Bonjour à tous,
J’avoue que je n’ai pas encore pris le temps de lire toutes les informations postées sur ce forum, mais je vais m’y employer. Michèle, avec qui j’ai eu un premier échange de messages, m’invite à présenter mon cas dès à présent, donc, voici :
Dans le cadre d’un achat immobilier, j’ai souscrit en automne 2005 auprès du Crédit Foncier un emprunt de 136 000 euros à taux variable indexé sur l’Euribor, remboursable in fine, avec un taux de départ de 3% et la possibilité de rembourser par anticipation à l’issue de 5 ans.
Il faut savoir qu’on (mon assureur) m’avait conseillé d’emprunter plutôt que d’utiliser la somme dont je disposais sur un compte d’assurance vie, dans la mesure où le taux de l’emprunt serait inférieur au taux de rémunération du compte d’épargne. Sachant que les taux de rémunération des contrats d’épargne de type assurance-vie n’arrêtaient pas de baisser, j’avais questionné le conseiller du Crédit Foncier (en juillet 2005) sur les possibilités d’évolution divergente des taux. Il m’avait affirmé que les deux taux évolueraient nécessairement dans le même sens. Un peu sceptique, j’avais cherché à emprunter ailleurs une moindre somme à taux fixe, mais rien n’avait abouti à temps. Ayant de toute façon besoin d’emprunter, j’avais donc accepté l’offre du Crédit Foncier.
En décembre 2006, le taux de mon emprunt est passé de 3 à 5%, et l’année suivante, en décembre 2007, à 6,05%. Naturellement, pendant ce temps, les taux de rémunération des contrats d’assurance vie ont continué à diminuer.
J’ai téléphoné une première fois au Crédit Foncier le 29 novembre 2007, on m’a conseillé de prendre le temps de réfléchir et de demander par courrier une proposition de conversion en prêt à taux fixe. Je me suis tout de même renseigné sur la possibilité de rembourser dès à présent. J’ai rapidement fait le calcul que mon intérêt était de rembourser le prêt au plus vite (même si je dois alors payer une indemnité égale à 6 mois d’intérêt) et j’ai envoyé au Crédit Foncier, le 30 novembre, une lettre recommandée dans laquelle je demandais qu’on m’indique la procédure. Le 14 décembre, en l’absence de réponse (l’accusé de réception datant du 3 décembre), j’ai téléphoné à nouveau et je me suis fait expliquer la procédure. Je viens donc d’adresser un courrier (simple) simultanément au Crédit Foncier et à la compagnie qui gère mon compte d’épargne assurance vie, afin de procéder au remboursement du prêt. Voilà où j’en suis aujourd’hui.
Je suis scandalisé pour 3 raisons :
- Tant que je n’avais pas signé, j’avais affaire à un conseiller de sollicitude ; dès le prêt contracté, mon seul contact est devenu un numéro de téléphone tarifé ;
- Le conseiller qui m’a fait l’offre m’a menti effrontément en m’affirmant que les deux taux ne pouvaient qu’évoluer dans le même sens ;
- Par ailleurs, il ne me semble pas normal que le taux d’intérêt du prêt augmente si vite d’une année à l’autre : de 2 points dès la première année et d’encore un point l’année suivante. Quoi qu’il en soit, il me semble évident que la banque a bien calculé son coup et profite au maximum de son rapport de force au détriment du particulier emprunteur.
Sachant que chaque mois qui passe me coûte cher (d’autant qu’il n’y a pas d’amortissement), que puis-je faire pour éviter que la procédure de remboursement anticipé risque de traîner ?
Ai-je un recours contre les deux révisions que j’ai déjà subies ?
Puis-je, quoi qu’il en soit, faire partie du collectif, ne serait-ce que pour le principe, et aussi, afin de lutter pour éviter à d’autres de se faire avoir à leur tour ?
Merci à ceux qui se seront donné la peine de me lire !