Buffeto
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Staff MoneyVox
Le Conseil des prélèvements obligatoires publie un rapport de référence consacré aux distorsions de l’imposition du patrimoine en France. Avec 113,2 milliards d’euros prélevés en 2024, la fiscalité patrimoniale occupe une place élevée dans la comparaison internationale et demeure perçue comme complexe, inégalitaire et peu efficace. Elle se décompose entre l’imposition de la détention et la transmission des actifs, pour un montant de 64,3 milliards d’euros, soit 0,4 % du patrimoine des ménages, et l’imposition des revenus du patrimoine, qui s’élève à 48,9 milliards d’euros, représentant 11,6 % de ces revenus. Cette architecture, jugée source de distorsions économiques, fait l’objet d’un examen approfondi dans un contexte où le patrimoine croît plus rapidement que le revenu et où sa concentration atteint des niveaux particulièrement élevés.
Le CPO propose une réforme à rendement constant reposant sur trois exigences : renforcer la neutralité fiscale pour soutenir des investissements plus efficients, adapter le cadre aux évolutions démographiques et sociétales, et accroître l’équité en élargissant les assiettes et en diminuant les taux de droit commun.
Le rapport recommande de réduire les dispositifs orientant l’épargne vers l’immobilier et l’assurance-vie, de fluidifier le marché du logement, et de faciliter les donations anticipées au sein des familles, y compris élargies. Il met également l’accent sur la nécessité d’améliorer la compréhension de l’impôt, notamment autour de la taxe foncière, souvent le seul prélèvement patrimonial payé par une majorité de ménages.
Sources : Cour des comptes, Sud Ouest, Public Sénat, L’Express
Le CPO propose une réforme à rendement constant reposant sur trois exigences : renforcer la neutralité fiscale pour soutenir des investissements plus efficients, adapter le cadre aux évolutions démographiques et sociétales, et accroître l’équité en élargissant les assiettes et en diminuant les taux de droit commun.
Le rapport recommande de réduire les dispositifs orientant l’épargne vers l’immobilier et l’assurance-vie, de fluidifier le marché du logement, et de faciliter les donations anticipées au sein des familles, y compris élargies. Il met également l’accent sur la nécessité d’améliorer la compréhension de l’impôt, notamment autour de la taxe foncière, souvent le seul prélèvement patrimonial payé par une majorité de ménages.
Sources : Cour des comptes, Sud Ouest, Public Sénat, L’Express














