Des nouvelles du rendez-vous avec le conseiller du crédit agricole:
C'est effarant, le gars a paru complètement atteré par notre dossier, il a dit qu'il avait rarement vu des cas comme le notre, il a textuellement parlé d'un DEFAUT DE CONSEIL et d'INCOMPETENCE de la part de la conseillère de Juvignac!!! et ne comprend pas non plus comment on a pas pu passé en taux fixe dès le départ. Même si nous étions à 36%, il nous a dit qu'il avait déjà vu des dossiers qui étaient passés compte tenu de la prise en compte des augmentations de salaires (ce qui est notre cas, 180 euros de plus à nous deux par rapport à l'année dernière même époque. C'est déjà le deuxième conseiller de la même banque qui nous dit ça et comprenez que ça nous reste en travers de la gorge.
Les solutions:
Il a téléphoné à un de ses collègues disant qu'il n'était pas spécialiste des taux variables et nous a dit: deux conseils, un bon et un mauvais.
Le bon, d'aller se faire racheter le crédit ailleurs, en précisant qu'il ne dit pas ça à tout le monde. Tiens donc. Je l'ai aussitôt arrêté, l'informant que la personne que j'avais eu en ligne dans une autre agence m'avait conseillé la même chose. Or d'après le peu que j'en ai vu avec la banque de mon conjoint et la mienne, ce n'est pas possible. Les conditions de rachat de crédit sont durcies par rapport à un prêt initial. Il faut racheter l'hyptohèque, nous sommes bloqués à 30 ans au lieu de pouvoir allonger à 35 et automatiquement nous ne passons plus en taux fixe. Bien sûr on peut toujours aller en voir d'autres mais vu qu'elles s'alignent toutes en elles, mon intuition me dit que ce sera difficile.
Le mauvais, de réguler les échéances sur une période illimitée: 38, 40 45 ans ou plus mais comme il l'a dit lui-même: cela va nous côuter un bras.
Nous avons donc insister pour qu'il y ait une renégociation en interne vu qu'il a dit lui-même que l'erreur venait du crédit agricole. Un peu facile de nous renvoyer tout seul sur un parcours du combattant. Nous avons rendez-vous samedi avec lui et le gars à qui il a téléphoné pendant l'entretien.
Nous avons demandé une simulation si le taux atteint le maximum de notre cap, il n'a pas pu nous la faire sur papier mais on atteint plus de 1500 euros par mois hors assurance!
Il a dit aussi qu'il allait contacter un organisme de rachat de crédit. Là aussi, j'ai mis le hola en lui disant que si c'était pour nous faire racheter le prêt sans avantage pour nous et qui nous conduit à un taux d'endettement supérieur à celui où on est déjà, ce n'était pas la peine. D'autant plus ais-je terminé, si nous devons saisir une commission de surendettement dans les années qui viennent, nous le ferons face la banque qui nous a octroyé le prêt.
Attention, je n'ai pas dit cela sur le ton de la menace, je voulais par là lui montrer que nous ne nous arrêterions pas là et que désespéré (rajoutons en un peu), nous utiliserions toutes les solutions à notre portée pour obtenir des conditions de prêt décentes.
Cela dit, il a vraiment reconnu que notre situation n'était pas brillante. ce qui l'a étonné c'est qu'une seule augmentation de 1, 15% du taux nous conduisait déjà à l'allongement maximum et 80 euros de plus. Il est revenu à plusieurs reprises sur l'incompétence de la personne.
Evidemment il a eu du mal à répondre quant on lui a demandé pourquoi n'avait-elle pas vérifié ses dires avec une simple simulation qui aurait tout de suite montré que tout son raisonnement ne tenait pas debout. Il a beau parlé d'incompétence et de défaut de conseil, ça n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd mais pour nous, il s'agit plus de malhônneteté. Mais c'est déjà beaucoup qu'il l'ai dit. A mon avis, il va se faire secouer les puces par sa hiérarchie genre: mais vous êtes fou d'avoir dit ça.
Je vous tiendrai au courant pour samedi.