buffetophile a dit:
sur le papier ou dans les discours de campagne électorale il ets toujours question d'éconmiser en réduisant les dépenses .....
et puis au bout du compte , on s'aperçoit qu'elles explosent toujours
rappelons que c'est une commission, pas des élus. On verra donc effectivement ce que les politiques en feront, on ne peut quand même pas raisonnablement râler quand des économies de fonctionnement sont proposées.
buffetophile a dit:
voila le type même de la fausse bonne idée .
on voit ce qu'il est advenu de la fiscalité écologique ( d'après Nicolas S , pourtant grand ami de jacques Attila , l'écologie ça suffit)
tu parles donc du manque de volonté politique qui n'a pas permis à l'idée de se concrétiser, ca ne remet pas en cause l'intérêt de l'idée initiale il me semble.
buffetophile a dit:
quand à fiscaliser la consommation ca veut dire quoi dans la réalité ? augmenter la TVA sur les biens de consommation.
mais n'est ce pas la consommation qui tire notre croissance économique ?
alors fiscaliser la consommation c'est donc la freiner et par là même freiner notre croissance économique .
C'est sur qu'à force de le lire et de l'entendre on finit par le considérer comme une vérité nue mais on va profiter d'être entre adultes correctement cérébrés pour essayer de réfléchir par nous même

.
Les taxes, qu'elles soient sur le travail ou sur le produit fini se retrouvent de toute façon dans le prix final. Sauf que si l'on taxe le travail on va cibler ce qui est produit en France (biens et services) tandis que si on taxe le produit fini au moment de la consommation, on élargit l'assiette à tout ce qui est vendu en France donc avec la production étrangère également.
Donc sauf à vouloir jouer les chevaliers blancs de l'OMC en voulant jouer Fair-Play quand tous les autres trichent je n'y vois que des avantages (
on en avait déjà parlé ici ).
Ensuite, à mon avis, ce qui freine la consommation c'est plus la peur de l'avenir que le pouvoir d'achat à l'instant T. Dans un marché du travail plus facile en raison d'une moindre taxation, la peur du chômage diminuant on se projette et on consomme plus facilement.
Encore, lorsque la taxation des revenus du travail atteint des seuils trop élevés, on a tendance à diminuer son activité (
voire les travaux de LAFFER à ce sujet [lien réservé abonné]) ce qui diminue la production de valeur globale et par là même la croissance.
Taxer les revenus du travail favorise implicitement les revenus de l'épargne et donc la rente forcément moins productrice de valeur (surtout si c'est de la spéculation immobilière

). En taxant la consommation, pas de jaloux, tous les revenus sont sur un pied d'égalité.
Bref, aucune velléité décroissante dans mes propos, bien au contraire.
buffetophile a dit:
et tu es fier de toi? petit garnement
je n'apprécie pas l'homme plus que ca (encore que ces derniers temps ca s'améliore) mais la commission est composée de personnes plutôt correctement cérébrées, qu'on soit d'accord ou pas avec eux, donc oui un peu

.