Où placer mon argent?

Le terme « client haut de gamme » m’ a fait doucement sourire, ça sent en effet la pommade...

En tout cas merci pour vos conseils. Je retiens qu’il faut que je réfléchisse à rembourser mon prêt immobilier en premier et utiliser si je le souhaite les mensualités que j’y mettais auparavant pour les « à côtés », mettre le reste sur différentes AV que je dois comparer. Pour l’achat de nue propriété de parts de SCPI, Buffetophile, je ne sais absolument pas de quoi il s’agit...
 
Pour le mi temps, c’est juste un rêve: dans mon académie les agents à mi temps sont rappelés pour du plein temps, seuls les mi temps de droit y ont encore...droit.
 
poam5356 a dit:
Quand vous aurez calculé combien vous coûtera le manque à gagner sur la retraite en passant à mi temps..... vous changerez d'avis parce que, les trimestres qui manquent font vite mal.
C'est bien entendu un sujet à étudier, mais exprimé comme ce le fut, je l'ai interprété comme un choix de vie future ; voyant parler d'académie, j'en ai conclus quelle relevait de l'enseignement ...

Or, notre mère de famille n'était pas en train de vouloir maximaliser son droit à retraite perso, mais de vouloir davantage vivre (pour partie) à son foyer, et probablement aussi, suivre l'évolution des études de leurs enfants ...

Il y en a 3 quand même !

Et le sujet pourrait se poser en ces termes, si au moins 2 des enfants se trouvaient déjà indépendants (ou presque !)
 
Dernière modification:
poam5356 a dit:
Quand vous aurez calculé combien vous coûtera le manque à gagner sur la retraite en passant à mi temps..... vous changerez d'avis parce que, les trimestres qui manquent font vite mal.
Comptez 1,25% par trimestre manquant + la décote liée à la durée incomplète (ce qu'ils appellent Coefficient de proratisation).
Passer à mi-temps à 55 ans fera qu'il manque 2 trimestres par an pendant 7 ans (si les conditions restent en l'état), soit 14 trimestres x 1,25 = 17,5% de moins sur la retraite + la durée incomplète impliquant une décote de vostrimestres/171 (171 = nombre de trimestres requis pour retraite pleine pour les gens nés en 1971).


"1,25% par trimestre manquant"?
Je ne crois pas.
Ça peut varier selon le régime de retraite... mais apparemment et manifestement, pour Kanapouts, la "perte" ne serait pas aussi grande que tu le calcules.
Si elle n'a, à l'arrivée, que 157 trimestres effectifs de travail sur 171 trimestres requis, ça donne une retraite finalement à un taux de 68,86%, au lieu des 75% possibles... soit 6,14% de moins que le maximum de base possible avec les 171 trimestres effectifs.
 
Kanapouts a dit:
Pour l’achat de nue propriété de parts de SCPI, Buffetophile, je ne sais absolument pas de quoi il s’agit...

qu'est ce qui te pose problème ?

les SCPI ou l'achat en Nue propriété ?

ou les 2 ?
 
rémois a dit:
"1,25% par trimestre manquant"?
Je ne crois pas.
Si elle n'a, à l'arrivée, que 157 trimestres effectifs de travail sur 171 trimestres requis, ça donne une retraite finalement à un taux de 68,86%, au lieu des 75% possibles... soit 6,14% de moins que le maximum de base possible avec les 171 trimestres effectifs.

Oui, ce 1er calcul est juste... Il faut encore ajouter la pénalité par trimestre manquant au taux de 1,25% le trimestre.
Bon, on est hors sujet, certes, mais le montant de nos retraites doit aussi avoir une incidence sur nos questionnements en matières financières.... Surtout quand on s'en rapproche.
 
Kanapouts a dit:
Pour l’achat de nue propriété de parts de SCPI, Buffetophile, je ne sais absolument pas de quoi il s’agit...
Les SCPI sont de la pierre papier, ou des foncières côtés.
Dit plus simplement, c'est un ensemble de bien immobilier géré par un gestionnaire.
En gros vous acheter une part d'un patrimoine immobilier, par exemple 5.000€ d'un patrimoine de 300.000.000€.

Les SCPI ont pour avantage d'avoir peu d'effort de gestion à y consacrer et d'avoir une mutualisation des risques sur différents bien (l'ensemble du patrimoine géré).
L'inconvénient est que le rendement est relativement faible (on peux trouver mieux en direct, mais aussi pire), et il faut suivre le gestionnaire.

L'achat de nu-propriété reprend le principe du démembrement, assez courant dans les préparations de successions familiales.
Là, via les SCPI vous achetez la nu-propriété.
L'usufruit, (donc le fait de toucher des loyers) est vendu à côté pour une durée déterminée.

En résumé, vous achetez les SCPI moins cher, mais n'en toucherez les loyers qu'à l'issue de la durée défini initialement (2 à 10 ans).
Le prix de la nu-propriété est bien entendu lié à la durée de l'usufruit : plus vous touchez les loyers tard, moins vous payez cher.
C'est très utile pour éviter l'impôt foncier en attendant la retraite par exemple.



Pour le mi-temps, profiter de l'arrivée de ce patrimoine pour lever le pied est une solution intéressante.


poam5356 a dit:
Passer à mi-temps à 55 ans fera qu'il manque 2 trimestres par an
Les règles ont de nouveau changés ?
Il ne faut pas l'équivalent de 150h de smic horaire par trimestre pour valider celui-ci [lien réservé abonné] ?

Donc en quoi un mi temps pose un problème à ce niveau là ?
 
poam5356 a dit:
. Il faut encore ajouter la pénalité par trimestre manquant au taux de 1,25% le trimestre.
.

?

Il n'y a pas de pénalité, poam.
Et pas de "trimestre manquant"....
le mi-temps a ou va avoir un impact sur le nombre de trimestres effectifs travaillés et donc sur le taux de la retraite versée.
Mais, un mi-temps ou un temps partiel sont retenus comme des temps complets pour la durée de cotisation et n'entraînent pas de décote.
 
Oui, on a chacun mi-juste!
Le manque de trimestre joue pour les fonctionnaires mais pas pour les salariés du privé.
Par contre, pour eux, c'est le montant de la retraite qui sera plus faible du fait du calcul sur 25 ans.
A mon avis, ça doit revenir au même dans les 2 cas.
 
Autre problème qui me turlupine: ma mère ( soeur du défunt) va recevoir les mêmes sommes que moi puisque bénéficiaire elle aussi. Elle souhaite donner à ses petits enfants: ouvrir une assurance vie à leur nom pour placer les sommes perçues est-il une bonne idée ( cet argent serait destiné à leurs projets personnels, quand ils seront majeurs). Que met on comme bénéficiaire dans un tel contexte? Qui choisit pour eux?
 
Kanapouts a dit:
Autre problème qui me turlupine: ma mère ( soeur du défunt) va recevoir les mêmes sommes que moi puisque bénéficiaire elle aussi. Elle souhaite donner à ses petits enfants: ouvrir une assurance vie à leur nom pour placer les sommes perçues est-il une bonne idée ( cet argent serait destiné à leurs projets personnels, quand ils seront majeurs). Que met on comme bénéficiaire dans un tel contexte? Qui choisit pour eux?

Pour votre mère, si elle veux transmettre aux petits enfants, qu'elle ouvre une assurance vie à son nom, et qu'elle mette les petits enfants en bénéficiaire.
Attention à la formulation de la clause bénéficiaire : bien identifier les bénéficiaires, et indiquer la répartition (ou ouvrir une AV par destinataire)

Là durant la vie de votre mère, l'argent lui appartient, et est transmis à son décès.
L'avantage est en cas de soins nécessaire et coûteux en fin de vie, elle n'est pas démunie.
 
Kanapouts a dit:
mettre le reste sur différentes AV que je dois comparer.

En consultant ces pages, vous aurez une idée des rendements et des frais des AV en ligne, pour les comparer aux assurances-vie "traditionnelles" :

Assurance-vie : le comparatif des contrats

Comparateur de contrats d'assurance-vie

Palmarès 2018 des fonds en euros / Assurance-vie


gunday a dit:
Pour votre mère, si elle veux transmettre aux petits enfants, qu'elle ouvre une assurance vie à son nom, et qu'elle mette les petits enfants en bénéficiaire.

+1 :thumbs_up: Mais vu les sommes en jeu, en ouvrir chez plusieurs assureurs serait mieux.

Elle pourrait aussi faire un mix : donner maintenant le maximum sans droits de donation à payer (31 865 € par tête ***) et mettre le reste sur des AV à son nom avec petits-enfants comme bénéficiaires.

*** En plus de cette donation, si votre mère est âgée de moins de 80 ans, elle peut faire un "don familiale de somme d'argent" à hauteur de 31.865 euros par petit-enfant à condition qu'ils aient plus de 18 ans. Soit 63.730 € par petit-enfant sans aucun droit. Et si il y a un conjoint grand-père, le double. :clin-oeil:
 
Kanapouts a dit:
Autre problème qui me turlupine: ma mère (soeur du défunt) va recevoir les mêmes sommes que moi puisque bénéficiaire elle aussi.
Votre mère va donc disposer de 400 K, qu'il va falloir qu'elle place ou attribue ; il va probablement falloir que vous lui fassiez part de vos découvertes récentes, afin qu'elle ne se précipite pas chez le premier épicier d'assurance-vie croisé, qui lui fourguera un contrat du siècle précédent (chargé en frais de toute nature, dans un environnement où les taux de rendements sont devenus bas, voire trop bas !)

Kanapouts a dit:
Elle souhaite donner à ses petits enfants : ouvrir une assurance vie à leur nom pour placer les sommes perçues est-il une bonne idée (cet argent serait destiné à leurs projets personnels, quand ils seront majeurs).
Alors primo et pour l'ouverture de ces contrats, et pour les enfants mineurs (les 2 vôtres) il faudrait que ces contrats au nom de vos enfants soient ouverts sous votre autorité, car c'est vous qui disposez de l'autorité parentale ; qu'en est-il du père de vos enfants ?

Pour ce qui concerne votre belle-fille (la fille de votre mari, issue d'une première union), on va supposer qu'elle soit majeure, et dans ce cas :
- elle peut ouvrir un contrat d'assurance-vie toute seule pour un montant modique (mais de préférence un contrat multisupports en ligne sans frais de versement et d'arbitrage, et avec des frais de gestion modérés ; ces derniers sont souvent à hauteur de 0.60% l'an)
- et votre mère (à qui on donnera au pif l'âge de 75 ans) pourra lui faire des dons exonérés de droits de mutation à hauteur de 31.865 (dont parle Lopali), et cela une seule fois au cours des 5 prochaines années ; me lendemain d'avoir célébré ses 80 ans, votre mère perdra le droit à exonération de droits de mutation sur ce type de don ....

Si l'on retourne sur vos 2 jeunes enfants, et selon l'âge réel de votre mère, pour que la même opération soit possible sans droits de mutation, il faudrait qu'ils aient 18 ans, avant que votre mère n'atteigne 80 ans ; il me semble que ce doit être râpé au moins pour la petite de 5 ans ...

Seul recours dont disposerait alors votre mère, ce serait qu'au lieu de se trouver effectué à 1 ou 2 de ses plus jeunes petits enfants, elle procède à ce don à VOTRE profit (vous êtes majeure, et elle n'a peut-être pas encore 80 ans), charge à vous de placer ces dons dans les contrats d'assurance-vie ouverts sous votre autorité (puisque enfants mineurs au moment de la souscription des contrats).

Bien entendu, aussi bien la gestion de ces contrats AV, que le placement des dons, cela présente une facette de gestion ; soit vous la réalisez vous-même en apprenant progressivement, voit vous en confiez la gestion (par exemple aux compagnies d'assurance), mais SVP pas dans les conditions de frais que vous avez récemment acceptées, car ce serait alors fort dommage !

Kanapouts a dit:
Que met on comme bénéficiaire dans un tel contexte?
Qui choisit pour eux?
Primo, la rédaction d'une clause bénéficiaire, c'est une chose à laquelle il faut porter attention, et on risque là de rentrer dans un domaine quelque peu désagréable, mais nécessaire à aborder, à savoir votre propre disparition .... accidentelle ou non !

Vous allez donc accompagner vos enfants mineurs, pour la rédaction de cette clause bénéficiaire (qui n'interviendrait que dans l'hypothèse du décès de l'un de vos enfants), et je verrais bien comme premiers bénéficiaires les parents éducatifs (vous en premier rang et à défaut votre conjoint) ; ensuite et lorsque chacun de vos enfants deviendra majeur, ce sera à chacun d'eux de modifier/choisir le(s) bénéficiaire(s) de leur choix ....

J'ai volontairement omis le plus désagréable pour la fin (pure hypothèse bien entendu) mais lors d'un déplacement, vous êtes victimes d'un accident automobile dans lequel vous décédez tous les deux ....

Ne souhaitant bien entendu aucunement qu'une telle hypothèse se réalise, je verrais bien un autre bénéficiaire (à défaut) qui pourrait être un parrain ou une marraine, des amis proches, etc ... car autrement, le bénéficiaire deviendrait la compagnie d'assurance ; avouez que ce serait également fort dommage !

Alors bien entendu, évoquer toutes ces choses est délicat par nature (mais n'a jamais causé directement la disparition d'une personne)
Toutefois, et en matière d'assurance-vie (ou en matière successorale), c'est un passage quelque peu nécessaire ....
 
Dernière modification:
Rien à voir mais pensez-vous que placer l'intégralité de ses économies sur des fonds euros sans obligation d'UC (fond euro exclusif pour le citer) est plus judicieux que de les conserver sur un livret A? Si le taux se maintient autour des 2% pour 2018, ça reste plus (flat tax déduite) que le taux du livret A...

Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?
 
ludo576 a dit:
Rien à voir mais pensez-vous que placer l'intégralité de ses économies sur des fonds euros sans obligation d'UC (fond euro exclusif pour le citer) est plus judicieux que de les conserver sur un livret A?

Oui.


Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?

Nous sommes beaucoup ici à avoir utiliser les AV comme des super livrets.
 
ludo576 a dit:
Rien à voir mais pensez-vous que placer l'intégralité de ses économies sur des fonds euros sans obligation d'UC (fond euro exclusif pour le citer) est plus judicieux que de les conserver sur un livret A ?
Dans ce match Livet A et fonds Euros des cies (vous avez choisi l'Exclusif de Generali, qui aura distribué 2.10% en 2017), il y a plusieurs paramètres à prendre en compte :
- la modalité de calcul des intérêts (la quinzaine du livret A), à l'avantage de l'AV
- les modalités de retrait sur un contrat AV, qui sont plus longues en AV que lors d'un retrait sur livret A à un guichet
- la fiscalité de l'AV (le PFU de 30% de la loi de finances 2018), qui fait que
. le rendement de 2.10 conduit à une rendement net fiscal de 1.47% (2.10*0.7)
. le rendement net fiscal de 0.75 du livret A équivaut à un rendement brut (après frais de gestion) de 1.07%

ludo576 a dit:
Si le taux se maintient autour des 2% pour 2018, ça reste plus (flat tax déduite) que le taux du livret A...
Ainsi et sous l'angle du rendement net fiscal le rendement est davantage favorable à l'assurance-vie, et il faudrait que les rétributions de ces contrats descendent au dessous de 1.07, pour que ce match puisse tourner à l'avantage apparent du livret A, sous les 1% si l'on tient compte du système des intérêts par quinzaine ...

ludo576 a dit:
Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?
L'inconvénient principal serait le formalisme et le délai de traitement d'un rachat partiel, en cas de besoin urgent (un imprévu)

Il me semble qu'il convient donc :
- de confier l'essentiel de ses économies non investies sur d'autres supports, sur les fonds Euros d'une AV (voire de plusieurs)
- éventuellement de disposer d'un petit montant destiné à couvrir les besoins courants sur un livret A (sans se soucier du problèmes des quinzaines ...)
- de disposer globalement d'un certain coussin de sécurité ...

Mais autrement, on peut choisir l'assurance-vie comme alternative satisfaisante comparée à un livret (fiscalisé ou non !)
 
ludo576 a dit:
Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?
c'est la proposition que j ai formulée sous une autre forme; ouvrir 4 ou 5 AV 90 à 95% euros et faire tranquilement sur les 6 mois 1 an , certains choix d'investissements, le premier étant le remboursement du prêt en cours;

Ludo576 a dit:
mais si, mais si:clin-oeil:
 
ludo576 a dit:
Rien à voir mais pensez-vous ...
C'est certes un registre très différent de celui de notre héritière ....
 
Kanapouts a dit:
Promis je ne signe rien! A quoi dois- je être attentive s’il me parle d’assurance vie: frais d’entrée nuls, ça j’ai bien retenu:confus:, frais de gestion, frais de mandat, quoi d’autre?
Si vous avez rendez-vous, il vous reste à vous y rendre ...

Ensuite, vous écoutez les propositions qui vous seront faites, et vous demanderez à réfléchir, pour étudier leurs propositions !
 
Je reviens vers vous pour la suite....
J’ai appelé axa pour leur faire part de ma décision de renoncer au contrat proposé, leur ai parlé de leurs frais d’entrée trop élevés ( du coup, ils me proposent, si je rajoute 30 000€, de passer à des frais de 0,70 au lieu des 1,70 ...) . J’ai refusé, arguant mon besoin d’en apprendre plus sur les assurances vie et les placements en généra pour être sûre de faire les bons choix. Ils ont évoqué leur pourcentage de solvabilité, à comparer avec « ses asssurances qui n’ont pas de frais» ( sous entendus moins fiables?).
La lettre de renonciation est postée.
Je viens de toucher l’assurance vie du crédit mutuel ( 160 000), qui me propose, si je le souhaite, de placer tout ou partie sur une de leur assurance vie, sans frais d'entrée. Pas d’autre précision, juste une invitation,si je suis intéressée, à les contacter pour en savoir plus. Quel document dois-je demander, avec le bon jargon, pour pouvoir étudier leur proposition? Merci pour vos réponses
 
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