rapport d'information n° 42 (2019-2020), tome I, déposé le 9 octobre 2019
 
Heureusement qu'il y a ici des pseudonymes, sinon on reconnaîtrait des noms sur la liste..
 
paraton a dit:
A propos d'ISF et d'optimisation, pas de souci pour les ultra-riches !

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Les autres en revanche...

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Sénat, Rapport d'information n° 42 (2019-2020), tome I, déposé le 9 octobre 2019
Quel est le sens de vos propos ?
Il serait juste de taxer à plus de 75% de leurs revenus ceux qui ont plus de 10M€ ?
Vous mettez où la limite dans ce cas 100 %?
 
jabsol a dit:
Quel est le sens de vos propos ?
Il serait juste de taxer à plus de 75% de leurs revenus ceux qui ont plus de 10M€ ?
Vous mettez où la limite dans ce cas 100 %?
Le problème n'esr pas là, mais dans le fait que leurs revenus peuvent être artificiellement réduits.
Et qu'à cause de cela, ce sont au final les moins riches qui supportent le poids de ce type d'impôt
 
Dernière modification:
paraton a dit:
Le problème n'esr pas là, mais dans le fait que leurs revenus peuvent être artificiellement réduits.
C'est un autre débat, le graphique que vous mettez en avant ne parle pas de cela, simplement du plafonnement à 75% des revenus et de son coût (en terme de manque à gagner fictif).

Vos propos montrent que vous supposez que les 800 contribuables concernés par la dernière tranche sont tous des parfaits optimiseurs qui optimisent au delà du raisonnable (sûrement par recours à l'emprunt ou aux dividendes).
Sans preuve ou argument cela n'est rien d'autre que du dénigrement ou de la jalousie.
 
nono52 a dit:
Pas du tout.
Au vu de notre dette astronomique, je suis pour aider ceux qui en ont vraiment besoin et arrêter avec les recettes du passé qui ont ruinés la France.
Mais dès que l'état veut reformer c'est impossible , toi le premier, tu trouves que les niches fiscales dont tu bénéficies sont utiles.

jabsol a dit:
C'est un autre débat, le graphique que vous mettez en avant ne parle pas de cela, simplement du plafonnement à 75% des revenus et de son coût (en terme de manque à gagner fictif).

Vos propos montrent que vous supposez que les 800 contribuables concernés par la dernière tranche sont tous des parfaits optimiseurs qui optimisent au delà du raisonnable (sûrement par recours à l'emprunt ou aux dividendes).
Sans preuve ou argument cela n'est rien d'autre que du dénigrement ou de la jalousie.
Non de l'égalité, de la justice fiscale, la classe moyenne supérieure y a droit AUSSI
 
jabsol a dit:
C'est un autre débat, le graphique que vous mettez en avant ne parle pas de cela, simplement du plafonnement à 75% des revenus et de son coût (en terme de manque à gagner fictif).
Le graphique donne 2 pourcentages, il permet donc les comparaisons entre catégories de redevables
jabsol a dit:
Vos propos montrent que vous supposez que les 800 contribuables concernés par la dernière tranche sont tous des parfaits optimiseurs qui optimisent au delà du raisonnable (sûrement par recours à l'emprunt ou aux dividendes).
Sans preuve ou argument cela n'est rien d'autre que du dénigrement ou de la jalousie.
Je n'ai jamais dit que tous les redevables de la dernière tranche optimisaient.
Mais force est de constater qu'au regard du poids qu'ils représentaient dans le rendement de l'ISF, ils étaient proportionnellement plus nombreux que les autres à pouvoir bénéficier du plafonnement.
Et, si vous voulez des chiffres plus simples, les voici :
En 2017, 13% des redevables de la première tranche étaient concernés par le plafonnement et la réduction de leur ISF représentait 1% du coût du plafonnement.
Ces % s'élevaient respectivement à 37% des redevables déclarant un patrimoine >10M€, pour 89% du coût du plafonnement.
Quant aux explications, liées à la structure de leur patrimoine et de leurs revenus, ce n'est pas moi qui les ait inventées.
Vous pouvez, ainsi que les chiffres ci-dessus, les retrouver dans le rapport sénatorial cité plus haut
 
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