Aristide
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Bonjour,
Quand Fafa1 écrit "le banquier n'a pas le choix" elle dit avec raison que si le projet décrit au compromis/promesse de vente consiste en une acquisition immobilière afin d'être en conformité avec le livre III - chapitre III, tant de la partie législative que de la partie réglementaire du code de la consommation, ci-dessus indiqués, ladite banque ne peut effectivement proposer qu'un crédit immobilier excluant donc tout crédit à la consommation .
Quant à votre cas d"école ci-dessus:
+ Compromis/promesse de vente = acquisition immobilière avec clause suspensive et autres obligatoires
+ Demande de crédit immobilier à la banque
=> Refus de la banque = le clause suspensive peut être invoquée
=> Acceptation de la banque
+ Envoi offre crédit immobilier en conformité avec le code de la consommation
+ Le compromis devient contrat parfait; la clause suspensive ne peut plus être invoquée
+ Vous avez 4 mois pour signer l'acte authentique de vente; au-delà, sauf accord express de la banque pour proroger ce délai ladite offre devient caduque et vous devez payer des frais d'étude à la banque à hauteur de 0,75% du prêt avec plafond de 150€.
+ Si garantie réelle immobilière (privilège prêteur de deniers et/ou hypothèque) la banque adressera ses instructions au notaire afin qu'il rédige correctement son acte.
+ Des frais de garantie seront à payer (garantie réelle immobilière ou Société de caution)
+ A la mise en place du crédit vous aurez aussi des frais de dossier à payer
=> Maintenant vous changer d'avis et souhaitez abandonner le crédit et payer avec votre apport personnel.
Dans l'absolu ce n'est pas impossible mais ce n'est pas forcément simple.
Côté banque il faudrait demander un abandon de solde.
Certaines l'acceptent mais d'autres non.
Dans ce dernier cas elles exigent la mise à disposition totale des fonds suivie d'un remboursement anticipé......mais avec paiement de l'indemnité du même nom (IRA = 6 mois d'intérêts) prévue dans l'offre/contrat de prêt que vous avez accepté.
Quant au notaire il n'est pas certain qu'il accepte de signer la vente sans avenant modificatif du compromis.
Et s'il a déjà fait les formalités préalables à l'inscription de la garantie réelle immobilière, voire commencé à rédiger son acte hypothécaire, il n'est pas dit qu'il vous fera cadeau du travail fourni.
Cdt
Quand Fafa1 écrit "le banquier n'a pas le choix" elle dit avec raison que si le projet décrit au compromis/promesse de vente consiste en une acquisition immobilière afin d'être en conformité avec le livre III - chapitre III, tant de la partie législative que de la partie réglementaire du code de la consommation, ci-dessus indiqués, ladite banque ne peut effectivement proposer qu'un crédit immobilier excluant donc tout crédit à la consommation .
Quant à votre cas d"école ci-dessus:
+ Compromis/promesse de vente = acquisition immobilière avec clause suspensive et autres obligatoires
+ Demande de crédit immobilier à la banque
=> Refus de la banque = le clause suspensive peut être invoquée
=> Acceptation de la banque
+ Envoi offre crédit immobilier en conformité avec le code de la consommation
+ Le compromis devient contrat parfait; la clause suspensive ne peut plus être invoquée
+ Vous avez 4 mois pour signer l'acte authentique de vente; au-delà, sauf accord express de la banque pour proroger ce délai ladite offre devient caduque et vous devez payer des frais d'étude à la banque à hauteur de 0,75% du prêt avec plafond de 150€.
+ Si garantie réelle immobilière (privilège prêteur de deniers et/ou hypothèque) la banque adressera ses instructions au notaire afin qu'il rédige correctement son acte.
+ Des frais de garantie seront à payer (garantie réelle immobilière ou Société de caution)
+ A la mise en place du crédit vous aurez aussi des frais de dossier à payer
=> Maintenant vous changer d'avis et souhaitez abandonner le crédit et payer avec votre apport personnel.
Dans l'absolu ce n'est pas impossible mais ce n'est pas forcément simple.
Côté banque il faudrait demander un abandon de solde.
Certaines l'acceptent mais d'autres non.
Dans ce dernier cas elles exigent la mise à disposition totale des fonds suivie d'un remboursement anticipé......mais avec paiement de l'indemnité du même nom (IRA = 6 mois d'intérêts) prévue dans l'offre/contrat de prêt que vous avez accepté.
Quant au notaire il n'est pas certain qu'il accepte de signer la vente sans avenant modificatif du compromis.
Et s'il a déjà fait les formalités préalables à l'inscription de la garantie réelle immobilière, voire commencé à rédiger son acte hypothécaire, il n'est pas dit qu'il vous fera cadeau du travail fourni.
Cdt
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