Les TEG sont inexactement affichés

avocatlex a dit:
A FRED.
vous relevez :
"Vous avez montré que la répartition entre principal et intérêt d'une échéance peut se calculer d'abord par le principal."
La synthèse que vous faites de mes propos n'emporte pas mon accord.
Je soutiens que non seulement la répartition principal/intérêts peut, mais doit, et par principe de base, se calculer d'abord par le principal, parce que cette prescription est imposée par la structure même de la formule mathématique fixant le terme de paiement.

Je pense l'avoir (dé)montré.
Une pratique différente, comme celle courante que vous semblez défendre pour le plaisir de notre débat, n'a quasiment aucune incidence sur les crédits à durée déterminée et à taux fixe (autrement dit à termes constants), mais en a de fort conséquentes pour les crédits à paliers de remboursement, c'est à dire à taux multiples (ce qui est le cas des taux indexés).

Vous en donnez vous-même un exemple, qui, pour modeste qu'il soit, est tout de même évocateur puisque la fraction remboursée par votre échéance n° 13 évolue de plus du simple au double (93,60 € contre 43,72 €).
Car ce que j'affirme - et que vous ne dites pas - c'est qu'aucun emprunteur n'a été averti de ce que la banque dérogeait à un principe de base (principe objectif de mathématiques financières) alors que, justement, sa qualité de profane faisait que l'emprunteur - consumériste ou non - en ignorait jusqu'à l'existence.
Ainsi il n'a pu se trouver en situation de donner un accord dérogatoire à l'application d'une loi d'autant plus inconnue de lui que de nombreux professionnels auraient pu eux-mêmes l'oublier...
Cette méconnaissance était la sienne non seulement au jour de l'acceptation de l'offre mais à celui de signature de l'acte de prêt et encore à celui où un nouveau tableau lui aura été fourni par suite d'une variation de taux sans le tenir informé de cela.
Et voilà pourquoi on ne peut stipuler que "le taux d'intérêt sera différent de celui servant à fixer le montant des échéances" sans expliquer ce que cela implique réellement :
La dérogation au principe de calcul financier qui permet de définir la fraction de la dette comprise dans chaque terme de remboursement qui vient d'être rappelée ici.

Cher avocatlex.
Votre jeu avec FRED qui peut poser la question "Où tout cela va aboutir ?"
Il est clair qu'à la simple lecture de vos échanges il en ressort une explication claire sur les pratiques utilisés par les banques.
La phrase magique utilisé dans les faux prêts capé trouve ici toute sa signification."Et voilà pourquoi on ne peut stipuler que "le taux d'intérêt sera différent de celui servant à fixer le montant des échéances" sans expliquer ce que cela implique réellement "
Jeu très intéressant.
cordialement.
 
avocatlex a dit:
A FRED.

vous relevez :

"Vous avez montré que la répartition entre principal et intérêt d'une échéance peut se calculer d'abord par le principal."

La synthèse que vous faites de mes propos n'emporte pas mon accord.

Je soutiens que non seulement la répartition principal/intérêts peut, mais doit, et par principe de base, se calculer d'abord par le principal, parce que cette prescription est imposée par la structure même de la formule mathématique fixant le terme de paiement.

Je pense l'avoir (dé)montré.

Je ne pense pas avoir trahi vos propos. J'avais bien précisé :

Fred a dit:
Vous soutenez que le calcul préalable du principal devrait être la méthode de calcul.

Vous me permettrez de ne pas être d'accord avec vous sur l'obligation d'user d'une méthode de calcul. Il en serait autrement si vous produisiez un règlement ou un jugement en ce sens.

avocatlex a dit:
Une pratique différente, comme celle courante que vous semblez défendre pour le plaisir de notre débat, n'a quasiment aucune incidence sur les crédits à durée déterminée et à taux fixe (autrement dit à termes constants), mais en a de fort conséquentes pour les crédits à paliers de remboursement, c'est à dire à taux multiples (ce qui est le cas des taux indexés).

Attention, je ne défend aucune pratique. Je dis seulement que plusieurs méthodes peuvent être utilisées.
J'ajoute que votre approche de calcul au préalable du principal ne fonctionne pas avec la formule que vous avez fournie quand le taux est nul ou qu'il y a plusieurs périodes de taux déterminées à l'avance et une échéance constante ou l'inverse (un seul taux et plusieurs montants d'échéance)
Mais sur les fortes conséquences que vous évoquez, j'attends toujours votre démonstration.

taux maximum servant au calcul...
Pour ce qui est de la fameuse clause "le taux maximum servant au calcul des échéances est de x%. Ce taux est distinct du taux d’intérêts", vous dites :
avocatlex a dit:
Car ce que j'affirme - et que vous ne dites pas - c'est qu'aucun emprunteur n'a été averti de ce que la banque dérogeait à un principe de base (principe objectif de mathématiques financières) alors que, justement, sa qualité de profane faisait que l'emprunteur - consumériste ou non - en ignorait jusqu'à l'existence.

Ainsi il n'a pu se trouver en situation de donner un accord dérogatoire à l'application d'une loi d'autant plus inconnue de lui que de nombreux professionnels auraient pu eux-mêmes l'oublier...

Cette méconnaissance était la sienne non seulement au jour de l'acceptation de l'offre mais à celui de signature de l'acte de prêt et encore à celui où un nouveau tableau lui aura été fourni par suite d'une variation de taux sans le tenir informé de cela.

Il a donc, volontairement ou non, ce point ne nous intéressant pas ici, été confiné dans l'ignorance.

Et voilà pourquoi on ne peut stipuler que "le taux d'intérêt sera différent de celui servant à fixer le montant des échéances" sans expliquer ce que cela implique réellement :

La dérogation au principe de calcul financier qui permet de définir la fraction de la dette comprise dans chaque terme de remboursement qui vient d'être rappelée ici.

Il y a effectivement un manque flagrant d'information (même si la clause en question contient d'autres phrases explicatives).
Certains professionnels consultés n'ont pas compris la portée de cette clause. D'ailleurs, moi aussi, à la première lecture.

De nombreux souscripteurs pensaient avoir un crédit sécurisé à taux capé suite aux explications de leur conseiller ! Incompétence ou volonté de tromper ? Même si j'ai mon avis là-dessus, j'espère qu'un tribunal pourra bientôt le décider.

Sans explications complémentaires, sans expliquer qu'une échéance de crédit se calcule à partir du taux d'intérêt de celui-ci, que ce montant d'échéance est celui qui fait que le crédit se remboursera complètement, on ne peut comprendre une telle clause.

J'ajoute que l'on ne peut comprendre la portée de cette clause qu'en en faisant une simulation chiffrée.

NB : par rapport à notre première partie de débat sur l'ordre du calcul de la répartition de mensualité, je ne vois pas bien où est le rapport ?
 
Cher FRED,


Si je parle "cuisine" avec vous, c'est parce que vous nous avez dit être technicien.

Dans un contrat, on peut stipuler tout ce qu'on veut, qui ne serait pas contraire à l'ordre public ou aux bonnes moeurs :

c'est un plat confectionné par un grand chef à l'aide d'une recette de cuisine dans laquelle il peut mettre tous les ingrédients qu'il souhaite, sauf le poison qui tuerait le consommateur car il risquerait alors la fermeture de son restaurant.

De même n'y a t'il pas obligation pour la finance d'utiliser la "recette de cuisine" qu'elle a pourtant elle-même fixée pour afficher son plat au menu, mais de prévenir son client qui passe commande si elle a changé la sauce grand veneur accompagnant le cuissot de cerf par une vulgaire sauce au poivre vert.

Car le plat n'est plus le même et, pour mieux le goûter, trempons si vous le voulez bien le doigt dans la sauce :


Je dis qu'il y a un "menu", qui est la règle de droit fixée par le Code Civil et qui impose à l'emprunteur de rendre le prêt, et qu'il y a une "recette de cuisine" qui traduit cette obligation en termes mathématiques.

C'est tellement vrai, Cher Fred, que c'est la formule financière fixant le chiffrage des termes de paiements qui fixe également (car c'est une dérivée) la dette résiduelle après n'importe quel paiement (le capital restant du).

Elle est donnée par la formule que je reconstitue ainsi :

CRD : e * [(1-(1+i)^-(nb-n))]/i


Dans laquelle :

"e" est l'échéance.
"i", le taux de période.
"nb", le nombre de paiements encore à courir.
"n", le rang de l'échéance considérée.


C'est donc bien cette formule financière fixant l'échéance qui commande la répartition des composantes du terme de remboursement.

Et c'est pourquoi, toutes données inchangées par ailleurs, l'application d'un taux ne peut conduire qu'à un seul chiffrage d'échéance et un chiffrage d'échéance ne peut découler que de l'application d'un taux précis qu'il convient éventuellement de retrouver.



C'est votre loi, Fred, puisque c'est la formule de maths fixant l'échéance et ses dérivées.
C'est ma loi aussi, puisqu'elle est la traduction de la prescription juridique.


Mais ce que vous ne paraissez pas encore avoir perçu, c'est que ces deux prescriptions, celle juridique et celle mathématique, sont en parfaite harmonie, l'une commandant ce que l'autre exécute.

Ainsi, quelque soit l'amusement tiré de nos mouvements réciproques, je suis convaincu que vous allez bientôt découvrir à quel point rien ne nous sépare...

A cet égard, pardonnez moi de trouver un peu audacieux d'affirmer que l'approche que je préconise ne fonctionnerait pas sur n'importe quel type de prêt, notamment ceux avec plusieurs périodes de taux... puisque je pratique ainsi depuis maintenant 18 ans.

D'ailleurs, si le taux est nul, le problème de détermination des intérêts n'existe plus puisqu'il n'y aurait alors que du capital à rembourser.


Dans un article que j'avais fait publier dans la "Revue de Droit Bancaire et de la Bourse", n° 44 juillet-août 1994, intitulé "L'Obligation souscrite au remboursement d'un prêt", j'envisageais les conséquences attachées à l'édition d'un tableau d'amortissement inexact.

Il y a 15 ans, Fred, c'était la crise des "subprimes" qui était déjà envisagée.... ne trouvez-vous pas les conséquences suffisamment fortes ? Pensez-vous vraiment qu'il n'y ait que la logique financière des crédits "made in USA" qui soient concernés, et restés fixée là bas comme le nuage de Tchernobyl aurait pu l'être à la frontière française ?

Si vous me laissiez un peu plus de place qu'une centaine de ko, je pourrais laisser cet article sur ma page perso du présent site, du moins s'il peut présenter un intérêt pour ceux qui nous lisent.


Nous risquons cependant de nous écarter un peu de l'objet premier de ce forum :

Souhaitez-vous continuer un peu cette partie ou voulez-vous que nous envisagions maintenant la nature et le mode de calcul du TEG ?
 
Dernière modification:
avocatlex a dit:
...
Souhaitez-vous continuer un peu cette partie ou voulez-vous que nous envisagions maintenant la nature et le mode de calcul du TEG ?

On pourra parler effectivement après du TEG. Mais continuons encore un peu cette conversation.

Je vous propose de calculer de manière purement théorique l'amortissement d'un crédit. On verra par la suite si cela pourrait être applicable en pratique.

Le problème qui est posé est en réalité la transformation d'un amortissement mathématique en un amortissement dans un système monétaire comportant deux décimales. Et c'est bien tout le problème.

Pour moi, l'amortissement doit répondre à plusieurs impératifs :
- l'équation des flux actualisé doit obtenir comme meilleure solution le taux nominal utilisé,
- le total des capitaux remboursés doit correspondre très précisément au capital emprunté.

Dès le départ, il y a un souci sur le montant de l'échéance qui sera utilisé car celui-ci est arrondi. Par exemple 793,5359... arrondi à 793,54 On voit ici que dans l'idéal l'échéance devrait être 793,54 puis de temps en temps 793,53 !

Avec mon deuxième impératif, il faut obligatoirement un calcul des capitaux par différence, au moins à un moment donné, pour que leur somme "tombe juste".

Mais même avec votre formule K1 = e * (1+i)^-nb
vous partez sur l'échéance arrondi, ce qui amène une imprécision.
Il faudrait remplacer alors e par sa formule e = K.i / (1 - (1+i)^-nb)
qui aboutit à la formule suivante : K1 = K.i / ( (1 + i)^nb - 1 )
Qui, oh surprise, voit apparaitre le facteur K.i (appelé aussi intérêt)

Que pensez-vous de ces premières pistes ?

Je vous fait découvrir une nouvelle façon de penser après 15 ans sans contradicteur ?

Fourchette au roi et à la reine :sourire:
 
A FRED

Je viens de reprendre mon activité professionnelle après quelques jours de congés.

Celle-ci, malheureusement, ne me laisse guère le temps de vous répondre précisément avant le week-end prochain, en dépit du fait que cette réponse est très simple : c'est la différence entre les notions de taux nominal et de taux réel.

C'est mon image du plat indigeste qu'on vous sert qui inspire votre fourchette ?

Convenez que pour ceux qui survivront au plat toxique qu'on leur a servi, il restera à choisir entre l'indisposition et la nausée...


Mais, une fois que j'aurai fourni la précision que vous souhaitez, Cher Fred, vous constaterez que la logique bancaire conduit, hélas, à l'échec.

A l'échec ?

Ah oui, échec et mat, Cher Fred, échec et mat !! :)
 
Dernière modification:
Bonjour,

Quel dommage d'avoir à attendre !!!

J'en conclue que si vous êtes comme moi et que vous remboursez régulièrement vos prêts conso par anticipation dans la première partie de l'amortissement, on rembourse trop de capital et on a payé trop d'intérêts.

Tout ça évidemment si Avocatlex a raison, mais son raisonnement est bon.

Mais à la fac, j'avais appris la méthode de Fred !!!!!

Bien cordialement
 
avocatlex a dit:
Cher FRED,
A cet égard, pardonnez moi de trouver un peu audacieux d'affirmer que l'approche que je préconise ne fonctionnerait pas sur n'importe quel type de prêt, notamment ceux avec plusieurs périodes de taux... puisque je pratique ainsi depuis maintenant 18 ans.
Dans un article que j'avais fait publier dans la "Revue de Droit Bancaire et de la Bourse", n° 44 juillet-août 1994, intitulé "L'Obligation souscrite au remboursement d'un prêt", j'envisageais les conséquences attachées à l'édition d'un tableau d'amortissement inexact.
Souhaitez-vous continuer un peu cette partie ou voulez-vous que nous envisagions maintenant la nature et le mode de calcul du TEG ?

BONSOIR avocatlex

J'aimerai faire établir une étude complète sur mes prêts cff qui sont erronés seulement en prenant en compte l'assurance DI calcul de la DDCCRF mais sans prendre en compte les frais qui doivent y être inclus pour établir le TEG exact .
Vous semblez être sinon avocat mais aussi expert actuarielle, pouvez vous me dire combien une expertise sur mes trois prêts CFF me coûterai.
cordialement
 
A MAXIMEGOLIATH

Une étude complète sur vos prêts suppose :
- un examen relevant d'une formation de notaire.
- une analyse d'actuaire.
- une analyse d'avocat.

l'ensemble peut être fait, mais relève d'une analyse de la crise des "subprimes" dont le problème des prêts CFF ne serait qu'une articulation comme votre problème particulier n'est qu'une conséquence de l'approche générale de l'établissement que vous visez.

Si, en fait, vous souhaitez une approche réduite à l'expertise financière, celle-ci sera limitée car elle ne tiendrait pas compte de l'approche juridique de votre contrat.

Il s'agit donc en fait de savoir ce que vous souhaitez.

Cela étant, une approche purement financière, c'est à dire seulement puisée des informations de l'offre (c'est à dire sans vérifier si ces informations sont exactes) serait plus simple et peut établir un TEG fixant le chiffrage après prise en compte de tous ses éléments de manière successive. (avec ou sans ADI, avec ou sans frais d'acte et prise de garantie, avec ou sans assurance-incendie de l'immeuble, etc..)


J'indiquerai bientôt sur ce site comment doit se calculer un TEG et quelles sont les erreurs les plus courantes attachées à sa détermination comme à sa lecture.

Si vous souhaitez des infos complémentaires, consultez la liste des experts financiers près votre cour d'appel via l'Ordre des Avocats de votre domicile par exemple.
 
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BONJOUR AVOCATLEX
Merci de votre réponse.
Je vous explique pourquoi cette demande?
L'audience de plaidoirie devrait enfin passer en juin après avoir été plusieurs plusieurs fois reportée (le CFF ne chiffre pas correctement ses demandes).
Dans les conclusions de mon avocat avec demandes reconventionnelles (dont TEG erronés) qui m'a été révélé par la DDCCRF avec rapports de calculs à l'appui (mais avec seulement l'assurance DI prise en compte dans leurs calculs).
Je n'avais pas fourni tous les éléments et le TEG ressortait déjà erroné 4.52% au lieu de 4.05% donc suffisant pour une action en TEG erroné.
Mais la mauvaise foi du CFF qui s'obstine à nier la réalité et comme défense affirme que c'est moi qui ai calculé le TEG et que celui-ci ne serait pas erroné mais juste...
Pour éviter que le juge ne se perde en confusions, je souhaite faire établir par un expert reconnu un calcul complet avec la prise en compte de tous les éléments inclus dans le TEG cela pour justement éviter toute confusion.
Si vous le souhaitez comme suport pour votre démonstration sur le calcul du TEG vous pouvez utiliser les informations de l'un de mes prêts ? ceci n'a pas de valeur juridique mais un exemple concrêt pour ceux qui suivent la discution et aussi faire la comparaison entre votre mode de calcul, celui de FRED, mon prêt ayant été remboursé par anticipation en août 2007 (quel était le capital restant dû ?)
 
Dernière modification par un modérateur:
avocatlex a dit:
...

Dans un article que j'avais fait publier dans la "Revue de Droit Bancaire et de la Bourse", n° 44 juillet-août 1994, intitulé "L'Obligation souscrite au remboursement d'un prêt", j'envisageais les conséquences attachées à l'édition d'un tableau d'amortissement inexact.

...

Si vous me laissiez un peu plus de place qu'une centaine de ko, je pourrais laisser cet article sur ma page perso du présent site, du moins s'il peut présenter un intérêt pour ceux qui nous lisent.

...

Document envoyé par mail par Avocatlex : L'obligation souscrite au remboursement d'un prêt
 
Merci, Fred, pour ce lien qui va nous permettre d'avancer grandement dans le débat.

A MAXIMEGOLIATH :

Pour des raisons purement juridiques, Il ne parait pas pertinent, et donc impertinent, de parler de «mauvaise foi» de tel ou tel établissement car c’est sur lui que repose l’obligation d’afficher un TEG.

Dans une procédure judiciaire, Il ne peut reconnaître une réalité qui ne procèderait que de vos calculs sans reconnaître les défauts qui affecteraient les siens : c’est bien souligner la nécessité de recourir à une expertise judiciaire, par définition contradictoire, et valant simple avis pour le juge qui en connaîtra sans être tenu d’en suivre les conclusions.

Et si vous souhaitez l’intervention d’un tiers pour effectuer une analyse financière, vous vous interdisez corrélativement de solliciter sa désignation ultérieure en qualité d’expert judiciaire, car il perdrait alors l’objectivité nécessaire à l’accomplissement de sa mission.

Je lis de votre présentation que non seulement la désignation d’un tel expert judiciaire sera indispensable mais encore que la mission de celui-ci devra comporter outre le calcul du TEG, la vérification et probablement la reconstitution des tableaux d’amortissement – soit au taux contractuel, soit au taux légal ou celui ultérieurement fixé par le juge, en tous cas nécessaires pour déterminer le « capital restant dû » au jour du remboursement anticipé d’août 2007.

Je vous précise que mes interventions sur ce site sont parfaitement exemptes de démarchage, lequel serait prohibé par mes règles déontologiques et contraire à l'éthique de ce site lui-même.

Ma démarche étant purement intellectuelle, Il est tout à fait exclu d’envisager une quelconque facturation pour ce que je dis ou fais ici.

Cela posé, votre proposition de fournir les informations inscrites à votre offre comme support pédagogique me parait intéressante.

Elle supposerait cependant que vous occultiez votre nom, celui de l’établissement bancaire concerné et celui du lieu du bien financé, de manière à la rendre parfaitement anonyme.

En ce cas, et sous réserve de l’acceptation des responsables du présent forum, il serait possible d’effectuer en ligne le calcul du TEG résultant de cette offre complète d’un contrat à durée déterminée, c'est-à-dire avec le tableau d’amortissement.

Mais il s’agit alors du TEG résultant de l’offre, et non celui découlant de l’acte de prêt qui a pu lui faire suite, c'est-à-dire qu’en principe il n’y aura pas de décalage entre un calcul développé et celui découlant de la formule usuelle proposée sur ce site.

Je me permets en effet de vous rappeler que ces TEG successifs peuvent être différents, le second complétant le premier et que, de plus, si le TEG de l’offre engage la responsabilité de l’émetteur (la Banque), celui du second pourrait engager celle du rédacteur de l’acte (le notaire, par exemple).

Que pensent nos responsables de cette offre de MAXIMEGOLIATH ?
 
Dernière modification:
avocatlex a dit:
En ce cas, et sous réserve de l’acceptation des responsables de ce site, il serait possible d’effectuer en ligne le calcul du TEG résultant de cette offre complète d’un contrat à durée déterminée, c'est-à-dire avec le tableau d’amortissement.

tant qu'il n'y a pas divulgation de données personnelles ou de mise en cause nominative pas de problèmes :)

juste : attention à la taille des messages, privilégies l'insertion de pièces jointes.

Cdt
 
A STUNT38

merci de m'indiquer comment insérer des pièces, je me sens brutalement infirme...
 
avocatlex a dit:
merci de m'indiquer comment insérer des pièces, je me sens brutalement infirme...

faut pas ;)

quand tu cliques sur "répondre" tu as des barres d'outil au-dessus du corp de message.
A droite de la "taille" et de la "police" il y a un petit trombone avec une flèche qui te permet de joindre des fichiers du net ou de ton ordi :)
 
A AVOCATLEX et aux responsables du site.

Je vous remercie de l'attention portée à ma requête. Pour la démonstration sur le TEG, il est évident que je ne ferai aucune allusion et ne communiquerai aucune donnée personnelle. Je réunis les éléments et les insère dans un post de quelques lignes d'ici ce soir.
Cordialement.
 
Pour plus de lisibilité, j'ai déplacé les derniers messages sur une nouvelle conversation :
Calcul de TEG - étude de cas [lien réservé abonné]
 
Fred a dit:
On pourra parler effectivement après du TEG. Mais continuons encore un peu cette conversation.

Je vous propose de calculer de manière purement théorique l'amortissement d'un crédit. On verra par la suite si cela pourrait être applicable en pratique.

Le problème qui est posé est en réalité la transformation d'un amortissement mathématique en un amortissement dans un système monétaire comportant deux décimales. Et c'est bien tout le problème.

Pour moi, l'amortissement doit répondre à plusieurs impératifs :
- l'équation des flux actualisé doit obtenir comme meilleure solution le taux nominal utilisé,
- le total des capitaux remboursés doit correspondre très précisément au capital emprunté.

Dès le départ, il y a un souci sur le montant de l'échéance qui sera utilisé car celui-ci est arrondi. Par exemple 793,5359... arrondi à 793,54 On voit ici que dans l'idéal l'échéance devrait être 793,54 puis de temps en temps 793,53 !

Avec mon deuxième impératif, il faut obligatoirement un calcul des capitaux par différence, au moins à un moment donné, pour que leur somme "tombe juste".

Mais même avec votre formule K1 = e * (1+i)^-nb
vous partez sur l'échéance arrondi, ce qui amène une imprécision.
Il faudrait remplacer alors e par sa formule e = K.i / (1 - (1+i)^-nb)
qui aboutit à la formule suivante : K1 = K.i / ( (1 + i)^nb - 1 )
Qui, oh surprise, voit apparaitre le facteur K.i (appelé aussi intérêt)

Que pensez-vous de ces premières pistes ?


En fait, je vous ai déjà répondu, Fred :

Vous avez eu l'obligeance de donner le lien informatique ves une de mes publications et celle-ci répond à votre interrogation.

une fois fixées les échéances avec le taux nominal, vous devez rechercher le taux réel et si vous devez le faire c'est parce que le chiffrage de l'échéance a été fixé contractuellement pour sa valeur monétaire : cela fait, le recalcul des échéances à l'aide de ce taux réel vous donnera exactement la valeur monétaire des paiements, traduction de la soumission au droit (ici le contrat) des principes financiers de calcul.

A cet article de la Revue de Droit Bancaire sont annexés deux tableaux d'amortissement :

- Le premier est la duplication d'un tableau bancaire et la dernière échéance rattrappe (par "bidouillage") une dérive de calcul parce qu'il découle de ma manière de faire que vous avez décrite.
des commentaires y figurent en petits caractères : lisez les bien !

- Le second tableau, lui, issu d'un programme confectionné par mes soins, ne procède à aucun rattrapage de dérive de calcul parce qu'il est parfait en termes mathématiques.


Comme vous le voyez, il est daté de 1994 et tout à fait fonctionnel;

il n'ya donc pas lieu de se poser la question de savoir si "On verra par la suite si cela pourrait être applicable en pratique".

Et ce principe là est applicable à tous crédits et à tous paiements dans ceux-ci, que les remboursements soient constants, à taux variables ou à paliers de remboursement.

Pour y déroger, il faut donc informer et recueillir un accord en ce sens.

Cela n'a pas été fait.


"Voilà pourquoi votre fille est malade".
 
Dernière modification par un modérateur:
Fred a dit:
Pour plus de lisibilité, j'ai déplacé les derniers messages sur une nouvelle conversation :
Calcul de TEG - étude de cas [lien réservé abonné]

BONJOUR FRED et AVOCATLEX.

merci d'avoir calculé si rapidement.
Je numérise l'offre avec les mentions nominatives effacées et la post en pièce jointe dans la soirée.

Encore merci.
 
@Avocatlex :

Voilà donc votre botte secrète sortie de la large manche de votre robe d'avocat. Vous avez inventé le taux réel du crédit.

Vous dites qu'à partir du moment où le banquier donne un taux nominal et une mensualité, cela peut ne pas être strictement juste sur la dernière échéance. Vous décidez donc de modifier l'un des deux et vous choisissez le taux.

Vous soutenez donc que plusieurs crédits de 5000 euros sur 5 ans sont strictement équivalents s'ils ont un taux nominal compris entre 4.9995% et 5.0038%.

Pas pour moi, il devrait y avoir une très légère différence. Mais, vous vous doutiez bien que je ne serais pas d'accord avec votre interprétation.

C'est dommage que vous n'ayez pas essayé de répondre à la problématique que je vous avez posée : la transformation d'un amortissement mathématique en un amortissement avec 2 décimales, de façon la plus proche possible...

Pour ce qui concerne le rattrapage (que vous qualifiez sournoisement de "bidouillage" lorsqu'il est fait sur la dernière échéance avec le calcul habituel des banquiers), vous êtes obligé d'en faire un d'une façon ou d'une autre. Pour la bonne raison que la somme des capitaux remboursés arrondis peut ne pas être strictement égal au capital emprunté. Ou alors vous acceptez l'éventualité d'un écart ? Ou votre calcul de principal rattrape le passé ?
 
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