Les TEG sont inexactement affichés

je n'ai pas dit que votre prêt immo, que vous avez précisé remonter à l'an 2000, est éligible à une telle action.

Je n'en sais rien, puisque cela nécessite l'examen de votre contrat (l'offre en particulier).

On peut penser cependant que la non-intégration des parts sociales dans le calcul du TEG, si elle est avérée, vous permette d'envisager cette action, si certaines conditions sont réunies (la date réelle de connaissance par vous du vice allégué), puisque la jurisprudence de la Cour de Cassation n'a tranché ce point que postérieurement à l'an 2000.

Pour le surplus, avant de prendre toute décision dont les effets méritent certainement une pesée délicate, je ne puis que réitérer le conseil d'en discuter avec votre avocat.
 
Ne vous inquiétez pas, je vais soumettre ces pistes à mon avocat.
Mais, ce serait un comble que je puisse pas obtenir réparation. Si la forclusion s'applique au crédit à la consommation, cette banque a émis des offres de prêts avec des TEG érronés jusqu'en décembre 2007. Il lui reste à attendre encore neuf mois et hop, le linge est propre.
Incompréhensible. Pourtant en juin 2008, il me semble que la cour de cassation avait emis le délai de prescription à 5 ans pour un teg erroné pour demander la substitution du taux conventionnel par le taux légal.

Merci encore de vos conseils avertis
 
Bonjour,

Pouvez vous m'éclairer sur ce point :
Les frais de garanties (privilège de préteur de denier et hypothèque de second rang) figure sur mes actes notariés et pas sur mon offre préalable. L'obtention de mon prêt était bien sur subordonné à ces frais mais la banque s'est exonéré de ces frais par la mention sur le TEG " non compris les frais de réalisations des garanties".

Il est évident que ces frais étaient parfaitement déterminables avec un peu de bonne volonté.
Donc sur mon offre teg 5.5 % et dans mes actes teg 6.20 %.

Merci de m'éclairer un peu

Bien cordialement
 
Et sur le fond, mise à part ce problème de TEG, il y a t il une raison particulière d'en vouloir à votre banque ? Ou alors vous souhaitez juste tenter de gagner un procès juste pour une histoire de chiffre mal indiqué sur votre offre de prêt ?
 
Bonsoir

Lorsque vous vous apercevez que vous avez été trompé, vous demandez réparation.
La législation encadre le crédit, les établissements financiers ne la respecte pas toujours alors ils doivent être sanctionnés. Si je me fais prendre au radar à 91 km/h retenu, je paierais une amende et je perdrais des points. L'Etat demande réparation.
Donc si mon consentement a été vicié, il doit y avoir réparation.

C'est aussi simple que celà !!!

Mais si ce genre de question vous pose problème, alors dites le moi !!!! J'éviterais à l'avenir

Bien cordialement
 
Je me renseigne sur l'évolution des mentalités, rien de plus.
 
Et oui les mentalités évoluent. Il y a quelques années, il y avait un vrai manque d'informations donc les gens n'osaient pas se manifester et de plus étaient assez confiants.
Avec le développement de l'information, beaucoup d'affaires sortent et on se rend compte que pendant des années certains ont abusé de notre confiance.
Donc aujourd'hui on se renseigne et si on estime avoir été lésé, on demande réparation.
Cela vous choque peut être mais personnellement je trouve cela normal.

Bien cordialement
 
Je me demande juste où se trouve le préjudice dans votre cas particulier.
 
Un arrêt de cassation récent qui parait répondre partiellement à votre questionnement Pollux. enfin peut-être, encore faut-il le comprendre...

(merci à l'expéditeur)

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Merci,

Je prends mon dictionnaire et j'essaie de comprendre. Mais à première vu cela va répondre à beaucoup de mes questions. La quatrième moyen est très interressant !!!!!!

Est ce que la chambre commerciale a déjà pris position sur le sujet ?

J'accepte cependant encore vos remarques.

Merci et bonne journée :clin-oeil:
 
Dernière modification:
Bonjour

Comme je l'ai déjà dit mon consentement a été vicié car l'information était erronné.

Bien cordialement
 
A propos du TEG, il est calculé grâce au cout total du crédit.
Y-a-t'il une pondération par rapport au moment ou je vais payer la somme

Par exemple j'ai (ceci est un exemple pour illustrer ma question pas des données véritables)
- une proposition a 5% et 0 Frais de dossier (taux fixe)
- un proposition a 4,5% avec 500E de frais de dossier (taux fixe)
mais le cout total du crédit est identique entre les propositions.

Sur la proposition 2 je suis obligé de sortir les 500Euros dès le début du crédit alors que sur la proposition 1 le paiement des 500Euros va être "lissé" sur l'ensemble du prêt

Est ce que cela à un impact sur le TEG ? Ou bien l'on ne va pas tenir compte de cela
 
LordWolfy a dit:
A propos du TEG, il est calculé grâce au cout total du crédit.
Y-a-t'il une pondération par rapport au moment ou je vais payer la somme

Le TEG n'est pas calculé "avec" le coût total. C'est juste une méthode de calcul reconnue qui permet de comparer des offres avec tous les coûts associés.
 
pollux1963 a dit:
Ne vous inquiétez pas, je vais soumettre ces pistes à mon avocat.
Mais, ce serait un comble que je puisse pas obtenir réparation. Si la forclusion s'applique au crédit à la consommation, cette banque a émis des offres de prêts avec des TEG érronés jusqu'en décembre 2007. Il lui reste à attendre encore neuf mois et hop, le linge est propre.
Incompréhensible. Pourtant en juin 2008, il me semble que la cour de cassation avait emis le délai de prescription à 5 ans pour un teg erroné pour demander la substitution du taux conventionnel par le taux légal.

Merci encore de vos conseils avertis

Bonsoir polux

la forclusion ne s'applique que pour la banque pas pour le consomateur ceux qui disent le contraire devraint se renseigner avant.
Ton action en TEG erroné était valide.
Ces protestations ont fini par être entendues puisque que la loi MURCEF promulguée le 11 décembre 2001 est venue modifier les dispositions de l'article 311 - 37 du Code de la Consommation.

Le nouveau texte est rédigé comme suit :

"les actions en paiement engagées devant lui (le Tribunal d'Instance) à l'occasion de la défaillance de l'emprunteur doivent être formées dans les deux ans de l'évènement qui leur a donné naissance à peine de forclusion".

Désormais, les choses sont claires : seules les actions en paiement des établissements de crédit à l'encontre des emprunteurs défaillants sont soumises au délai biennal de forclusion, lequel commence à courir à compter de l'évènement qui donne naissanceà l'action en recouvrement.

ci dessous le lien sur la définition de la forclusion

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A SVEN & POLLUX :

Ce n'est pas le dernier moyen retenu (qui est d'ailleurs le 7ème et non le 4ème développé par l'avocat aux conseils) qui est le plus intéressant ici, mais le premier, qui pose :

"la seule sanction de la mention dans le contrat de prêt, d'un TEG erroné est la nullité de la stipulation contractuelle relative aux intérêts conventionnels, la déchéance du droit aux intérêts telle que prévue à l'article L. 312-33 du code de la consommation est également encourue lorsque la mention d'un TEG irrégulier figure dans l'offre de prêt;"

Qu'est-ce à dire ?


Je vous propose la lecture suivante :

Un prêt fait l'objet d'une offre dite "préalable" (ce qui est un pléonasme comme serait celui de parler d'une bretonne à moustaches), suivi d'un acte de prêt qui en est la réitération de l'acceptation à l'issue du délai de réflexion.

Cela semble poser que :

- Le TEG doit non seulement être calculé à l'émission de l'offre à l'aide des informations loyales alors détenues ou simplement estimées par le professionnel qui l'émet..
- Mais encore l'être également à l'acte réitératif de cette offre acceptée, mais cette fois avec tous les éléments qui sont désormais connus de son rédacteur pour être définitivement fixés.


Et, en effet, si vous lisez ainsi cet arrêt de la 1ère chambre civile de la Cour de Cassation du 18/02/2009, vous comprenez que, pour la même opération de crédit immobilier:

- Si le TEG affiché à l'offre de crédit est erroné, c'est un régime de déchéance bancaire qui est encouru par application de l'article L.312-33 du Code de la Consommation, ce qui conduit à la perte totale ou partielle des intérêts contractuels selon ce que décidera souverainement le juge du fond.

- Alors que si c'est (seulement) le TEG affiché à l'acte réitératif de l'acceptation de l'offre (c'est à dire le contrat de prêt lui-même) qui est erroné, c'est alors un régime de nullité de la clause d'intérêts qui est opérant, ce qui conduit à substituer le taux d'intérêt légal à celui contractuel.


Le remarquable intérêt de cet arrêt est qu'il souligne que les deux sanctions peuvent trouver à s'appliquer pour un même contrat de prêt en utilisant le terme "également" qui est loin d'être anodin.

Vous conviendrez que cette interprétation conforte l'idée que j'avais avancée ici même il y a peu, mais avant que cet arrêt n'intervienne, que le TEG de l'acte réitératif doit prendre en considération des charges inconnues au jour d'émission de l'offre, notamment les frais de portage du prêt entre la date de libération des fonds et celle d'entrée en phase d'amortissement.


Ainsi, au regard de l'orthodoxie juridique et financière, il n'y a rien d'anormal à ce que le TEG affiché à une offre soit différent de celui affiché à l'acte qui en réitère l'acceptation.

J'y verrais même plutôt un signe de rigueur bancaire tout à fait à l'honneur de l'établissement qui agirait de la sorte.
 
Dernière modification:
A MAXIMEGOLIATH :

Je constate avoir répondu trop rapidement à "POLLUX1963" sur un sujet que je croyais connaître bien que ne le pratiquant pas (crédit à la conso courante).

Napoléon disait "qu'il n'est pire lâcheté que de pratiquer un métier qu'on ne connait pas".

Aussi bien je présente mes sincères excuses à POLLUX et mes vives félicitations à "MAXIMEGOLIATH" pour cette remise en place parfaitement justifiée.
 
Bonjour

Merci encore pour votre explication de texte qui va quand même nécéssiter une relecture à tête reposée.

Pour moi le quatrième moyen annexé est très intérressant car il cite les frais de garanties et les parts sociales. Ce qui est mon cas dans mon offre de prêt immobilier. La banque signale "hors frais de prise de garanties" et se dispense de les inclure dans le teg. Par contre l'acte notarié prend bien en compte ces éléments. De plus lors d'un avenant, la banque en reprenant les termes du contrats ne mentionne pas ces éléments.
Poutant en ce qui concerne les frais d'hypothèques, ils étaient à mons sens déterminables.
Un simple coup de téléphone au notaire était facile. Il me semble que c'était un moyen de communication assez souvent utilisé à l'époque !!! Une simple estimation aurait pu suffire et cela a été, me semble t-il, déjà admis par les tribunaux.

Je vous tiendrais au courant sur les motifs réels de mon premier echec au TI. Et ce n'était pas la forclusion.

Connaissez vous un bon logiciel qui permette de recalculer précissement le teg en tenant compte des déblocages successifs.

J'ai essayé avec jxtaux mais je trouve une erreur de 0,3 % qui est loin d'étre négligeable.

Bien cordialement
 
A POLLUX :

Le 4ème moyen, non de l'arrêt mais proposé à la Haute Cour, n'a pas été relevé par elle car déjà tranché par une jurisprudence désormais bien établie :

- les frais de prise de garantie sont, en effet, évaluables et doivent donc figurer dans le calcul d'un TEG porté à l'offre, cela pour l'estimation de leur chiffrage.
- Pour les parts sociales, c'est plus délicat car, à mon sens, il faut tenir compte de leur décaissement au 1er jour du prêt et de la restitution éventuelle de leur valeur au dernier jour de celui-ci (il s'agit le plus souvent d'un gage au profit de l'établissement de crédit, ce qui veut dire que l'emprunteur (ne) peut en demander restitution (que) lorsque toutes ses obligations auront été remplies.

Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas simple du tout...

Pour le surplus de votre interrogation, vous ne trouverez pas de logiciels permettant de calculer ce taux (découlant de mises à dispositions fractionnées) parce que la formule mathématique que mettent en oeuvre ces logiciels ne prend en considération que des paiements à termes constants et donc opérationnels qu'en seule phase d'amortissement pour un crédit débloqué en une seule fois.

Je vous dois bien ca : envoyez moi les éléments et je vous le calcule jusqu'au dixième chiffre après la virgule si ca peut vous être agréable... gracieusement, cela va de soi.

Votre bien dévoué.
 
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J'ai un jeu à proposer aux participants à ce forum pour partager mes insomnies :

On va l'appeler "Ah, que les mathématiques sont belles..."


Si quelqu'un dispose d'un tableau d'amortissement à termes constants d'une somme empruntée à chiffre ronds (disons pour mon confort, pour une durée exprimée en années et chiffré par dizaine de milliers d'euros, car si c'est un emprunt de 67.567,96 € sur 13 ans 7 mois et 12 jours, c'est un peu trop compliqué alors que 120.000 € sur 20 ans par exemple me donne une meilleure chance)

Il me communique sur ce forum :

- la fraction de capital comprise dans deux termes successifs de paiement.
- et le montant de l'échéance constante de remboursement.


Je me propose alors de fournir en retour, avec forte probabilité de pertinence :

- Le taux d'intérêts pratiqué.
- la périodicité des paiements.
- la durée encore à courir du prêt
- la durée totale du crédit.
- le montant du capital emprunté.
- et le rang des échéances qu'il aura choisies.

Autrement dit, avec trois paramètres de départ se résoud une équation permettant de trouver cinq inconnues voire six.

Si on ajoute à cela la date de prélèvement d'un des deux termes de paiement pour lesquels seule la fraction de capital qu'ils contiennent m'aura été fournie, je me propose de déterminer le point de départ de la période d'amortissement et reconstituer alors l'échéancier complet des amortissements que vous avez conservé entre vos mains.


Si je trouve la bonne réponse, alors cela voudrait dire qu'il n'y a pas une chance sur un milliard pour que les principes de calcul mis en oeuvre ne soient pas exacts.

S'ils l'étaient, cela pourrait nous conduire à approfondir le sujet...


Qui veut jouer ?
 
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Bonjour

Ou puis je envoyer mon dossier Excel ?

Bien cordialement
 
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