maximegoliath
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avocatlex a dit:A FRED.
vous relevez :
"Vous avez montré que la répartition entre principal et intérêt d'une échéance peut se calculer d'abord par le principal."
La synthèse que vous faites de mes propos n'emporte pas mon accord.
Je soutiens que non seulement la répartition principal/intérêts peut, mais doit, et par principe de base, se calculer d'abord par le principal, parce que cette prescription est imposée par la structure même de la formule mathématique fixant le terme de paiement.
Je pense l'avoir (dé)montré.
Une pratique différente, comme celle courante que vous semblez défendre pour le plaisir de notre débat, n'a quasiment aucune incidence sur les crédits à durée déterminée et à taux fixe (autrement dit à termes constants), mais en a de fort conséquentes pour les crédits à paliers de remboursement, c'est à dire à taux multiples (ce qui est le cas des taux indexés).
Vous en donnez vous-même un exemple, qui, pour modeste qu'il soit, est tout de même évocateur puisque la fraction remboursée par votre échéance n° 13 évolue de plus du simple au double (93,60 € contre 43,72 €).
Car ce que j'affirme - et que vous ne dites pas - c'est qu'aucun emprunteur n'a été averti de ce que la banque dérogeait à un principe de base (principe objectif de mathématiques financières) alors que, justement, sa qualité de profane faisait que l'emprunteur - consumériste ou non - en ignorait jusqu'à l'existence.
Ainsi il n'a pu se trouver en situation de donner un accord dérogatoire à l'application d'une loi d'autant plus inconnue de lui que de nombreux professionnels auraient pu eux-mêmes l'oublier...
Cette méconnaissance était la sienne non seulement au jour de l'acceptation de l'offre mais à celui de signature de l'acte de prêt et encore à celui où un nouveau tableau lui aura été fourni par suite d'une variation de taux sans le tenir informé de cela.
Et voilà pourquoi on ne peut stipuler que "le taux d'intérêt sera différent de celui servant à fixer le montant des échéances" sans expliquer ce que cela implique réellement :
La dérogation au principe de calcul financier qui permet de définir la fraction de la dette comprise dans chaque terme de remboursement qui vient d'être rappelée ici.
Cher avocatlex.
Votre jeu avec FRED qui peut poser la question "Où tout cela va aboutir ?"
Il est clair qu'à la simple lecture de vos échanges il en ressort une explication claire sur les pratiques utilisés par les banques.
La phrase magique utilisé dans les faux prêts capé trouve ici toute sa signification."Et voilà pourquoi on ne peut stipuler que "le taux d'intérêt sera différent de celui servant à fixer le montant des échéances" sans expliquer ce que cela implique réellement "
Jeu très intéressant.
cordialement.