Bonjour,
Le sous-jacent est un indice à décrément, ce qui signifie qu’il va baisser naturellement. En l’occurrence il va perdre 50 points par an soit 500 jusqu’à l’échéance, par rapport à la valeur actuelle de l’indice (900 points) cela représente une baisse naturelle (sans prendre en compte les performances du sous-jacent) de 55%.
Il ne faut donc pas apporter trop d’intérêt à la protection en capital jusqu’à -50% puisque le sous jacent descendra naturellement en dessous de ce seuil. Et là vous vous exposez à une perte en capital conséquente.
Ce qu’il y a d’intéressant dans ce structuré c’est le nombre de constatations : tous les jours ouvrés de N+1 jusqu’à N+10. Avec en cas de remboursement anticipé un gain annualisé net de frais de 9.12%.
S’il n’y a pas de remboursement anticipé alors 3 scénarios existent à l’échéance :
1) Performance du sous jacent supérieure ou égale à 80% de la cotation initiale de l’indice (constatée lors du strike) : gain annualisé net de frais de 6.52% (le coupon émis par Morgan Stanley est le même mais il semblerait qu’il y ait plus de frais de Linxea).
2) Performance du sous jacent supérieure ou égale à 50% de sa cotation initiale mais inférieure à 80% : remboursement du capital investi diminué des frais de gestion (-0,6 par an) soit 96% de l’investissement initial.
3) Performance du sous-jacent strictement inférieure à 50% de sa cotation initiale : perte entre 50 et 100% du montant investi en fonction du cours de l’indice au moment du remboursement, exemple cours à 30% de sa cotation lors du strike : l’investisseur reçoit 30% de ce qu’il avait investi diminué des frais de gestion.
Libre à vous d’en conclure ce que vous voulez, mais en cas de baisse, de stabilité ou de légère hausse des marchés vous vous exposez à un scénario perdant.
Après l’avantage de ce structuré c’est que les constatations sont quotidiennes, il suffit donc d’un pic entre l’année une et dix qui soit égal ou supérieur à la valeur constatée lors du lancement du structuré pour activer le remboursement anticipé.