Une fille d'amis (enseignants, pas de sous mais stabilité) a reçu de bons conseils, et à joué ce jeu:
- cotisations par petits boulots de quatre trimestres avant ses 21 ans (deux mois de colonies de vacances au lycée, un gros mois de Mac-Do, cours particuliers de maths déclarés pendant deux ans an, deux mois de Club Med) pour l'expérience et la carrière longue,
- entrée précoce dans le monde du travail via un concours administratif donnant droit à scolarité (école d'ingénieur pour fonctionnaires à 20 ans via classe prépa).
- quand même un peu de fun avec de l'Erasmus et des expériences diverses.
- rachat de quatre trimestres de cotisation prévus à ses 25 ans avec son propre argent (décote)
- investissement au plus tôt dans sa résidence principale (studio en banlieue)
- pas de prêt étudiant, papa et maman ont pu financer les deux ans de prépa (gratuite et chambre à 350€ par mois)
- obtention de toutes les subventions possibles (permis de conduire, BAFA, bourse d'études, APL...)
Certes, elle est sérieuse et équilibrée.
A date anniversaire de ses 24 ans, elle est ingénieure salariée avec déjà une vingtaine trimestres cotisés. Propriétaire avec un bon taux. Et une carrière fictivement longue. Elle partirait dans le système actuel à 172 trimestres, soit à 61 ans. Si elle reste dans la fonction publique (ah!) et avec la tête froide, à législation constante, elle aura une bonne retraite de base.
Je me fais davantage de soucis pour ses contemporains qui ont fait des études sans débouché rapide et des stages ou des petits boulots sans cotiser. Eux rentreront sur le marché du travail avec un CDD à 25 ans, et les 172 trimestres les améneront à un taux plein à 68 ans. Sauf si accident de parcours. Ne parlons pas des thésards qui ne cotisent pas en général...