Les propositions de Bayrou pour sauver le pays

Petit rappel sur les boomers : ils sont nés entre 1946 et 1966 donc sont âgés de 79 ans à 59 ans donc certains ne sont même pas partis en retraite .
Et quid de ceux nés en 1967 ou 1968? Des semi-boomers dont certains doivent travailler jusqu'à 67 ans et ceci non par choix mais par nécessité pour ne pas subir une décote de pension.

Arrêtons de stigmatiser une génération et de généraliser.
Que Mr Beyrou donne l'exemple et abaisse sa pension d'enseignant de l'E.N , de ministre , et bientôt de futur premier ministre.
Et quid des multi-pensionnés : les futurs retraités les plus précaires et les plus mal lotis en termes de niveau de pension depuis la réforme de 2023 .
A 48 ans , le privé ne veut plus des seniors souvent obligés d'accepter des réductions drastiques de leurs salaires.
Ceux-ci deviennent alors contractuels dans le public ou micro-entrepreneurs consultants.
Sans oublier que leur carrière n'a véritablement démarré qu'à 28 ans : même pas 25 années de carrière complète.
 
Deedjo a dit:
Un héritage est déjà taxé bien comme il faut. Sur cet héritage, la personne avant de décéder à payé, repayé et re re payé des impôts dessus, en transpirant pour laisser quelque chose à ses enfants. Ce qui est injuste, ce sont plutôt les frais de succession / donation.
Ce n'est pas la même personne qui est taxée. Dans un cas c'est l'héritier, dans l'autre cas c'est la personne qui a gagné l'argent.

Ensuite, cette histoire de transpirer pour laisser à ses enfants, c'est aussi du mythe. Les petits héritages ne sont quasiment pas taxées (100000 euros par enfant ? qq chose comme ça). Donc l'ouvrier qui a littéralement transpiré et qui va léguer 50000 euros à ses trois enfants n'est pas concerné. En général, les "gros" héritages, ce sont des patrimoines familiaux, donc déjà des héritages, ou des grosses plus values immobilières.

Je trouve plus choquant qu'on taxe ceux qui bossent et contribuent à la société plus que ceux qui héritent et se tournent les pouces.
 
attente92 a dit:
Petit rappel sur les boomers : ils sont nés entre 1946 et 1966 donc sont âgés de 79 ans à 59 ans donc certains ne sont même pas partis en retraite .
Je crois que les boomers (enfin, d'après moi), sont ceux qui ont connu la période des 30 glorieuses lorsqu'ils étaient (ou sont entrés) sur le marché du travail.
Partant de cette hypothèse, les boomers seraient ceux qui sont nés entre 1945 et 1955.
La première fois où il a été constaté une dette au niveau budget en France était en 1975 sous Giscard. A partir de là, les 30 glorieuses c'était fini. Et c'est dingue, 1945 + 30 = 1975...;)
Puis petit à petit, ca s'est empiré, la suite on la connaît !
 
Philomene a dit:
Je trouve plus choquant qu'on taxe ceux qui bossent et contribuent à la société plus que ceux qui héritent et se tournent les pouces.
Ceux qui se tournent les pouces ne sont pas forcément les plus riches... Pour ma part ça m'ennuie que la spoliation des biens et des comptes lors d'un héritage finance notre système déjà assez hyper taxé et à bout de souffle.
 
Manu215 a dit:
Je crois que les boomers (enfin, d'après moi), sont ceux qui ont connu la période des 30 glorieuses lorsqu'ils étaient (ou sont entrés) sur le marché du travail.
Partant de cette hypothèse, les boomers seraient ceux qui sont nés entre 1945 et 1955.
La première fois où il a été constaté une dette au niveau budget en France était en 1975 sous Giscard. A partir de là, les 30 glorieuses c'était fini. Et c'est dingue, 1945 + 30 = 1975...;)
Puis petit à petit, ca s'est empiré, la suite on la connaît !
Bjr
Mais n'y a t-il pas une 'boomeuse ' à l' Elysée??
 
Quelques propositions intéressantes dans un article des Echos du jour, qui donne une bonne vue globale je trouve et évite le manichéisme (méchant vieux, gentils jeunes). Par un économiste (français), à Wharton :

Que faut-il faire ?

Le débat se focalise sur des questions d'équité, ce qui peut se comprendre, mais l'enjeu fondamental est plus celui de la croissance. Il faut chercher à résoudre le problème d'une manière qui, non seulement n'affecte pas la croissance, mais qui, potentiellement, permet même de la libérer. Globalement, cela ne passe pas par des hausses d'impôt. Même à fiscalité égale, on peut envisager des réformes qui font bouger la pression fiscale vers des bases impactant moins la croissance.

C'est impopulaire, mais la TVA sociale [lien réservé abonné] est typiquement un impôt qui, associé à des baisses de cotisations sur les salaires, permettrait de réduire la pression fiscale sur l'activité et donc potentiellement de l'encourager. Si on pense à l'immobilier, la suppression de la taxe d'habitation [lien réservé abonné] était au contraire une très mauvaise idée. Cette taxe était un bon impôt, au contraire par exemple des impôts sur les transactions immobilières - les « frais de notaire » - qui empêchent les gens de déménager d'une zone à l'autre, avec des effets néfastes sur le marché du travail et l'allocation efficiente des maisons et des appartements.

Quelles dépenses diminuer ? Lesquelles préserver ?

Il faut diminuer en priorité celles qui n'ont pas d'impact sur la croissance. A l'inverse, il ne faut absolument pas toucher à celles de l'éducation et de l'enseignement supérieur. Nous dépensons nettement plus pour les retraites [lien réservé abonné] que la plupart des pays comparables, avec une population moins âgée. S'il y a des efforts budgétaires à faire à court terme, la logique économique est de faire porter surtout l'effort sur les retraités. Il y a aussi une question d'équité, vu que les retraités actuels ont des retours sur cotisations beaucoup plus élevés que les générations qui cotisent actuellement.
On peut aussi augmenter le temps de travail et la participation à l'emploi, par exemple chez les jeunes. Nous avons un système universitaire très inefficace. Une année perdue à la fac a un coût, pas seulement celui de l'université, mais aussi celui d'une personne qui n'est pas en emploi. Dans un pays où on collecte à peu près la moitié des produits du travail, une personne qui ne travaille pas pendant un an représente un manque à gagner très coûteux pour le système social et le Trésor public.

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Paywall (MP éventuellement)
 
Axiles a dit:
Quelques propositions intéressantes dans un article des Echos du jour, qui donne une bonne vue globale je trouve et évite le manichéisme (méchant vieux, gentils jeunes). Par un économiste (français), à Wharton :




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Paywall (MP éventuellement)
ce qu'il dit est très juste mais ne sera pas mis en place avec une assemblée comme nous avons.....
 
Axiles a dit:
Quelques propositions intéressantes dans un article des Echos du jour, qui donne une bonne vue globale je trouve et évite le manichéisme (méchant vieux, gentils jeunes
puisque on est dans le déballage, dans un moment de vérité.
il y a aussi les méchants immigrés, gentils immigrés.
Pour l’instant c’est open bar, va bien falloir régler le problème.

Après le « quoi qu’il en coûte »
le « quoi qu’il en coûte pas »?
 
Faut pas se tromper de sujet: L’enjeu est de savoir qui va payer la note?
Tant que vous voyez le MEDEF d’accord avec le gouvernement, vous savez qui va payer.
 
AiePépito a dit:
puisque on est dans le déballage, dans un moment de vérité.
il y a aussi les méchants immigrés, gentils immigrés.
Pour l’instant c’est open bar, va bien falloir régler le problème.

Après le « quoi qu’il en coûte »
le « quoi qu’il en coûte pas »?
Open bar mdr, faut vraiment rien connaître
 
Miles a dit:
Open bar mdr, faut vraiment rien connaître

Clairement un sujet qui mérite mieux que les anathèmes de RN/LFI.

On est quand même en droit de se demander, par exemple, s'il était bien responsable d'accueillir ces dernières années +100.000 Afghans en France. Dont 85% sont des hommes, essentiellement jeunes.

Mais pas le bon fil.
 
Manu215 a dit:
Je crois que les boomers (enfin, d'après moi), sont ceux qui ont connu la période des 30 glorieuses lorsqu'ils étaient (ou sont entrés) sur le marché du travail.
Partant de cette hypothèse, les boomers seraient ceux qui sont nés entre 1945 et 1955.
La première fois où il a été constaté une dette au niveau budget en France était en 1975 sous Giscard. A partir de là, les 30 glorieuses c'était fini. Et c'est dingue, 1945 + 30 = 1975...;)
Puis petit à petit, ca s'est empiré, la suite on la connaît !
Bonjour @Manu215 ,
C'est avec plaisir que je me vois obligé de te contredire..
Les budgets de la France ont eu de forts deficits de 45/74..2 ou 3 années équilibrées une ou 2 de positifs, mais il ne faut pas non plus oublier une inflation de près de 58% en un an et une inflation récurrente .

La grosse différence c'était que la France empruntait à 0%
Les puristes expliqueront que non, mais dans les faits la banque de France prêtait a 0%.
 
Le bateau coule.
On envoie les vieux ,qui ont payé leur billet plein pot ,au fond de cale pour boucher le « trou ».
Pendant ce temps, le capitaine fait monter gratuitement à bord encore plus de passagers.

Résultat: on coule plus vite 🤣

Bayrou nous refait le coup du radeau de la méduse.
« Ecoutez les gars , la situation est grave, j’ai un plan.
Etes vous d’accord pour dire qu’on coule?

Alors vous allez construire un gros radeau, après Manu moi bruno gérald et toute l’équipe on va prendre les chaloupes disponibles et on va tirer le radeau grâce aux grosses cordes.
On va ramer jour et nuit pour ramener tout le monde à terre.
Je vous le promets, on va s’en sortir »

Résultat: promesse tenue.
Toute l’équipe a été sauvé. 🤠
 
Autrement plus proche de nous, on a le capitaine du costa concordia
« Bayrou remonte à bord »
 
AiePépito a dit:
Le bateau coule.
On envoie les vieux ,qui ont payé leur billet plein pot ,au fond de cale pour boucher le « trou ».

Non. C'est exactement l'inverse. C'est toute la source du problème.

Les boomers [lien réservé abonné] ont 1. cotisé moins en durée 2. à des taux plus faibles 3. pour avoir une retraite plus élevée 4. pendant plus longtemps. Le tout avec, c'est un autre sujet, un marché immobilier qui n'avait rien à voir (Selon l'Insee, dans les années 1970, un tiers des jeunes ménages les plus pauvres étaient propriétaires. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 16%, moitié moins [lien réservé abonné]). Et les indexations de 2022 et 2023 ont coûté plus de 20 milliards (par an, en run rate). Si la hausse avait été la même que celle des revenus d'activité, ça aurait été 10. Rien que ça, c'est 10 milliards par an. Injustifiés.

On peut avoir des désaccords, on peut choisir de dire pudiquement que "tout le monde doit participer" mais ne travestissons pas les faits.

Et la retraite des hommes politiques ou les centenaires algériens sont du pipi de chat de deux ordres de grandeur inférieurs à l'enjeu là.
 
Dernière modification:
Quelle merveilleuse ambiance, dans ce fil, et dans ce pays !
On se creuse les méninges pour trouver un impôt à augmenter, un salaud à plumer...
Et rien de positif. Pas de projet créatif et enthousiasmant, pas de sens à donner à nos actions, pas de création de valeur financière ni morale.
 
Pas tout a fait juste...
Les baby-boomeurs ont une espérance de vie moindre que les générations qui suivent...
 
pour l’instant les responsables sont les vieux égoistes qui se sont goinfrés.
 
mvhrb888 a dit:
Quelle merveilleuse ambiance, dans ce fil, et dans ce pays !
On se creuse les méninges pour trouver un impôt à augmenter, un salaud à plumer...
Et rien de positif. Pas de projet créatif et enthousiasmant, pas de sens à donner à nos actions, pas de création de valeur financière ni morale.
si il y a dix solutions.
 
mvhrb888 a dit:
Quelle merveilleuse ambiance, dans ce fil, et dans ce pays !
On se creuse les méninges pour trouver un impôt à augmenter, un salaud à plumer...
Et rien de positif. Pas de projet créatif et enthousiasmant, pas de sens à donner à nos actions, pas de création de valeur financière ni morale.
Que veux tu.. nous ( les participants au forum) ,ne sommes que comme les autres..
Dès que je propose que la France relève des défis avec des plans d'actions enthousiasmants sur 15/20 ans, on me taxe de planificateur soviétique...
Dès que je remarque que à part LFI, les autres partis n'ont pas de programme de société, mais des mesures bout à bout, on me prête un soutien à ce parti.
L'économie et la finance mondiale sont biberonnées à la dette.
La dette est consubstantielle à nos économies.
Ce qui manque ,c'est la confiance.
La confiance est le seul ciment de l'équilibre du monde.
Avec la confiance, les investisseurs prêtent et les entrepreneurs tournent à plein.
Alors cibler, tel ou tel, comme bouc émissaire est l'inverse de la confiance.
Avec la confiance, donc des projets et dessein du pays, l'impôt rentrera.
Tout le reste mène à la récession.
 
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