Juloup a dit:
Ce n'est pas si simple.
Si vous voulez respecter scrupuleusement la réglementation ....
Scrupuleusement ou non, et lorsqu'une réglementation existe, c'est pour qu'elle soit respectée ...
Alors je sais bien que pour un ou deux biens immobiliers de taille modeste, tout un chacun peut considérer que c'est un dispositif complexe pour une situation à considérer comme simple, mais c'est ainsi ...
Juloup a dit:
Et effectivement il n'existe aucune règle précise, à chacun de se créer sa grille en fonction de ses propres caractéristiques. Le tout étant de pouvoir les défendre par des durées de vie réelles en cas de contrôle.
Sauf que la règle, c'est la durée d'usage et il convient à chaque entité pratiquant un amortissement d'en choisir une (par avance) ; mais de toute façon et pour un bien qui peut conserver une valeur de marché, le rythme de l'amortissement n'aura qu'un effet glissant suivant qu'il soit rapide ou non ...
Plus cette durée est longue, et moins l'administration viendra à y redire, puisque l'amortissement se répartira alors sur une durée plus longue, permettant de dégager des résultats imposables plus élevés ; et on ne va quand même pas se lancer dans un processus de report des amortissements (différés en période déficitaire) juste pour un studio ...
Juloup a dit:
Et le point délicat étant bien évidemment de distinguer la part du foncier, qui lui ne s'amortit pas.
Et pour répondre à Paal : si, même dans le cas d'un studio il y a une toiture, qui est une partie commune de la copropriété, et dont une part doit être affectée au studio au prorata des tantièmes.
Il na pas pu s'empêcher

Alors, et si l'on pousse le bouchon un poil plus loin, aussi bien la toiture que les murs et les dalles constituant planchers et plafonds sont aussi des parties communes, et en allant encore plus loin, on pourrait considérer qu'en fait, vous n'êtes proprio que du volumes d'occupation, mais qu'en co-propriété vous n'êtes proprio de pratiquement rien concernant le gros-oeuvre ...
Toujours partant de là, on pourrait un jour voir un contrôleur soutenir que la base amortissable ne pourrait dépasser la valeur estimée du droit d'occupation, et qu'en conséquence, votre droit à amortissement serait plus que très fortement réduit ...