g.b a dit:
Des contrats que j'ai vu en parts clean shares, ils compensent avec des frais de gestion plus élevés ou frais d'arbitrage.
De ce que je comprends, il s'agit d'un CIF qui propose des allocations? La banque privée n'a que peu d'importance. On peut donc appliquer la même stratégie sur un contrat lux de chez la Baloise par exemple qui propose un univers de fonds étendus?
En fait, les retails n'existent quasiment plus dans la plupart des pays européens à cause d'une problématique de conflits d'intérêts (d'ailleurs, l'Europe finira surement par les interdire).
Avec les retails, l'intermédiaire (CIF, Boursorama etc.) peut potentiellement proposer les parts de Fonds qui lui ramènent le plus de commissions.
Normalement ils ne le font pas, mais c'est quand même physiquement possible de le faire.
Avec les clean-shares, certains compensent la différence avec des frais de gestion, c'est vrai j'ai déjà vu ça aussi. En tout cas, cela nous permet à nous clients d'être sûr qu'il n'y a plus de conflit d'intérêt lorsque notre intermédiaire nous propose un Fonds plus qu'un autre.
Pour votre question sur l'intérêt de la banque privée et du CIF, je comprends désormais que la plupart des gens pensent aux pôles privés des banques traditionnelles.
Mais du coup, moi je pensais plutôt aux banque privées spécialisées qui ont leurs propres Fonds et leurs propres équipes de gestion. Souvent elles n'ont pas ou très peu d'agences car la majorité des actifs sont en fait les leurs, qu'ils font fructifier depuis parfois des centaines d'années (Rothschild, par exemple ?).
Donc l'intérêt d'avoir un CGP est pour l'accès à la banque (ouverture de compte, allocation des actifs, suivi), et l'intérêt d'avoir la banque c'est qu'elle ouvre l'accès de ses Fonds a ses CGP. Votre intérêt, c'est l'accès à ce groupe qui fera travailler votre argent avec leurs propres milliards (vous comprenez bien que comme tout le monde est directement concerné, cette logique force l'implication de toute la chaine d'investissement)
Effectivement, pour les pôles privés des banques traditionnelles, le schéma le plus courant lorsqu'on parle de banque privée, je pense que vous avez tout à fait raison et qu'elles sont inutiles.
Pour la stratégie oui vous pouvez faire ça vous même c'est tout simplement de la capitalisation
Stv a dit:
De ce que j'en sais, les banque privées ne sont intéressantes qu'à un certain montant de patrimoine (j'avais lu 1 million). Et c'est seulement ces clients là qui ont accès à des produits et une gestion ultra optimisée. Mes connaissances sont limitées sur le sujet cela dit.
Du coup, peut-être oui si l'on parle des pôles privés des banques traditionnelles (mes connaissances sont limitées sur ce sujet également).
Pour les banques privées spécialisées, je peux vous dire que c'est moins le cas. J'ai personnellement des 10k (j'ai 27 ans j'ai un petit capital) investis sur exactement les mêmes Fonds que des personnalités politiques exposées qui y ont mis des centaines de milliers d'€ (certains hommes politiques, je pense notamment aux administrateurs des banques centrales, doivent publier chaque année des informations sur leurs intérêts financiers, donc si on se renseigne on sait qui investi et où).
Stv a dit:
Si c'est pour me faire de la gestion pilotée je peux passer par du Wesave, Yomoni and co...
Ou mieux, faire la répartition moi même en diversifiant comme je le fais déjà.
Pourquoi passer par des gestionnaires de fonds quand l'écrasante majorité n'arrive pas à battre leur indice de référence et qu'un ETF monde fait mieux ?
Oui je pense comme vous que l'on peut tout à fait faire nous-même notre répartition et très bien réussir, surtout aujourd'hui avec toutes les infos qu'on a à dispo sur internet.
Pour les benchmark je ne sais pas moi je suis principalement sur des Fonds qui surperforment les indices de ref (en fait, je suis sur des trucs très offensifs donc ce qui m'intéresse c'est plutôt de savoir qui d'entre le Fonds et le Benchmark sous-performe le moins lors des mauvaises années) mais j'ai déjà remarqué cela et tu as raison pour la majorité des cas.